On peut en dire autant dans l'autre sens !
Bayrou parlant de Royal
«Attaquer les enseignants est devenu le sport à la mode de la part de gens qui ne tiendraient pas devant les classes que nous avons aujourd'hui la moitié des vingt heures de cours qui sont requises.» (Paris, 12 novembre 2006)
«Il faut cesser de prendre les enseignants pour des boucs émissaires.» (Lille, 14 décembre 2006)
«Je n'ai pas envie de recevoir d'ordre sur [...] quel jour je dois accrocher mon drapeau à la fenêtre.» (La Réunion, 24 mars 2007)
Royal à propos de Bayrou
«Ceux qui se disent ni de droite ni de gauche n'ont-ils pas fini toujours par tomber du même côté ?» (Rennes, 20 février)
«Il est assis entre deux chaises. Je ne sais pas si vous avez essayé de rester assis entre deux chaises, ce n'est pas très confortable.» (20 avril)
«Son "ni droite, ni gauche" masque l'immobilisme le plus absolu, le refus de dire clairement quelles sont les solutions qui seront apportées aux problèmes qui se posent au pays.» (27 mars)
«La politique n'a rien à gagner dans le ramollissement des identités politiques.» (France Inter, 26 février 2007)
«Il cherche à brouiller les cartes.» (Mont-de-Marsan, 1er mars 2007)
«C'est une forme d'imposture.» (France Bleue Ile-de-France, 14 mars 2007)
Avant le premier tour :
Et maintenant :
Personnellement, je ne vois pas comment Bayrou pourrait se rallier à Royal. Il y gagnerait peut être un poste de ministre mais ce serait une redéfinition de son parti qui a toujours été à droite. Il a profité pour le premier tour de la peur que Royal sucite au sein des socialistes mais il n'est pas pour autant de gauche. D'ailleurs des personnonalités UDF comme Santini (que j'ai toujours apprécié, il a fait d'Issy les Moulineaux une ville agréable) ont depuis le début soutenu Sarkozy et d'autres se rallient maintenant.
Bayrou parlant de Royal
«Attaquer les enseignants est devenu le sport à la mode de la part de gens qui ne tiendraient pas devant les classes que nous avons aujourd'hui la moitié des vingt heures de cours qui sont requises.» (Paris, 12 novembre 2006)
«Il faut cesser de prendre les enseignants pour des boucs émissaires.» (Lille, 14 décembre 2006)
«Je n'ai pas envie de recevoir d'ordre sur [...] quel jour je dois accrocher mon drapeau à la fenêtre.» (La Réunion, 24 mars 2007)
Royal à propos de Bayrou
«Ceux qui se disent ni de droite ni de gauche n'ont-ils pas fini toujours par tomber du même côté ?» (Rennes, 20 février)
«Il est assis entre deux chaises. Je ne sais pas si vous avez essayé de rester assis entre deux chaises, ce n'est pas très confortable.» (20 avril)
«Son "ni droite, ni gauche" masque l'immobilisme le plus absolu, le refus de dire clairement quelles sont les solutions qui seront apportées aux problèmes qui se posent au pays.» (27 mars)
«La politique n'a rien à gagner dans le ramollissement des identités politiques.» (France Inter, 26 février 2007)
«Il cherche à brouiller les cartes.» (Mont-de-Marsan, 1er mars 2007)
«C'est une forme d'imposture.» (France Bleue Ile-de-France, 14 mars 2007)
Avant le premier tour :
L'appel d'une alliance Royal-Bayrou au premier tour, lancé vendredi par Michel Rocard, continue de semer le trouble au sein de la classe politique. Ce lundi, les deux intéressés ont adressé une fin de non recevoir à l'ancien Premier ministre socialiste et exclu tout rapprochement de leurs deux candidatures à l'Elysée, François Bayrou dénonçant une "alliance inimaginable" et Ségolène Royal affirmant n'avoir "rien à négocier".
Pourtant, au Parti socialiste, l'idée semble faire son chemin. Si François Hollande, Premier secrétaire du parti avait réagi immédiatement vendredi en réfutant tout alliance, d'autres personnalités de la gauche ont, elles, relayé la proposition de Michel Rocard. Ainsi, Bernard Kouchner assurait-il dans le Journal du Dimanche que la gauche "ne devait pas refuser l'alliance avec un centre rénové". Ce lundi, c'est au tour de Claude Allègre, ancien ministre socialiste d'estimer qu'une "alliance PS-UDF est tout à fait concevable" dans un entretien accordé au Parisien.
