Coucou les copines,
Mon absence à l'air d'être passée fort inaperçue, mais c'est pas grave, je vous raconte quand même...
Effectivement, les bb de septembre semblent fort pressés de profiter de la météo du mois d'août. Quelle idée !!!!
Donc pour moi tout se passait bien, je recommençais à bouger un peu. J'avais même pu déposer ma liste le 19/07, et heureusement !!! Dimanche 22 dans la nuit, je me réveille en sursaut car Tom pleurait bizarrement, puis j'entends un boum, je pense qu'il est tombé de son lit et je me lève d'un bon avec mon mari pour aller voir... Il dormait comme un ange et c'était juste des chats qui se battaient dehors !!!! On retourne dormir en râlant, puis je me réveille vers 6h du mat, et là, je sens que ça coule. Merde, une nouvelle hémorragie !!!! Et effectivement, je saignais, mais c'était même fort liquide. On refile Tom a mon beau-frère et direction la mat. Là j'ai eu la chance que le médecin du ghr (grossesses à haut risque) était justement présent pour un accouchement et il m'a prise en charge de suite. Verdict: col long et bien fermé, petit hématome placentaire, mais surtout, plus de liquide amniotique. Du coup, hospitalisée en urgence, sous perf de tractocyl pour bloquer le travail éventuel et antibiotiques pour éviter toute risque infectieux. On allait essayer de tenir 48h minimum, avec un maximum prévu de 10 à 15 jours.
Me voilà donc bloquée au lit avec ma perf et ma panne (chouette alors !!!), mais quand il faut vraiment on fait l'effort, et 2 jours après comme le risque infectieux avait diminué, on décide de laisser bb au chaud tant qu'on peut. Je reste encore 2 jours sous perf mais avec autorisation wc-douche, et tout se passe bien: plus de pertes, pas de contractions, bien tranquille quoi. Le doc se demande même s'il ne va pas me laisser rentrer et laisse la décision après le w-e pour son collègue qui reprend la garde. Mais je le connaissais de ma grossesse précédente le collègue, et je me doutais qu'il ne me laisserait pas rentrer. De fait, il arrive, me dit directement que je vais rester avec eux, avis renforcé par la remplaçante de ma gynéco (qui est évidemment en vacances!!!)
Donc je reste tranquille à l'hôpital, mes hommes viennent me voir tous les soirs, j'ai peu de visite, je m'emm... à mort, mais mon kinder proftie et reste au chaud. Monitoring matin et après-midi qui montrent à chaque fois qu'il est en pleine forme. On commence même à se dire qu'à ce rythme, on va aller gentiment jusqu'à 37 semaines sans problèmes.
C'était sans compter sur je ne sais pas quoi, mais tout à coup, le dimanche 5/08, je reperds le peu de liquide que j'avais refait. J'étais alors à 35sem4j, on me remet juste la perf d'antibiotiques, mais rien d'autre, car si le travail se déclenche on laisse venir. Nuit atroce avec contractions toutes les 1/2h sur poche rompue, bref, je déguste à mort. Le matin, le monitoring montre des contractions désordonnées, injection de buscopan destiné soit à stopper tout si faux travail, soit à aider le col à s'ouvrir si accouchement en cours. Tout s'arrête, ce n'était donc pas encore pour ce jour, ouf !!
Le mardi, ma gynéco revient de vacances, pense que tout est sous contrôle et qu'on tiendra bien encore une semaine, mais 1h plus tard, changement de programme, mon risque infectieux avait augmenté et on décide de me faire la césarienne le lendemain.
J'ai donc accouché le 8.08.07 d'un magnifique petit Gilles, 49cm pour 2kg576, mais qui a été monté en néonat car il "râlait" un peu, ce qui s'est arrêté tout seul qq heures plus tard. Le problème, c'est qu'en néonat, une fois qu'on les tient, on ne les laisse plus partir. C'est donc seulement au bout de 10 jours et bien des péripéties qu'on nous a laissés rentrer à la maison.
Et me voilà maintenant rentrée depuis vendredi avec mes 3 hommes après quasiment 4 semaines d'hospitalisation. Tout se passe bien, Gilles veut bien des seins de maman et s'il réclame plus, on lui fait un petit complément, mais il s'en passe de mieux en mieux. Il est très sage et très beau et son grand frère est très content.
Pour moi qui voulait 3 ou 4 enfants, je dois me faire une raison: on s'arrêtera à 2 car j'ai eu une grosse hémorragie et mon utérus est très fragilisé. Une 3è grossesse serait donc d'office une grossesse à risques, et vu ce que j'ai vécu, je pense que 2 garçons en bonne santé c'est vraiment parfait. Et qui sait, si un jour le manque d'un 3è se fait vraiment trop sentir, on pensera à d'autres solutions pour avoir un enfant.
Bon voilà les filles, j'ai encore plein de choses à raconter, mais c'est l'heure de la tétée et Gilles me réclame.
Bisous et portez-vous bien.
