Merci Ema pour ta réponse.
Ne pensez-vous pas que vous pourriez vous "mobiliser" dans votre région, dans votre hôpital, par exemple avec vos gynécos, vos pédiatres afin de faire comprendre à ses chirurgiens que c'est "méga ultra" important le premier contact???
Je suis vraiment décue par cette façon de faire, on se croirait encore au temps du moyen-âge... on des humains b...l pas des poules pondeuses ou des animaux.
Il devrait adapter des salles d'op avec des chaufferettes pour les bébés, un endroit proche de la tête de la maman afin de faire les premiers soins en visu de la maman, au besoin mettre bébé dans une couveuse près de maman pendant qu'elle est recousue, cela ne prend pas des lustres non plus!!!
J'aurais également trouvé impensable, ignoble (enfin tous les qualificatifs négatifs possibles) de me séparer de ma fille ne fut-ce qu'une minute, je l'ai suivie pour aller faire ses pds ou sa radio des intestins.
Je n'ai pas eu de césarienne, j'ai sorti ma fille, je l'ai mise sur moi elle m'a regardée droit dans les yeux et ce souvenir est impérissable pour le papa comme pour moi.
On me l'a prise 5 min pour faire les premiers soins (vitam, test d'apgar, aspiration car avalé liquide amniotique, habillage, bain le lendemain dans la chambre) mais ces soins étaient fait à 2 m de moi, en présence du papa et pendant ce temps j'ai eu mes points de suture de l'épisio et de l'éraflure.
Dès que j'étais prête, on m'a tranférée dans mon lit vers ma chambre avec bébé dans mes bras et nous sommes restés seuls à trois pour la première tétée.
En repensant à vos expérience je me dis que mon hôpital a une très bonne mentalité à ce niveau, ils ont créé une nouvelle mater depuis 5-6 ans environ et tout y est fait pour rassurer la maman (par exemple mes cours d'haptonomie se donnait dans la salle d'accouchement elle-même afin d'être familiarisée avec les lieux).
Je n'imaginerais pas devoir subir vos accouchements, je crois que je ferais un scandale (et vos hommes ils l'ont ressenti comment cette mise à l'écart???), on dirait vraiment que vous êtes traités comme un numéro, une pathologie... ils font leur "boulot" càd avoir une maman et un enfant en bonne santé, le reste peu importe mais la santé n'est pas que physique...
Je comprends maintenant beaucoup mieux votre mal-être vis-à-vis des césariennes.
Bon je sais je suis une utopiste aussi... je pense pas réellement que quelques plaintes ou même suggestions peuvent changer une mentalité de médecin ou de chirurgien (y'en a vraiment des cons... devraient avoir des cours de psychologie intensive durant leurs longues années d'études) mais qui ne fait rien ne change rien non plus... peut-être pourriez-vous plus mobiliser les sages-femmes vu qu'elles sont plus "spectatrices" durant une césarienne, elles devraient vous "commenter" votre accouchement comme Anouk semble l'expliquer (note pour Anouk, tu dois être géniale).
Je vous souhaite bon courage pour l'avenir.
Gros bisous les filles.
Nancy
Ne pensez-vous pas que vous pourriez vous "mobiliser" dans votre région, dans votre hôpital, par exemple avec vos gynécos, vos pédiatres afin de faire comprendre à ses chirurgiens que c'est "méga ultra" important le premier contact???
Je suis vraiment décue par cette façon de faire, on se croirait encore au temps du moyen-âge... on des humains b...l pas des poules pondeuses ou des animaux.
Il devrait adapter des salles d'op avec des chaufferettes pour les bébés, un endroit proche de la tête de la maman afin de faire les premiers soins en visu de la maman, au besoin mettre bébé dans une couveuse près de maman pendant qu'elle est recousue, cela ne prend pas des lustres non plus!!!
J'aurais également trouvé impensable, ignoble (enfin tous les qualificatifs négatifs possibles) de me séparer de ma fille ne fut-ce qu'une minute, je l'ai suivie pour aller faire ses pds ou sa radio des intestins.
Je n'ai pas eu de césarienne, j'ai sorti ma fille, je l'ai mise sur moi elle m'a regardée droit dans les yeux et ce souvenir est impérissable pour le papa comme pour moi.
On me l'a prise 5 min pour faire les premiers soins (vitam, test d'apgar, aspiration car avalé liquide amniotique, habillage, bain le lendemain dans la chambre) mais ces soins étaient fait à 2 m de moi, en présence du papa et pendant ce temps j'ai eu mes points de suture de l'épisio et de l'éraflure.
Dès que j'étais prête, on m'a tranférée dans mon lit vers ma chambre avec bébé dans mes bras et nous sommes restés seuls à trois pour la première tétée.
En repensant à vos expérience je me dis que mon hôpital a une très bonne mentalité à ce niveau, ils ont créé une nouvelle mater depuis 5-6 ans environ et tout y est fait pour rassurer la maman (par exemple mes cours d'haptonomie se donnait dans la salle d'accouchement elle-même afin d'être familiarisée avec les lieux).
Je n'imaginerais pas devoir subir vos accouchements, je crois que je ferais un scandale (et vos hommes ils l'ont ressenti comment cette mise à l'écart???), on dirait vraiment que vous êtes traités comme un numéro, une pathologie... ils font leur "boulot" càd avoir une maman et un enfant en bonne santé, le reste peu importe mais la santé n'est pas que physique...
Je comprends maintenant beaucoup mieux votre mal-être vis-à-vis des césariennes.
Bon je sais je suis une utopiste aussi... je pense pas réellement que quelques plaintes ou même suggestions peuvent changer une mentalité de médecin ou de chirurgien (y'en a vraiment des cons... devraient avoir des cours de psychologie intensive durant leurs longues années d'études) mais qui ne fait rien ne change rien non plus... peut-être pourriez-vous plus mobiliser les sages-femmes vu qu'elles sont plus "spectatrices" durant une césarienne, elles devraient vous "commenter" votre accouchement comme Anouk semble l'expliquer (note pour Anouk, tu dois être géniale).
Je vous souhaite bon courage pour l'avenir.
Gros bisous les filles.
Nancy