La foi chacun la porte en son coeur, et quel que soit le nom qu'on lui donne ou le Dieu à qui elle s'adresse, elle ne peut que nous porter et nous enrichir. Nous avons tous besoin à un moment ou à un autre de nous tourner vers une essence supérieure, une autorité absolue qui même si on ne sait ni la nommer ni la définir, nous semble d'une sagesse et d'une constance inébranlables. J'ai été moi aussi baptisée et j'ai fait catéchisme et communion. Je me suis mariée à l'église la première fois, bien sûr impossible la seconde, mais comme mon deuxième et dernier mari n'est pas d'une famille croyante (c'est même tout l'inverse) je ne crois pas qu'on l'aurait fait de toute manière. Néanmoins, et même si aucun de mes enfants n'est baptisé, la foi est en moi. Je crois en quelque chose, je ne Lui donne pas de nom, ne me sens proche d'aucune religion en particulier mais de toutes en général. Je pense que la paix et la joie qu'apporte la foi, comme le bien être de parfois juste s'asseoir dans une église déserte pour se recueillir, penser et prier, sont inestimables. De quoi ririons nous donc ? Effectivement si le bien et le mal avaient un peu plus de place dans l'éducation des enfants, peut-être les adultes qu'ils deviennent penseraient ils plus aux autres. Ici en Moselle, l'enseignement religieux fait encore partie des cours à l'école, ainsi qu'en Alsace. Libre à chacun de laisser son enfant y assister ou pas. Thomas en a bénéficié, et ça le travaille beaucoup. Les suivants non puisque nous avons changé de département, et parfois je le déplore. Mais je tente sans parler de religion de leur enseigner les préceptes que j'ai moi-même appris parce que je pense que c'est essentiel. Maintenant, il est clair que m'asseoir le soir dans mon lit et prier me fait autant de bien. Ton église est dans ton coeur India, ne l'oublie pas.