Delphm, n'hésites pas à te faire aider toi si tu en ressents le besoin. Pas de honte à ça, au contraire, reconnaitre qu'on a besoin d'aide ça demande du courage. Ca n'a pas l'air simple de trouver la bonne personne, tant qu niveau pratique que du feeling, mais accroches toi si tu penses que c'est ce qu'il te faut.
En arriver à regretter d'avoir eu son enfant c'est triste mais ça se comprend. Le jugement que portent les autres sur nos enfants nous touche au plus profond de notre narcissisme. On se sent tout fiers lorsqu'on nous dit que nos enfants sont beaux (alors qu'on y est pour rien) et au 36ème dessous lorsque les remarques sont négatives. On se sent forcément responsables, nulles. Rien de plus dévalorisant pour une maman que de ne pas être fière de son enfant.
Je reviens sur la petite dispute que tu nous a relatée. Comme Zéli, j'ai l'impression que les rôles entre vous ne sont pas assez tranchés (je peux me tromper complètement, à toi de voir si ça correspond à quelque chose). Un enfant qui répond "tu m'énerves" à sa mère se place sur un plan d'égalité avec elle, alors que non. Il est l'enfant, c'est toi qui commandes. Ensuite, toi au lieu de lui dire "je suis ta mère, tu ne me parles pas comme ça, excuses-toi", tu lui réponds comme à un adulte et tu entames une joute verbale.
Lorsque l'agacement monte avec mes loulous (mais ils sont plus jeunes) j'essaye de sortir du conflit et de re-poser les rôles, de poser ma voix (ça marche mieux que de crier). Exemple avec Eliott (beaucoup plus tête de mule que sa soeur) : hier on était chez des copains et il a plusieurs fois piqué des jouets des mains des autres enfants. Je l'ai pris à part et rappelé que je ne tolérais pas ce genre de comportement. 10 minutes après il a recommencé. J'ai haussé un peu le ton "tu lui rend immédiatement". Il n'a pas obéi et avait son petit sourire provocateur (genre on n'est pas à la maison, elle ne peut rien me faire). Je lui ai enlevé le jouet des maisn, l'ai rendu à l'autre enfant et ai à nouveau pris mon chenapant à part et lui ai dit calmement. "Eliott, regardes moi et arrêtes de gigoter. Tu désobéis depuis tout à l'heure, tu étais prévenu, tu es puni. Pas de dessin animé ce soir". Il a pleuré mais en même temps j'ai bien senti qu'il était rassuré de trouver la barrière là où il l'a cherchait. Ensuite il a été adorable, prévenant avec tout le monde etc. Je lui ai alors dit que comme il était vraiment gentil il aurait droit à une grande histoire au coucher (mais pas de dessin animé). Ca a marché.
Voila, ça n'est pas pour dire "regarde moi je fais tout bien". Des conneries j'en fait aussi et il y a plein de fois où je me rends compte que je n'ai pas réagi comme j'aurais du. Mais on a passé une période très dure avec Eliott il y a 2 ans où on partait dans une spirale d'affrontement franchement difficile. On en a parlé avec mon mari, j'ai aussi discuté avec ma mère qui a souvent une bonne approche des choses et on a modifié notre façon de faire. On est devenus beaucoup plus directifs en lui donnant des consignes directes au lieu d'enrober le truc, ce qui ne faisait que le perturber. Ca a été dur pendant 15 jours mais on s'est sortis du bourbier.
D'accord avec Zeli aussi, cet enfant vous l'avez fait à 2, il faut que ton mari t'aide. OK il bosse beaucoup mais quand il est là, il faut qu'il prenne la main. Que tu puisses récupérer nerveusement et que vous parliez ensemble de ce problème et d'essayer ensemble de trouver des solutions. Si votre fils sent que ses parents sont forts, unis et concernés ça l'apaisera peut-être aussi. Dis toi aussi que ton gamin est encore très jeune et que tout est encore récupérable mais il faut s'y attaquer maintenant pour qu'il retrouve sa place d'enfant.
En arriver à regretter d'avoir eu son enfant c'est triste mais ça se comprend. Le jugement que portent les autres sur nos enfants nous touche au plus profond de notre narcissisme. On se sent tout fiers lorsqu'on nous dit que nos enfants sont beaux (alors qu'on y est pour rien) et au 36ème dessous lorsque les remarques sont négatives. On se sent forcément responsables, nulles. Rien de plus dévalorisant pour une maman que de ne pas être fière de son enfant.
Je reviens sur la petite dispute que tu nous a relatée. Comme Zéli, j'ai l'impression que les rôles entre vous ne sont pas assez tranchés (je peux me tromper complètement, à toi de voir si ça correspond à quelque chose). Un enfant qui répond "tu m'énerves" à sa mère se place sur un plan d'égalité avec elle, alors que non. Il est l'enfant, c'est toi qui commandes. Ensuite, toi au lieu de lui dire "je suis ta mère, tu ne me parles pas comme ça, excuses-toi", tu lui réponds comme à un adulte et tu entames une joute verbale.
Lorsque l'agacement monte avec mes loulous (mais ils sont plus jeunes) j'essaye de sortir du conflit et de re-poser les rôles, de poser ma voix (ça marche mieux que de crier). Exemple avec Eliott (beaucoup plus tête de mule que sa soeur) : hier on était chez des copains et il a plusieurs fois piqué des jouets des mains des autres enfants. Je l'ai pris à part et rappelé que je ne tolérais pas ce genre de comportement. 10 minutes après il a recommencé. J'ai haussé un peu le ton "tu lui rend immédiatement". Il n'a pas obéi et avait son petit sourire provocateur (genre on n'est pas à la maison, elle ne peut rien me faire). Je lui ai enlevé le jouet des maisn, l'ai rendu à l'autre enfant et ai à nouveau pris mon chenapant à part et lui ai dit calmement. "Eliott, regardes moi et arrêtes de gigoter. Tu désobéis depuis tout à l'heure, tu étais prévenu, tu es puni. Pas de dessin animé ce soir". Il a pleuré mais en même temps j'ai bien senti qu'il était rassuré de trouver la barrière là où il l'a cherchait. Ensuite il a été adorable, prévenant avec tout le monde etc. Je lui ai alors dit que comme il était vraiment gentil il aurait droit à une grande histoire au coucher (mais pas de dessin animé). Ca a marché.
Voila, ça n'est pas pour dire "regarde moi je fais tout bien". Des conneries j'en fait aussi et il y a plein de fois où je me rends compte que je n'ai pas réagi comme j'aurais du. Mais on a passé une période très dure avec Eliott il y a 2 ans où on partait dans une spirale d'affrontement franchement difficile. On en a parlé avec mon mari, j'ai aussi discuté avec ma mère qui a souvent une bonne approche des choses et on a modifié notre façon de faire. On est devenus beaucoup plus directifs en lui donnant des consignes directes au lieu d'enrober le truc, ce qui ne faisait que le perturber. Ca a été dur pendant 15 jours mais on s'est sortis du bourbier.
D'accord avec Zeli aussi, cet enfant vous l'avez fait à 2, il faut que ton mari t'aide. OK il bosse beaucoup mais quand il est là, il faut qu'il prenne la main. Que tu puisses récupérer nerveusement et que vous parliez ensemble de ce problème et d'essayer ensemble de trouver des solutions. Si votre fils sent que ses parents sont forts, unis et concernés ça l'apaisera peut-être aussi. Dis toi aussi que ton gamin est encore très jeune et que tout est encore récupérable mais il faut s'y attaquer maintenant pour qu'il retrouve sa place d'enfant.