le droit des pères | Page 2 | Femiboard: Grossesse
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le droit des pères

#6
Je réponds à ton message tout de meme inquiet paprika

Comme je l'ai raconté, je suis "papa" d'un enfant désiré par la maman et moi, depuis la naissance de ma fille je l'ai vu 4 heures elle a 7 mois, on m'a dit tu l'a verra 1 fois par mois 1 h, j'ai accepter, aprés on demandé de ne plus revenir car la maman déprimait quand je voyais ma fille, j'ai encore accepté, mais aujourd'hui je dis NON ca suffit, je souhaite m'en occuper pleinement depuis le début de sa grossesse, mais voila la maman n'a pas confiance en moi? pourquoi je crois qu'elle a peur que j'approche notre fille, je n'ai pas été violent pour autant mais pour elle je ne suis pas l'homme de sa vie ?
Tu dis qu'on ne peut pas modifier la nature avec des lois, mais une femme peut aussi avoir des troubles, alors de quelle droit on parle, celui des enfants ?, je ne saurai jamais ce que c'est de porter un enfant, alors les hommes sont condannés à quoi, a ne jamais évolué ? Les cas que tu signale ne sont pas une généralité, oui pour le respect des femmes et des hommes aussi.

L'éducation certainement, c'est surement par la qu'il faut commencer, mais il y a d'autres problemes.

Hervé
 
#7
Le sujet est, je vois, très sensible, je m'en doutais un peu. Mon souhait, ou plutôt mon idéal, serait en fait que les jeunes hommes et les jeunes femmes soit responsables de leurs actes, y compris dans les relations sexuelles, mais c'est peut être un voeux pieux.

Après qu'on ait signifié clairement qui est le père et qui est la mère de l'enfant qui nait, à chacun de trouver sa place ou d'en inventer une ; chaque père et mère d'un enfant est original et chaque parentalité est différente d'une autre, même au sein d'un même couple, on est d'accord , non ?

Peut être qu'une loi ce n'est pas la panacée, je le reconnais, je ne sais pas trop ce qu'il faudrait faire. Mais quand je lis toutes vos histoires particulières, je me dis qu'elles sont justement particulières et qu'une histoire d'amour, c'est tout sauf objectif. Et un enfant nait quand même souvent d'une histoire d'amour. Ca rend le débat passionné.

Petit rappel, tout de même à Fanouche à propos du "pouvoir" des mères sur le choix ou non de poursuivre une grossesse : c'est bien le seul "pouvoir" qu'on ne peut pas leur enlever. Ca fait du mal d'entendre ca . J'ai travaillé dans une maternité et j'ai donc vu plusieurs fois des femmes avorter. Je n'en ai vu aucune le faire avec plaisir et c'est une souffrance que je ne souhaites à personne. Ne vous en prenez pas à celles-là, plaignez les plutôt, les femmes qui avortent, en dehors de quelques cas psy très rares, gardent cette blessure toute leur vie. Et les hommes ont bien de la chance d'échapper à ça. Je ne souhaites à personne d'avoir ce choix à faire.

Je reconnais que je suis un peu passionnée sur ce sujet, pourtant, je n'ai moi même jamais avorté, mais j'en ai vu beaucoup de ces femmes qui paradaient en disant que ça allait, que ce n'était pas grave, mais quand vous leur parlez, elles fondent facilement en larmes et je sais qu'elles n'oublient jamais leur geste, ce n'est pas anodin et elles le savent.

J'espère que vous comprendrez mon indignation...
Connaissez vous quelques femmes dans ces cas là les filles ?

A plus...
Isa
 
#8
Bonjour Isabeau,
Je suis tout à fait d'accord avec toi au sujet de l'avortement. C'est vraiment la pire des choses et je parle en connaissance de cause. Même si l'on sait que le décision nous appartient et qu'elle est dans la situation précise le seul moyen, on ne s'en remet jamais. Je ne parle même pas de la culpabilité et de cette satanée foi judéo-chrétienne. Je sais que certaines pourront être choquées de ce que je dis, surtout si cela fait longtemps qu'elles essaient d'avoir des enfants, mais on ne se sent jamais aussi seule que dans une telle situation.
Finalement, on sera toujours seules à devoir affronter cela et vous me direz c'est normal, c'est ton choix. Mais qui sait ce qui amène les femmes à prendre cette terrible décision.
On ne va pas avorter comme on va se faire mettre un stérilet et on aimerait pour expier cett horrible acte, souffrir physiquement par la suite et en fait, rien.
On se réveille c'est terminé, on est vide, on est seule et on portera ce fardeau toute sa vie, même si l'on sait que c'était le mieux. excusez-moi pour le mieux, mais c'est le mot qui correspond à ce genre de situations.
Tu vois Isabeau, en parlant du droit des pères, tu as soulevé un autre soucis de la vie de femmes, que les hommes acceptent très facilement, car c'est souvent en cas de refus de leur part de la grossesse de leur compagne, une solution radicale, peu risquée et tellement simple pour eux.
S'ils savaient le poids qu'on se traine par la suite. Bref...
Mapie
 
#9
Pour atome
Je suis bien malheureusement obligée d'acquiescer ; voilà une dérive dans l'autre sens. Mais les lois devraient pouvoir te permettre de voir ton enfant tout de même, non ? Si tu as reconnu ta fille, tu as en principe la possibilité d'obtenir une garde alternée. Je reconnais que les droits accordés à la maman, par rapport à ceux accordés au papa dans les cas "normaux" sont bien étendus, voire même abusifs. Bon courage en tous les cas et sache que je compatis bien à ce malheur...
 
#10
Je te réponds chère paprika et a toutes les mamans de ce forum et je ne juge personne.
Sache seulement oui j'ai reconnu ma fille, j'ai toujours voulu m'en occuper, l'aimer la maman ne veux pas par vengeance, pour tant c'est elle qui ma quitté au bout d'a peine 2 mois de relations, bref aujourd'hui je remonte la pente et la mauvaise foi, la sournoisie ne me feront pas fléchir, mon bibou ale droit de m'aimer et moi aussi que sa plaise ou non a la maman, je n'ai pas de haine mais de l'ignorence.

Merci, mais je cherche des réponses à mes tracas de papa ou du moins de futur papa meme si ma fille est née.