Bonjour Manina; merci pour tes messages.
Tu sais, il est vrai que j'ai des éléments objectifs sur lesquels je peux me raccrocher, comme il est dit : "à la réalité" (pour reprendre cette expression, qui par ailleurs est très juste je trouve).
En fait, c'est comme si mon ex arrivait à me "polluer" l'esprit et m’empêchait d'être objectif. Parce-qu’elle m'a tellement menti sur tellement de chose que je me demande après coup : "jusqu'à où elle est allé dans ses mensonges ?" ou encore "mais jusqu'où est-elle capable d'aller ?".
Et crois moi s'il te plait, je n'exagère pas le moindre du monde. Quand on se fréquentait, j'avais repéré à plusieurs reprises des incohérences et des petits mensonges, mais bon, je me disais que " je ne ferai pas ma vie avec ", je passais outre ces petits mensonges... C'est que très très tard (après notre rupture) que j'ai découvert le "poteau rose".
Elle se disait enseignante comme moi : faux
Son ex la battait : honteusement faux
Elle joue du piano comme moi : faux et archi faux
J'en passe et des meilleurs...
En fait, j'ai fréquenté une personne que je ne connais pas du tout, et ça me fait terriblement flipper...
Cela, plus l'annonce de sa grossesse 3 mois après notre rupture... Cela me parait louche et flippant.
A cela ajoutez la possible erreur médicale et / ou le fait qu'elle eusse eu l’intelligence de berner un gynéco...
J'ai tellement été un âne, j'ai tellement "rien vu" ou "refuser de voir" que j'en flippe après coup....
Objectivement, je t'accorde à toi ainsi qu'à toutes ces autres âmes bienveillantes qui m'ont répondu ici un fort crédit sur le plan médical. Tout ce que vous me dites est sensé et médicalement vrai.
Franchement, mon ex aurait été une personne auquel j'eu accordé plus de confiance; elle m'aurait moins menti; et bien je ne serai pas dans cet état.
Les éléments objectifs médicales se veulent rassurant. Mais quand je repense à mon ex... à tout ces mensonges... Je me dis "mais qui me dit qu'elle n'est pas encore entrain de me pipoter la goule..." Alors, certes elle m'envoie des papiers et elle me dit des choses... Mais comme je lui ai dit : " comment veux tu que maintenant je te fasse confiance après tout ce qui s'est passé ? après tout ces mensonges..."
Encore une fois, je ne suis pas le meilleur des hommes sur terre, mais "un enfant", qu'elle que soit la personne que tu es... bah ça reste un enfant... une vie... c'est pas un jeu...
Comme vous venez de le lire, il y'a une composante relationnelle et interpersonnelle dans l’angoisse qui m'anime.
Je suis rassuré de la voir encore enceinte aujourd'hui à 41 SA pile poil. Elle ne peut pas mentir sur ça...
Ma recherche de "preuve indubitable" est effectivement nourri par la confiance toute relative que je porte en la médecine ainsi qu'en leurs praticiens, mais également, comme vous venez d'en prendre connaissance, par l'absence de confiance que je porte à mon ex. Je pense que cet élément, dont vous avez maintenant conscience, pèse pour 60% dans le fardeau de l’angoisse qui me bouffe.