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ELECTIONS PRESIDENTILLES Bis.

Pour qui allez vous voter dimanche 22 avril 2007?

  • Sarko

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  • Bayrou

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  • Le Pen

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  • Bové

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  • Autre

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  • Je voterai BLANC

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  • Je ne voterai PAS

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  • Je ne sais pas

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  • Total de votants
    201
S

sydney

Guest
tu n'as pas entendu ça depusi x années que le déficit de la ssécu, abysssal à un moment a été comblé pendant que Martine Aubry était au gvt ... je ne pensais pas que ça c'était contesté par qui que ce soit ....
mais bon , je vais essayer de trouver une source comme le figaro ..; ça ira ?
 

Mumu

Moderator
Membre du personnel
Sydney, je n'ai jamais dit que la crise était finie ou les immigrés mieux protégés.

Je dis simplement qu'avec Ségo, si elle fait pareil que dans sa région, ce sera pire.

Et à force de trouver des excuses même aux pires pourris, simplement parce qu'ils sont bronzés, cela ne fera qu'exacerber le racisme ambiant, des gens qui en auront marre de voir qu'on fait deux poids deux mesures selon la couleur ou le milieu social (j'en connais des exemples très proches, où on a l'impression très nette qu'il suffit d'être noir pour avoir toutes les excuses aux pires c....ies).

Alors que Sarko, en prenant le problème à la base, peut donner au moins l'impression (même si rien ne garantit qu'il le fera, je te l'accorde) que son ministère de l'immigration va gérer ça, et que donc les gens n'auront plus l'impression d'une invasion impossible à gérer. Ca peut calmer ceux qui votent facho uniquement par peur.
 

pimprenelle57

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Des extraits de discours de Bayrou :


François BAYROU contre Nicolas SARKOZY





Discours du 18 avril 2007 à Paris (POPB Bercy)

Nicolas SARKOZY a déclaré, ce matin : "François Bayrou est à Gauche" et on sent qu'en prononçant cette phrase, il y a, chez lui, comme une vraie insulte. C'est presque comme s'il avait dit que j'étais un immigré, que j'égorge les moutons dans ma baignoire ou que je suis un pervers génétique.

Cela me fait plaisir de ne pas recevoir le label de la Droite à la mode SARKOZY, car elle est le contraire de ce que j'ai cru et voulu toute ma vie.

Je veux vous dire que je ne suis pas assuré que, si, à ce moment [de la guerre en Irak], Nicolas SARKOZY avait été Président de la République, la France aurait eu l'attitude qui a été la sienne. Je suis persuadé qu'elle aurait été du côté de Tony Blair, du côté de José Maria Aznar et du côté de Berlusconi, puisqu'il a été leur ami.


Discours du 16 avril 2007 à Lyon (Palais des Sports)

La société que nous présente Nicolas SARKOZY, est une société qui se caractérise par sa dureté, une société dans laquelle ceux favorisés par la naissance ou par la situation ont toutes latitude de transmettre aux générations qui viennent, qu'elles aient du mérite ou pas, les fortunes acquises, une société dans laquelle le bouclier fiscal est décidé pour exonérer les plus riches d'un certain nombre de contributions fiscales dont on va laisser la charge aux classes moyennes.

Je n'aime pas une société dans laquelle on laisse entendre que tout est décidé à la naissance ou avant la naissance dans le patrimoine génétique des uns ou des autres, parce que cette société-là conduit inéluctablement à une idée que Nicolas SARKOZY avait déjà présentée quand il était ministre de l'Intérieur : la tentative de repérer les petits-enfants prédélinquants dès trois ans.

Vous aurez beau mettre tous les douaniers, tous les policiers, tout les charters, toutes les murailles, tous les grillages que vous vous voudrez, tant que vous n'aurez pas rééquilibré l'extrême misère et l'extrême richesse, les pauvres viendront chez les riches.


Interview du 16 avril 2007 sur France 2 (Question ouverte)

Il faut écarter un projet de société violent, qui ne correspond pas à ce que beaucoup de Français, y compris de droite, y compris de l’UMP, veulent pour la France. Le projet de société de Nicolas SARKOZY ne ressemble pas à ce qu’est le projet de société de la France républicaine.

