Bon, j'ai de l'avance : voilà ce que l'UMP a retenu du passage de Ségo en Poitou Charente :
L’UMP dresse un bilan catastrophique de la gestion socialiste de 20 des 22 régions françaises dans un "livre noir" présenté mardi pour alerter les électeurs sur les résultats de Ségolène Royal et de ses amis.
"Augmentation massive" des impôts régionaux, "explosion des dépenses de fonctionnement au détriment de l’investissement" : ce "livre noir" de 144 pages, qui fait suite à un premier ouvrage présenté en 2004, vise évidemment Ségolène Royal. La candidate socialiste, présidente de la région Poitou-Charentes depuis 2004, veut en effet "s’appuyer sur les régions qui marchent pour faire marcher la France".
Premier constat fait par l’UMP : les impôts régionaux (taxe professionnelle, taxe foncière, taxe sur les cartes grises) ont augmenté de "plus de 35%" depuis 2004 en moyenne, selon le document, réalisé à partir des budgets et des comptes administratifs des régions.
Les amis de Nicolas Sarkozy réfutent l’argument avancé par les socialistes pour justifier ces hausses, celui des nouvelles compétences transférées par l’Etat aux régions en 2005 à la suite des lois Raffarin de décentralisation. Ils font valoir que les augmentations d’impôts ont été réalisées avant les transferts de compétences et qu’elles ne sont pas homogènes d’une région à l’autre. L’Alsace et la Corse, seules régions gérées par la droite, n’ont augmenté leurs impôts que de 7,5%, selon Roger Karoutchi, président du groupe UMP au conseil régional d’Ile-de-France.
Ce "matraquage fiscal" a servi à financer des dépenses de fonctionnement au détriment de l’investissement, selon l’UMP. "Ségolène Royal dit que sa priorité c’est l’éducation, mais chez elle les crédits en faveur des lycées, des centres de formation des apprentis et de la formation professionnelle sont en baisse", a affirmé M. Karoutchi lors d’une conférence de presse avec huit présidents de groupes UMP dans des conseils régionaux. Dans le même temps, les dépenses de personnel ont augmenté de "plus de 57% en trois ans" en Poitou-Charentes, selon l’UMP.
Le "livre noir" note par ailleurs que "près de 24%" des subventions du Fonds régional d’intervention locale (FRIL) créé par Mme Royal sont destinées à la circonscription de la présidente, qui ne représente que 5,3% des habitants de la région.
"Derrière son sourire, il y a quelqu’un qui dissimule", a accusé Elisabeth Morin, battue en 2004 par Mme Royal. Elle a pris l’exemple de sa Renault Velsatis de fonction, cachée sous une bâche par la nouvelle présidente malgré une promesse de s’en débarrasser et remplacée par "une Laguna, un Espace et un cabriolet".
"C’est un avertissement que nous adressons aux Français", a expliqué le porte-parole de l’UMP Luc Chatel. "C’est un petit peu avant l’heure ce que ferait Mme Royal si elle était désignée présidente de la République"...
MM. Chatel et Karoutchi se sont inquiétés de la nouvelle régionalisation promise par la candidate socialiste, qui annonce un "printemps des territoires". "Le printemps des territoires, ce n’est pas le printemps des Français, c’est plutôt l’automne ou l’hiver de leur portefeuille", a accusé le second.
"Augmentation massive" des impôts régionaux, "explosion des dépenses de fonctionnement au détriment de l’investissement" : ce "livre noir" de 144 pages, qui fait suite à un premier ouvrage présenté en 2004, vise évidemment Ségolène Royal. La candidate socialiste, présidente de la région Poitou-Charentes depuis 2004, veut en effet "s’appuyer sur les régions qui marchent pour faire marcher la France".
Premier constat fait par l’UMP : les impôts régionaux (taxe professionnelle, taxe foncière, taxe sur les cartes grises) ont augmenté de "plus de 35%" depuis 2004 en moyenne, selon le document, réalisé à partir des budgets et des comptes administratifs des régions.
Les amis de Nicolas Sarkozy réfutent l’argument avancé par les socialistes pour justifier ces hausses, celui des nouvelles compétences transférées par l’Etat aux régions en 2005 à la suite des lois Raffarin de décentralisation. Ils font valoir que les augmentations d’impôts ont été réalisées avant les transferts de compétences et qu’elles ne sont pas homogènes d’une région à l’autre. L’Alsace et la Corse, seules régions gérées par la droite, n’ont augmenté leurs impôts que de 7,5%, selon Roger Karoutchi, président du groupe UMP au conseil régional d’Ile-de-France.
Ce "matraquage fiscal" a servi à financer des dépenses de fonctionnement au détriment de l’investissement, selon l’UMP. "Ségolène Royal dit que sa priorité c’est l’éducation, mais chez elle les crédits en faveur des lycées, des centres de formation des apprentis et de la formation professionnelle sont en baisse", a affirmé M. Karoutchi lors d’une conférence de presse avec huit présidents de groupes UMP dans des conseils régionaux. Dans le même temps, les dépenses de personnel ont augmenté de "plus de 57% en trois ans" en Poitou-Charentes, selon l’UMP.
Le "livre noir" note par ailleurs que "près de 24%" des subventions du Fonds régional d’intervention locale (FRIL) créé par Mme Royal sont destinées à la circonscription de la présidente, qui ne représente que 5,3% des habitants de la région.
"Derrière son sourire, il y a quelqu’un qui dissimule", a accusé Elisabeth Morin, battue en 2004 par Mme Royal. Elle a pris l’exemple de sa Renault Velsatis de fonction, cachée sous une bâche par la nouvelle présidente malgré une promesse de s’en débarrasser et remplacée par "une Laguna, un Espace et un cabriolet".
"C’est un avertissement que nous adressons aux Français", a expliqué le porte-parole de l’UMP Luc Chatel. "C’est un petit peu avant l’heure ce que ferait Mme Royal si elle était désignée présidente de la République"...
MM. Chatel et Karoutchi se sont inquiétés de la nouvelle régionalisation promise par la candidate socialiste, qui annonce un "printemps des territoires". "Le printemps des territoires, ce n’est pas le printemps des Français, c’est plutôt l’automne ou l’hiver de leur portefeuille", a accusé le second.