( Tout ce qui est en gras c'est le texte de mon père et moi je réponds point par point en dessous de chaque item.)
Sorry
Ma chère Valérie,
pour répondre à ton petit billet d'humeur, je n'en veux à personne.
Alors pourquoi ne donnes tu pas de tes nouvelles si tu ne m'en veux pas??? Mon "petit billet d'humeur" comme tu le dis si bien, je déplore que tu n'aies pas compris que c'était l'expression d'une souffrance que tu ne sembles pas comprendre.
J'ai deux filles que j'aime sans distinction, simplement elles sont adultes et en tant que telles les relations ne se font plus "enfants/parents".
Je pensais que les enfants restaient toujours les enfants de leurs parents et que c'était les seules personnes auprès desquelles on n'était pas jugés.
Cela demande un minimum de convivialité et de politesse dans les deux sens.
Convivialité? Je ne comprends pas??? En quoi n'ai-je pas été conviviale? Politesse??? Non plus, je ne vois où je n'ai pas été polie.
Je pense que tu comprends cela, alors si tu souhaites que tout aille bien, il faudrait avoir un peu plus d'attention pour les autres.
De quelles attentions parles-tu? N'a- je pas toujours pris de tes nouvelles et été gentille avec toi? Je n'ai jamais eu d'attention pour toi? Effectivement si tu préfères voir ce que je ne fais pas plutôt que d'apprécier ce que je fais. Mais là il y a un truc qui m'échappe. Je ne vais tout de même pas te faire la liste de toutes les attentions que j'ai eues pour toi pour me justifier et te rafraîchir la mémoire.
Je t'invite donc à te poser des questions en toute honnêteté et essayer de voir si par hasard il y a des choses que tu ne fais pas.
Quelles choses? J'estime avoir toujours bien agi avec toi et avoir toujours eu beaucoup de considération (pour toi et Jacky). Si tu parles de choses "matérielles" je trouve bien dommage de juger la qualité de sa relation avec ses enfants au nombre de cadeaux reçus. Si c'est "d'autres choses" franchement je ne vois pas. J'estime que nous avons toujours eu de très bonnes relations et que tu aurais pu avoir des enfants qui ne se soucient jamais de toi ou ne se confient pas ce qui n'a jamais été mon cas. C'est bien cela le principal. Le dialogue et la communication et je ne pense pas t'en avoir privé.
Si tu n'en trouves pas, ne jalouse pas ta soeur, mais demande lui plutôt comment elle fait pour avoir de bonnes relations avec son Papa.
Je ne la jalouse pas mais tu fais malheureusement tout pour nous mettre en compétition ou nous comparer. La preuve se trouve dans ce que tu viens d'écrire.
Je ne ferai jamais comme Nathalie tout comme elle ne fera jamais comme moi puisque nous avons deux caractères différents et deux vécus bien distincts qui font que nous agissons et agirons toujours différemment. Lui demander comment elle fait pour avoir de bonnes relations avec toi?
Tu me fais rire!!! Tu es le premier à ne pas oser lui dire ce que tu penses de peur de la vexer et de ne plus voir tes petites filles, c'est toi même qui me l'a dit à plusieurs reprises et tu ne serais pas honnête de prétendre le contraire. Ce n'est pas cela que j'appelle avoir de bonnes relations franches et directes.
La vérité (et je ne pense pas en être très éloignée) c'est que tu penses avoir une dette envers elle du fait que tu t'en es moins occupée que de moi quand nous étions plus jeunes.
Dans ce monde ce n'est pas toujours "la faute des autres". Pense-y.
Je te demanderais d'y penser aussi car j'ai bien réfléchi à tout cela et honnêtement si j'avais fait une erreur je serais bien contente de pouvoir la reconnaître et m'en excuser mais ce n'est pas le cas. J'ai ma conscience pour moi, j'ai toujours été gentille. Mon seul tort, je le reconnais, c'est de ne pas agir comme tu souhaiterais que j'agisse. Tout le problème est là, tu attends quelque chose et quoique je fasse je ne te satisfais pas. Je regrette bien tout cela car moi contrairement à toi je ne t'ai jamais jugé ou reproché certaines choses qui m'ont déplu. Je t'accepte comme tu es et ne te juges pas.
Bisous.
Bisous, et dis toi bien que je ne suis pas fâchée ni en colère mais vraiment très triste de voir à quel point tu peux être dur et injuste.