Delphm, j'ai aussi la même impression que Drielle, le coup de la spirale infernale. Autre chose, je reviens sur ce qu'à pu dire Zeli et le sens du temps. Pas sure qu'à l'âge de ton loulou la notion de 1 mois lui parle et donc qu'il comprenne vraiment la punition.
Et pour remettre un peu de zénitude dans vos rapports, si tu laissais complètement tomber sur ce qui se passe à l'école ? Je m'explique, il fait l'imbécile à l'école, il sera puni à l'école (exclu de l'activité, envoyé chez la directrice etc..). Ca y'est, c'est fait.
A la maison, on passe à autre chose. Si il fait l'imbécile à la maison, c'est à vous de régler le problème mais la double peine puni à l'école ET à la maison pour la même connerie (qui si elle s'est passée en début de journée est déjà oubliée pour lui), c'est peut être un peu beaucoup.
Surtout n'hésites pas à le mettre en valeur quand il fait un truc de bien (en lui disant que tu es fière de lui, que tu es contente) ou à lui laisser des possibilités de s'en sortir. Par exemple, la punition sera levée si il se tient à carreau pendant 3 jours (et tu fais tous les jours le bilan de la journée avec lui, formalisé par un bonhomme qui sourit si globalement ça va ou qui grimace dans le cas contraire par exemple). Il faut que ça puisse être atteignable pour lui comme objectif -le bonhomme sourira quand même même s'il a ralé un peu ou pas obéit immédiatement- sinon c'est désespérant.
Tu sais, tu me rappelles vraiment le désarroi dans lequel j'étais quand Eliott nous a pourri la vie pendant près d'un mois un peu avant ses 3 ans. J'avais l'impression qu'il se foutait de tout, je voyais qu'il allait mal dans ses baskets et qu'il faisait de la provoc, mais je me sentais impuissante et trop en colère après lui pour rester objective. On en est arrivé à une fois où il s'est pris 10 fessées d'affilée... pour rien. On s'en est sorti avec beaucoup de fermeté et de rigueur (ça c'était le "bâton") mais aussi en essayant de touver des carottes. Pas dans le sens récompense si il se tenait bien mais plutôt en le valorisant, en essayant de faire des trucs pour lui, pour lui faire plaisir et lui re-disant 20 fois par jour qu'on l'aimait, quoi qu'il fasse, et que même quand on était fachés notre amour lui était acquis, pour la vie. Dans le fond il était inquiet, je crois, même s'il le cachait très bien, le sacripan.
Je me goure peut-être aussi et j'espère que le psy pourra vous aide (et pas culpabiliser les parents, ça sert à rien).