La césa sans jugement, ni tabou... | Page 5 | Femiboard: Grossesse
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La césa sans jugement, ni tabou...

nancy

Peoplette souricette
#21
Merci Ema pour ta réponse.

Ne pensez-vous pas que vous pourriez vous "mobiliser" dans votre région, dans votre hôpital, par exemple avec vos gynécos, vos pédiatres afin de faire comprendre à ses chirurgiens que c'est "méga ultra" important le premier contact???

Je suis vraiment décue par cette façon de faire, on se croirait encore au temps du moyen-âge... on des humains b...l pas des poules pondeuses ou des animaux.

Il devrait adapter des salles d'op avec des chaufferettes pour les bébés, un endroit proche de la tête de la maman afin de faire les premiers soins en visu de la maman, au besoin mettre bébé dans une couveuse près de maman pendant qu'elle est recousue, cela ne prend pas des lustres non plus!!!

J'aurais également trouvé impensable, ignoble (enfin tous les qualificatifs négatifs possibles) de me séparer de ma fille ne fut-ce qu'une minute, je l'ai suivie pour aller faire ses pds ou sa radio des intestins.

Je n'ai pas eu de césarienne, j'ai sorti ma fille, je l'ai mise sur moi elle m'a regardée droit dans les yeux et ce souvenir est impérissable pour le papa comme pour moi.

On me l'a prise 5 min pour faire les premiers soins (vitam, test d'apgar, aspiration car avalé liquide amniotique, habillage, bain le lendemain dans la chambre) mais ces soins étaient fait à 2 m de moi, en présence du papa et pendant ce temps j'ai eu mes points de suture de l'épisio et de l'éraflure.

Dès que j'étais prête, on m'a tranférée dans mon lit vers ma chambre avec bébé dans mes bras et nous sommes restés seuls à trois pour la première tétée.

En repensant à vos expérience je me dis que mon hôpital a une très bonne mentalité à ce niveau, ils ont créé une nouvelle mater depuis 5-6 ans environ et tout y est fait pour rassurer la maman (par exemple mes cours d'haptonomie se donnait dans la salle d'accouchement elle-même afin d'être familiarisée avec les lieux).

Je n'imaginerais pas devoir subir vos accouchements, je crois que je ferais un scandale (et vos hommes ils l'ont ressenti comment cette mise à l'écart???), on dirait vraiment que vous êtes traités comme un numéro, une pathologie... ils font leur "boulot" càd avoir une maman et un enfant en bonne santé, le reste peu importe mais la santé n'est pas que physique...

Je comprends maintenant beaucoup mieux votre mal-être vis-à-vis des césariennes.

Bon je sais je suis une utopiste aussi... je pense pas réellement que quelques plaintes ou même suggestions peuvent changer une mentalité de médecin ou de chirurgien (y'en a vraiment des cons... devraient avoir des cours de psychologie intensive durant leurs longues années d'études) mais qui ne fait rien ne change rien non plus... peut-être pourriez-vous plus mobiliser les sages-femmes vu qu'elles sont plus "spectatrices" durant une césarienne, elles devraient vous "commenter" votre accouchement comme Anouk semble l'expliquer (note pour Anouk, tu dois être géniale).

Je vous souhaite bon courage pour l'avenir.

Gros bisous les filles.

Nancy
 
#22
Le problème avec les mater, notamment dans les zones rurales comme par chez nous, elles ferment les unes après les autres car elles ne sont pas aux normes. Mais je pense que des petites mater comme ça, à taille humaine, pour les grossesses qui se sont déroulées sans problème seraient largement suffisantes.
Au lieu de ça, tout est regroupé dans la mater de la ville la plus proche, qui n'a pas été prévue au départ, pour accueillir autant de naissances, et ça devient une vraie usine à bébés, que ce soit accouchement par voie basse ou césa. L'aspect humain s'efface devant l'aspect technique, ça se bouscule au portillon, c'est le travail à la chaîne... Les médecins sont débordés..." Vous galérez pour l'allaitement ? Voilà des biberons et des comprimés pour couper la montée de lait. Véridique !!!
Et on a pas le choix, c'est la seule mater en dessous de 50 kms à la ronde !!!
 
#23
J'ai eu une césa en urgence car Lina avait changé de position pendant le travail et mon col était resté à 5 cm, il ne se dilatait plus.
J'ai eu très peur car je n'étais pas du tout préparée psychologiquement, heureusement mon chéri est resté avec moi tout le temps et me rassurait sans cesse.
On ne m'a pas présenté ma fille dès la naissance, mais à peu près 5 minutes après, juste deux minutes et ensuite on m'a recousue. Ils m'ont emmené en salle de réveil alors que je n'ai pas eu d'anesthésie totale, mais il m'ont dit de me reposer et qu'ils allaient me surveiller régulièrement pour voir si je réagissais bien à l'opération. J'ai trouvé le temps très très long, j'attendu au moins 3 heures !
Puis enfin on m'a amenée dans ma chambre et j'ai encore attendu environ 10 minutes, qui m'ont paru une éternité, et Lina est arrivée. C'est seulement là que j'ai pleuré de joie d'être enfin avec ma fille. Nous étions tous les trois, seuls au monde, un grand bonheur !
Malgré tout, je reste très frustrée par le fait d'avoir accouché par césarienne, je n'ai pas été active dans mon accouchement ... j'aurais tant aimé voir ma fille pousser son premier cri et qu'on me la pose sur mon ventre ... Sinon c'est vrai que la césa s'est très bien passée, ma cicatrice est toute petite et discrète et je me suis très bien remise, mais cette frustration de ne pas avoir accouché par voie basse reste en moi ...
Par contre pour ce qui est de l'allaitement, les sage femmes ont été super avec moi ! Elles m'ont encouragé, aidée au début pour positionner le bébé vu que je ne pouvais quasiment pas bouger. J'ai eu ma montée de lait le 5ème jour, donc c'était dur au départ, heureusement qu'elles étaient là pour moi sinon j'aurais peut-être abandonné. Je suis fière de moi pour ça car j'ai tenu le coup, et aujourd'hui j'allaite encore Lina matin et soir.
 