La manière dont Nicolas SARKOZY a fait sortir un certain nombre de thèmes et de détestations, un certain nombre d’idées qui n’avaient jamais été envisagées dans une campagne électorale, ceci est une dérive pour la France.

C’est très bien de vouloir réduire les électeurs de Jean-Marie LE PEN, mais seulement si en même temps on réduit les idées de Jean-Marie LE PEN. Or Nicolas SARKOZY veut réduire les électeurs de Jean-Marie LE PEN, mais en multipliant les idées de l’extrême droite, en les validant.

Si vous dressez les Français les uns contre les autres pendant la campagne, après vous ne pourrez plus cicatriser les blessures que vous aurez créées. Voilà pourquoi je suis en confrontation avec Nicolas SARKOZY. Son projet est un projet très dur où, au fond, le pouvoir est en épreuve de force permanente avec une grande partie de la société.


Discours du 5 avril 2007 à Agen

Quand vous excitez ainsi des sentiments anti-immigration, oh, il n'y a pas de mal à les faire flamber. C'est tellement plus facile de faire flamber les sentiments de détestation que les sentiments de compréhension.


Discours du 2 avril 2007 à Reims

Je ne suis pas de ceux qui prétendent que c'est facile de mener une politique de sécurité. J'ai toujours pensé que c'était difficile, mais, ce que je n'aime pas, ce sont les rodomontades de ceux qui, ayant la charge de ce difficile secteur, considèrent qu'ils peuvent publier des communiqués de victoire et expliquer à tout le monde que le travail a été fait et que les choses ont profondément changé.

Je pense qu'il faut éviter de faire monter les tensions, de faire monter les affrontements entre les différentes catégories de Français. Je pense que les peuples sont très fragiles et très sensibles à cela. C'est très facile de pousser les peuples vers des sentiments primaires, des sentiments de rejet.


Interview du 28 mars 2007 sur la Chaîne Parlementaire

La méthode de Nicolas SARKOZY de passer par un mini-traité pour relancer l’Europe, cela va fragiliser l’Europe, car on la laissera entre les mains d’un monde de technocrates qui ne parlent pas la même langue que les gens.

Depuis que Nicolas SARKOZY est ministre de l’intérieur, la police est devenue uniquement une force de répression ; et toute sa politique a été fondée sur des opérations médiatiques coup de poing.


Interview sur France 2 le 19 mars 2007 (Question Ouverte)

L’UMP avait promis de faire la tolérance zéro en matière de sécurité. Y sont-ils arrivés, alors qu’ils ont tous les pouvoirs depuis 5 ans ? Même chose pour les zones de non droit, que l’on avait promis de supprimer. Elles sont à présent si nombreuses que les forces de l’ordre n’ont pas le droit d’y entrer, ni même le ministre de l’intérieur.


Interview sur RTL le 11 mars 2007 (Grand Jury)

Je ne suis pas d’accord avec ce raisonnement mécaniste consistant à ne pas remplacer 1 fonctionnaire sur 2, car cette promesse répétée de la droite à chaque élection n’est pas tenable, en particulier dans l’Education nationale, l’Université, la Justice.
 

pimprenelle57

Well-Known Member
Comment Eric BESSON peut-il se regarder en face ?



Eric BESSON a écrit un ouvrage qui s’intitule « Les inquiétantes ruptures de Nicolas Sarkozy », paru le 10 janvier 2007 et toujours disponible sur Internet : http://hebdo.parti-socialiste.fr/2007/01/10/347/


En voici trois extraits :



1-
« Ce que cet ouvrage cherche à démontrer est que non seulement, ne lui en déplaise, Nicolas Sarkozy est bien « libéral, atlantiste et communautariste » mais qu’il est devenu une sorte de filiale française de la Bush Cie, un néo conservateur américain à passeport français. »



2-
« Ce « sarko-show » est une arme de dissimulation massive, car celui qui ne cesse de prétendre vouloir « être jugé sur ses résultats » n’a pas son pareil pour masquer les piètres bilans de son action. »



