Re : Les Bébés de l'Hiver 2008/2009
Coucou!
Comment ca va les poulettes et leurs poussins? :teehee:. Et comment va Méo tout anginé?
Ici, 1ers jours d'adaptation, hier et aujourd'hui : Hier, 1 heure ensemble pour visiter la crèche, faire connaissance, apprivoiser les lieux etc...Petit Gaelou un peu angoissé façon Méo ( je me cache derrière la jambe de Maman) puis peu à peu, il s'est éloigné et a fait sa vie tout seul tout en jetant un regard de temps en temps pour voir si j'étais toujours là.
Et aujourd'hui, une demi-heure tout seul. Je l'ai laissé à ses nounous après un câlin et bisou furtifs. Je l'ai senti un peu intimidé mais curieux de voir ce qui l'attendait. Une des éducatrices l'a emmené dans le patio avec tous les autres enfants où il y a plein de trucs à roue, plein de maison en bois, plein de jouets, donc pas de problème, je savais que ca l'enchanterait. Petit au revoir de la main et me voilà partie pour une demi heure. Retour sans problème : un p'tit Gaelou ravi de me voir, bisous à ses 2 nounous et hasta mañana.. Tout s'est bien passé, pas de pleurs, ravi ( dixit les éduc') demain, ce sera jusqu'à 09h30 ( donc une heure entière).
Sinon niveau endormissement : du nouveau. Dimanche soir j'ai passé la pire soirée de ma vie de "Maman de Gael". Je l'ai couché à 21h00 et à 23h30, j'étais toujours en train de chanter au clair de la lune. :21-crazy: Je me suis dit que c'était la dernière fois, la dernière soirée que je faisais ça, et ca m'a déterminé pour commencer le lendemain l’apprentissage à l'endormissement seul ( il était temps!). En plus cette soirée là, j'étais tellement remontée, tellement énervée parce rien ne marchait que j'ai craqué nerveusement : au bout d'une heure alors qu'il gigotait comme un dingue, je me suis levée en lui disant que maintenant c'était fini et qu'il restait dans son lit, Ca a été dit assez violemment et pour cause : si je suis partie, c'était pour ne pas lui faire de mal, J'étais à 2 doigts de lever la main sur lui et de le plaquer dans son lit. Bref, évidemment il s'est levé, j'étais dans un étel état que je l'ai raccompagné brutalement ( il était déjà plus de 22h00, ca faisait une heure que je galèrais...) et je lui ai dit (crié) de ne pas bouger ( enfin à ce stade là, je faisais n'importe quoi. Je crois que je lui ai fait peur, il est resté dans son lit tout calme en sanglotant, tout traumatisé. Une fois calmée de mon côté, je suis allée le voir, on a parlé de ce qui s’était passé ( enfin c'est plutôt moi qui parlait...) et après petit câlin, rebelotte, il a recommencé à être hyper excité, à sauter sur le lit, à s'allonger, à se relever... bref, recraquage mais cette fois ci je me suis littéralement effondrée en pleurant ( à bout je suis?!), j'ai essayé de dissimuler mais je n'y arrivais pas. Donc d’une voix complètement cassée mais que j’ai voulu la plus douce possible, je lui ai dit "écoute, je reviens mon doudou, tu ne te lèves pas d’accord ?" Il m’a répondu oui et…ne s’est effectivement pas levé. Je suis restée là 20 minutes dans la cuisine à repenser à tout ca, en m’interrogeant sur les proportions prises, en étant consterné par mon impuissance, mon incompétence à lui faire accepter son lit et je n’entendais rien dans la chambre. J’ai passé une tête dans l’entrebâillement et je l‘ai vu assis dans son lit, il m’attendait...il m’a dit "Moi pas levé" avec un sourire, fier de lui. Il me regardait interloqué, et me faisait plein de câlin, en me disant "Maman, je t’aime". Bref, je l’ai senti confus de voir sa maman pleurer, d’autant que c’est la 1ere fois que ca arrive ( Tiens donc, ca pleure une maman ?!!). Je ne sais pas ce qui s’est passé dans sa tête mais cela doit être un spectacle pas rassurant du tout pour les enfants puis une chose que je ne voulais pas c’était le responsabiliser à ce point et le faire culpabiliser avec du chantage affectif ( "j’ai fait de la peine à Maman parce que je ne peux pas dormir seul") donc j’ai essayé de le faire parler de ca et j’ai essayé de lui expliquer pourquoi je me suis emportée et pourquoi j’ai pleuré mais je n’ai rien pu en ressortir. Il m’a dit "fatigué maman, clair de la lune", j’ai chanté au clair de la lune et il s’est endormi dans les 5 minutes...Fin de la soirée de Lundi. 23h30.
( bon désolée du roman, ce n’est pas fini en plus !) .
Du coup, cette soirée catastrophique et mes pleurs ont été vraiment le signal pour me dire qu’il fallait que je pense quand même un peu plus à moi et que ce n’était plus possible. Il a fallu que je me rende à l’évidence que mon comportement, mes réactions lors de cette soirée ajoutés à ceux des jours précédents témoignent du fait que je suis à bout…tout simplement. Et qu’en plus de tous les soucis que j’ai en ce moment, le problème du coucher était un vrai point noir, une horreur ( ce que je ne réalisais pas avant ou ce que j’acceptais passivement.) Donc le matin et le soir au moment du repas , je lui ai dit que tout à l’heure, avant se coucher, on raconterait une histoire, on ferait un câlin et qu’après il s’endormirait seul dans son petit lit sans se lever comme le font tous les petits garçons et comme il l’a fait hier et patin et couffin...Et….c’est ce qu’on a fait ! Il a accepté que je parte après le rituel, et il ne s’est effectivement pas levé, n’a pas pleuré mais m'a appelé sans discontinuer. On s’est parlé plusieurs fois comme ça à travers les murs puis au bout d’un moment je suis allée le voir. Franchement, j’ai toujours un peu de mal à voir si c’est du cinéma ou non mais je vous assure que je l’ai senti sincèrement tout triste, tout désemparé et qu’il faisait vraiment beaucoup d’effort. Il me disait en se blottissant contre moi "moi bébé, ficile sans toi lit mio" ce qui signifie je traduis : "moi je suis un bébé, c’est difficile sans toi dans mon lit". Bon donc du coup je me suis allongée avec lui, et après quelques caresses, il s’est endormi très vite. Donc voilà. : 1ere tentative mitigée. Mais comme je suis determinée à continuer,on verra ce soir comme ca va se passer. Le truc c’est que je me dis que c’est vraiment un mauvais moment pour corriger le problème (sans compter le fait que je suis toute seule, mon conjoint ne m’aidant pas du tout bref, planqué devant la TV) : d’abord, je suis super speed donc pas suffisammment sereine pour pouvoir l’aider correctement dans ce sevrage ( parce que c’est bien de ça qu’il s’agit : un sevrage), ensuite ca arrive dans un moment de sa vie où il prend pas mal sur lui et où même si je ne le sens pas perturbé, je lui demande de faire d'autres efforts ( rentrée à la crèche dans un milieu inconnu + endormissement seul le soir : Ca fait beaucoup…). Donc voilà…bon on verra. Je me fixe cette ligne de conduite : ne pas céder mais être quand même souple. On va y aller progressivement. Ce sera surement difficile et long mais qu’est-ce qu’on va gagner en confort!
Bon ben voilà étalage total! :8-confused:
J'espère que vous allez toutes bien!
Bizz’ à toutes!