Ririe
Mon absence à l'air d'être passée fort inaperçue, mais c'est pas grave, je vous raconte quand même...
Effectivement, les bb de septembre semblent fort pressés de profiter de la météo du mois d'août. Quelle idée !!!!
Donc pour moi tout se passait bien, je recommençais à bouger un peu. J'avais même pu déposer ma liste le 19/07, et heureusement !!! Dimanche 22 dans la nuit, je me réveille en sursaut car Tom pleurait bizarrement, puis j'entends un boum, je pense qu'il est tombé de son lit et je me lève d'un bon avec mon mari pour aller voir... Il dormait comme un ange et c'était juste des chats qui se battaient dehors !!!! On retourne dormir en râlant, puis je me réveille vers 6h du mat, et là, je sens que ça coule. Merde, une nouvelle hémorragie !!!! Et effectivement, je saignais, mais c'était même fort liquide. On refile Tom a mon beau-frère et direction la mat. Là j'ai eu la chance que le médecin du ghr (grossesses à haut risque) était justement présent pour un accouchement et il m'a prise en charge de suite. Verdict: col long et bien fermé, petit hématome placentaire, mais surtout, plus de liquide amniotique. Du coup, hospitalisée en urgence, sous perf de tractocyl pour bloquer le travail éventuel et antibiotiques pour éviter toute risque infectieux. On allait essayer de tenir 48h minimum, avec un maximum prévu de 10 à 15 jours.
Me voilà donc bloquée au lit avec ma perf et ma panne (chouette alors !!!), mais quand il faut vraiment on fait l'effort, et 2 jours après comme le risque infectieux avait diminué, on décide de laisser bb au chaud tant qu'on peut. Je reste encore 2 jours sous perf mais avec autorisation wc-douche, et tout se passe bien: plus de pertes, pas de contractions, bien tranquille quoi. Le doc se demande même s'il ne va pas me laisser rentrer et laisse la décision après le w-e pour son collègue qui reprend la garde. Mais je le connaissais de ma grossesse précédente le collègue, et je me doutais qu'il ne me laisserait pas rentrer. De fait, il arrive, me dit directement que je vais rester avec eux, avis renforcé par la remplaçante de ma gynéco (qui est évidemment en vacances!!!)
Donc je reste tranquille à l'hôpital, mes hommes viennent me voir tous les soirs, j'ai peu de visite, je m'emm... à mort, mais mon kinder proftie et reste au chaud. Monitoring matin et après-midi qui montrent à chaque fois qu'il est en pleine forme. On commence même à se dire qu'à ce rythme, on va aller gentiment jusqu'à 37 semaines sans problèmes.
C'était sans compter sur je ne sais pas quoi, mais tout à coup, le dimanche 5/08, je reperds le peu de liquide que j'avais refait. J'étais alors à 35sem4j, on me remet juste la perf d'antibiotiques, mais rien d'autre, car si le travail se déclenche on laisse venir. Nuit atroce avec contractions toutes les 1/2h sur poche rompue, bref, je déguste à mort. Le matin, le monitoring montre des contractions désordonnées, injection de buscopan destiné soit à stopper tout si faux travail, soit à aider le col à s'ouvrir si accouchement en cours. Tout s'arrête, ce n'était donc pas encore pour ce jour, ouf !!
Le mardi, ma gynéco revient de vacances, pense que tout est sous contrôle et qu'on tiendra bien encore une semaine, mais 1h plus tard, changement de programme, mon risque infectieux avait augmenté et on décide de me faire la césarienne le lendemain.
J'ai donc accouché le 8.08.07 d'un magnifique petit Gilles, 49cm pour 2kg576, mais qui a été monté en néonat car il "râlait" un peu, ce qui s'est arrêté tout seul qq heures plus tard. Le problème, c'est qu'en néonat, une fois qu'on les tient, on ne les laisse plus partir. C'est donc seulement au bout de 10 jours et bien des péripéties qu'on nous a laissés rentrer à la maison.
Et me voilà maintenant rentrée depuis vendredi avec mes 3 hommes après quasiment 4 semaines d'hospitalisation. Tout se passe bien, Gilles veut bien des seins de maman et s'il réclame plus, on lui fait un petit complément, mais il s'en passe de mieux en mieux. Il est très sage et très beau et son grand frère est très content.
Pour moi qui voulait 3 ou 4 enfants, je dois me faire une raison: on s'arrêtera à 2 car j'ai eu une grosse hémorragie et mon utérus est très fragilisé. Une 3è grossesse serait donc d'office une grossesse à risques, et vu ce que j'ai vécu, je pense que 2 garçons en bonne santé c'est vraiment parfait. Et qui sait, si un jour le manque d'un 3è se fait vraiment trop sentir, on pensera à d'autres solutions pour avoir un enfant.
Bon voilà les filles, j'ai encore plein de choses à raconter, mais c'est l'heure de la tétée et Gilles me réclame.
Bisous et portez-vous bien.
Ririe