Des ralliements qui en font bondir certains à gauche. Noël Mamère a qualifié ce lundi de "chimère politique" la proposition défendue par Michel Rocard, alors que Laurent Fabius a "totalement exclu" une alliance. L'ex rival de Ségolène Royal à l'investiture du Ps pour la présidentielle a dénoncé un raisonnement "bizarre qui consiste à dire: pour battre la droite, il faut voter à droite", conscient de la tentation pour certains électeurs de gauche du vote Bayrou.
Pourtant, au Parti socialiste, l'idée semble faire son chemin. Si François Hollande, Premier secrétaire du parti avait réagi immédiatement vendredi en réfutant tout alliance, d'autres personnalités de la gauche ont, elles, relayé la proposition de Michel Rocard. Ainsi, Bernard Kouchner assurait-il dans le Journal du Dimanche que la gauche "ne devait pas refuser l'alliance avec un centre rénové". Ce lundi, c'est au tour de Claude Allègre, ancien ministre socialiste d'estimer qu'une "alliance PS-UDF est tout à fait concevable" dans un entretien accordé au Parisien.
Des ralliements qui en font bondir certains à gauche. Noël Mamère a qualifié ce lundi de "chimère politique" la proposition défendue par Michel Rocard, alors que Laurent Fabius a "totalement exclu" une alliance. L'ex rival de Ségolène Royal à l'investiture du Ps pour la présidentielle a dénoncé un raisonnement "bizarre qui consiste à dire: pour battre la droite, il faut voter à droite", conscient de la tentation pour certains électeurs de gauche du vote Bayrou.
Il apparaît douteux que les électeurs de l’UDF souhaitent un ticket qui irait de BESANCENOT à BAYROU… En effet, les électeurs du centre ont été déçus par une gauche incapable de comprendre la logique de l’entreprise, de promouvoir le travail tout en garantissant les droits sociaux des travailleurs. Cette gauche n’existe plus et l’alternative ne se trouve pas dans les valises de l’extrême gauche.
Ségolène ROYAL ne gagne rien à se tourner vers les extrémistes de son camp. Les Français en ont assez des blocages, des verrous sur le monde de l’entreprise et de l’emploi. Ségolène ROYAL pourra t-elle nous garantir un service public minimum, une réforme des services de l’emploi, un allègement de charges sur les entreprises… Non, car camarades Arlette, José, Olivier, Marie-George feront le nécessaire pour l’en dissuader. Une victoire de Ségolène ROYAL rimerait avec retour d’une gauche dure et éloignée des réalités de notre monde.
Ségolène ROYAL ne gagne rien à se tourner vers les extrémistes de son camp. Les Français en ont assez des blocages, des verrous sur le monde de l’entreprise et de l’emploi. Ségolène ROYAL pourra t-elle nous garantir un service public minimum, une réforme des services de l’emploi, un allègement de charges sur les entreprises… Non, car camarades Arlette, José, Olivier, Marie-George feront le nécessaire pour l’en dissuader. Une victoire de Ségolène ROYAL rimerait avec retour d’une gauche dure et éloignée des réalités de notre monde.
Ségolène Royal, représentante d’une gauche qui n’a pas su se moderniser, toujours convaincue qu’il suffit de jeter de l’argent sur les problèmes pour les résoudre, n’a pas grand-chose pour séduire les libéraux, sinon peut-être quelques vagues promesses de réformes institutionnelles, tenues du bout des lèvres pour appâter les électeurs de François Bayrou.
Personnellement, je ne vois pas comment Bayrou pourrait se rallier à Royal. Il y gagnerait peut être un poste de ministre mais ce serait une redéfinition de son parti qui a toujours été à droite. Il a profité pour le premier tour de la peur que Royal sucite au sein des socialistes mais il n'est pas pour autant de gauche. D'ailleurs des personnonalités UDF comme Santini (que j'ai toujours apprécié, il a fait d'Issy les Moulineaux une ville agréable) ont depuis le début soutenu Sarkozy et d'autres se rallient maintenant.