3-
« C’est une évidence. Nicolas Sarkozy ne croit pas au « modèle républicain » d’intégration. De ses lacunes ou de ses échecs –malheureusement incontestables– il veut profiter pour non pas réformer ce « modèle », pour le rendre plus efficace, mais pour le démanteler. On verra plus loin, citations précises à l’appui, en dépit de ses dénégations récentes que le modèle que le patron de l’UMP a en tête est communautariste et confessionnel. »
 

pimprenelle57

Well-Known Member
15 CITATIONS DE FRANCOIS BAYROU SUR NICOLAS SARLOZY

Vision de la société
« Son projet de société est l'opposé du mien ». ( 8 avril 2007, JDD)
« Nicolas Sarkozy incarne une société violente qui oppose les citoyens les uns aux autres. Une société d'autant plus violente qu'il en vient à penser que c'est à la naissance que tout est joué, thèse totalement anti-scientifique et anti-humaniste. En disant cela, Sarkozy remet en cause les valeurs communes autour desquelles a été construite la société française. » (8 avril 2007, JDD)
« Constamment chez Nicolas Sarkozy il y a cette manière d'opposer deux France », « Electoralement je ne peux pas lui donner tort. On sait très bien qu'il y a beaucoup de points à gagner dès l'instant où on se met à dresser les gens les uns contre les autres. Ca flambe, c'est un aliment électoral très important mais ce n'est pas mon choix » (Agen 6 avril 2007)
Pédophilie
« Une seule polémique me paraît très grave, car elle touche aux fondamentaux de notre société : c'est celle que Sarkozy agite en prétendant que tout est joué à la naissance, la perversité comme le suicide. C'est une vision du monde qui fait peur. Le pire, c'est qu'il le pense vraiment. » (avril 2007)
« Ce sont des propos graves et glaçants »

Connivence avec les médias et les grands patrons
«Ce qui me frappe, c'est la ressemblance de ses projets avec ceux de José Maria Aznar ou de Berlusconi» (août 2006)
« Je vais lui faire une confidence : c'est plus formateur (...) de savoir comme il est difficile d'assumer les fins de mois, (…) de rencontrer en sortant de chez soi autre chose que les milliardaires du CAC 40 et les vedettes du showbiz » (Zénith 21 mars 2007)
«Je suis infiniment choqué par ce que j'apprends, à savoir que l'émission [«J'ai une question à vous poser» (TF1)] est organisée par les amis, les copains, les proches, les salariés de l'UMP» (février 2007)
Il a dénoncé chez Sarkozy « une grande connivence avec les puissances d'argent (...) et la mise en scène de confrontations dures dans la société» (août 2006)

Immigration/ Lepénisation
« Lorsqu'il s'agit de faire dériver le camp républicain vers des mots, des phrases, des affirmations, des comportements qui sont en réalité ceux de l'extrême droite, là je trouve qu'il y a une chose inquiétante pour la démocratie française » (16 avril)
« Il y a des choses que l'histoire devrait nous interdire de remettre sur la table, comme de mélanger l'immigration et l'identité nationale » (5 mars 2007, Nouvel Obs)

Utilisation des moyens de l'Etat à des fins personnelles
Maintien de Nicolas Sarkozy au Ministère de l'Intérieur : « Je trouve que cette décision n'est pas normale. Pour deux raisons : les moyens de l'Etat vont être mélangés avec la campagne électorale et le ministre de l'intérieur est celui qui est chargé d'organiser les élections. Il est choquant qu'on puisse être à la fois l'organisateur et le candidat aux élections. » (21 mars 2007).
Cette affaire (scooter/ ADN) montre que « nous vivons dans la France des deux poids, deux mesures ». (21 février 2007)

Sécurité
« Que l'homme qui a été ministre de l'Intérieur pendant cinq ans ait tout le mal du monde à se rendre en banlieue – même à la Croix- Rousse ! – prouve bien qu'on est dans une situation d'extrême tension ». (Métro 12 avril 2007)
« On ne peut pas assurer l'ordre et la sécurité en faisant monter les tensions ».