Delph57

Modé-Animatrice
Membre du personnel
#24
mon zom a eu le droit d'assister à la césa... c'etait tellment exceptionnellement demandé qu'ils n'ont pas refusé...
SAUF qu'ils l'ont oublié dans la salle d'a coté et l'infirmiere ne me coyrait aps que cela avait été accepté..
c lorsque Lsia est sortie qu'une infirmiere ( tete de linotte) a réalisé qu'elle avait oublié mon zom à coté!!!
quelle frustation pour moi qui n'arretait aps de dire que mon mari devait etre à mes cotés ..et pour lui quia entendu lsia pousssait ses premieres cris mais ne l'a pas vue!!!!

mais ensuite l'infimiere est partie en courant le chercher et ila pu poser delicatement Lisa sur mon epaule. superbe image.

par contre il a été surpris des bruits qu'il entendait ( aspirations) et c'etait dechirant de savoir qu'il devait me laisser sur la table d'operation ... et s'occuper de Lisa.
Le chirgien qui m'a fait la césa est reputée pour son manque de communication; Je ne me vois absolument pas lui écrire une lettre .. ilest comme ça et comme il est à part ça ULTRA pro... que dire???
 
#25
quelle excellente idée ce post !
j'ai eu une césarienne il y a 5 ans. mon fils ne s'est pas engagé. j'ai eu un accouchement provoqué par dépassement de terme.
La césarienne en elle-même, je l'ai très bien vécue. C'est davanatage la suite que j'ai moins bien vécue.
Pour la césarienne, ma gynéco commentait tout ce qu'elle faisait, elle disait quel tissu elle coupait, comment allait le bébé, elle parlait au bébé en lui expliquant qu'elle venait le chercher pour qu'il voit sa maman... la sage-femme l'a pris 30 secondes maxi pour le nettoyer un peu (juste les glaires) et me l'a mis à côté de moi pour que je l'embrasse, on m'a dit de lui parler, je pleurais, je l'embrassais même si je ne le voyais pas bcp car il était si près !
puis il est parti dans les bras de son papa (qui n'a pas assisté, ça ne se fait pas dans ma clinique) et c'est lui qui a pris le relai. quand je suis arrivée dans la chambre, 2heures plus tard, je les ai vus ensemble : papa tenant son fils depuis 2h dans ses bras, fier comme un paon. mon mari s'est senti utile, il a réchauffé le bébé, a assisté à toute la toilette et aux soins.... mais pendant qu'on me recousait, tout le monde parlait des actualités, de ce qu'ils allaient faire le lendemain... je me suis sentie abandonnée un court instant. La nuit, personne n'est venu voir comment j'allais (alors qu'il y a un protocole à suivre quand même !) et le matin, il y avait du sang partout dans le lit. J'ai compris que l'équipe de jour avait récupéré le boulot que l'équipe de nuit aurait dû faire ! Personne n'est venu suivre la suite : si il y avait une hémorragie, ou si je me sentais mal... j'ai eu un abcès de paroi, 38.5 tous les jours pendant 10jours, j'y suis restée 11 pour revenir ensuite car mon abcès avait triplé et je ne pouvais pas marcher. ils ne m'ont pas gardé mais j'ai eu des soins à domicile par la suite. j'ai fait aussi une hémorragie car j'avais un séquestre placentaire qui était resté.
et le top : j'ai demandé 1 semaine de pathologie pour aller jusqu'aux vacances de paques (ça me rajoutais 3 semaines en marquant juste un arrêt de 7 jours). la gynéco a dit "mais je n'ai aucune justification à vous marquer ça ! vous avez eu qqchose de banal ! après, j'aurais la sécu sur le dos".

là, je dois accoucher dans 1 semaine. elle m'a dit que j'avais eu des complications rares (tiens, elle a changé d'avis). que je ne dois pas m'inquiéter. qu'on va déclencher au gel de prostaglandines... ce qui semble bien contre-indiqué dans mon cas : paroi utérine très fine, cicatrice, contractions mégafortes pendant le travail, suites sceptiques....
mon mari et moi, allons refuser le protocole. Je préfère une autre césarienne à une rupture utérine. mais comment cela va-t-il se passer ? vont-ils bien le prendre ? va-t-on nous renvoyer chez nous ? mon mari veut prendre part aux décisions, pas come pour mon fils. Ma soeur est sage-femme, ça aide bien pour les infos.
bcp d'inquiétudes et de questions, sans trouver un gynéco qui sache répondre, voire même écouter !, ce que l'on ressent.
On a un peu l'impression de subir les décisions du staff médical et de ne pas participer à son accouchement. C'est surtout ce que je ressens aujourd'hui, pas ce que j'ai ressenti pour mon fils.
donc, je m'active pour que ça se passe par voie basse et ne pas être déclenchée car je mets ma main au feu que ça finira en césarienne quand même : ma fille est encore haute, le col n'a pas changé depuis 3 mois... sans compter les riques de rupture que je crains énormément...

voilà mon état d'esprit : j'ai bien vécu la première césa mais des angoisses ressortent aujourd'hui. comme celui des visites à la mater, un noeud dans la gorge car il doit rester des réminiscences de choses mal vécues encore enfuies en moi... que je ne soupçonnais pas.

pat