Intolerance aux proteines de lait de vache | Page 2 | Femiboard: Grossesse
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Intolerance aux proteines de lait de vache

#6
Salut Faay,

Les medecins au Quebec ne nous permettent pas plus que 6 mois car les reserves en fer du bb s'épuise et le lait maternel est insuffisant??? Véridique ou non ??? Mystere
Voilà ce qu'en dit le Traité de l'Allaitement maternel, l'oeuvre médicale de référence en matière d'allaitement.

"Le bébé allaité est rarement anémique. En voici les raisons :

* A sa naissance, le bébé né à terme et en bonne santé possède une ample réserve de fer. Cette réserve est suffisante pour au moins les six premiers mois de sa vie.

* Même si la quantité de fer contenue dans le lait maternel est faible, ce dernier est bien absorbé - à 49 %, comparativement à 10 % pour le lait de vahce et à 4% pour les laits artificiels additionnés de fer ( Saarinen et al., 1977 ). Les hauts taux de lactose et de vitamine C du lait maternel favorisent l'absorption de fer.

* Les bébés allaités ne perdent pas de fer au niveau des intestins. Les bébés nourris au lait de vache en perdent, ce qui cause des fissures intestinales ( Woodruff et al., 1977 )

La réserve de fer que possède à sa naissance le bébé né à terme, ajoutée au fer du lait maternel facilement absorbé suffit généralement à maintenir le niveau d'hémoglobine dans la zone des valeurs normales ( 10.2 à 15 g/dl) jusqu'à l'âge de 6 mois et même plus ( Pisacane et al., 1995 ; Duncan et al., 1985 ; Siimes et al., 1984 ; McMillan et al., 1976 ). Une étude portant sur des bébés allaités n'ayant reçu aucun supplément de fer, ni céréales additionnées de fer, a démontré que les bébés qui étaient exclusivement allaités durant 7 mois ou plus avaient un taux d'hémoglobine considérablement plus élevé à l'âge d'1 an que les bébés ayant reçu des aliments solides avant l'âge de 7 mois ( Picasane et al., 1995 ). Les chercheurs n'ont découvert aucun cas d'anémie dans la première année de vie des bébés exclusivement allaités durant 7 mois. Ils ont conclu que l'allaitement exclusif durant 7 mois réduit les risques d'anémie et devrait être recommandé dans les parties du monde où l'allaitement est courant mais où les suppléments de fer ne sont pas disponibles ou acceptés culturellement."


Si tu t'inquiètes du taux de fer, tu peux toujours demander à ton médecin qu'il fasse analyser le sang de Laurianne pour obtenir une numération globulaire. C'est le moyen le plus simple pour savoir si tout va bien de ce côté là.

Moi aussi je me disais que ma production de lait s'adapterait mais ce n'est pas le cas ???
Pourtant, quand on voit ta louloute, on ne doute pas un instant qu'elle a tout ce qu'elle veut en matière de nourriture !
Elle est grassement rondouillette et c'est une vraie pub pour l'allaitemement maternel ! Vraiment, si ta production ne suffisait pas, elle ne serait pas si épanouie !
Je pense qu'il faut aller chercher la cause des pleurs ailleurs...
Même si le sein reste un grand réconfort pour elle, ça n'est peut-être pas par besoin de nourriture qu'elle le réclame : le sein permet de combler tous les besoins de nos petits : besoin de contact, de chaleur, besoin de nous sentir, d'entendre notre coeur.... besoin de succion aussi...

Pour savoir si bébé obtient assez de lait, l'indice le plus efficace est le nombre de couches mouillées par 24 h : si Laurianne mouille entre 5 et 6 couches par 24 h, tu peux être certaine que tu as assez de lait.

Comment mouille-t-elle ses couches ?
L'as-tu fait peser récemment ? quel était son poids de naissance ? son poids le plus bas ? son poids à un mois ? à deux mois ? maintenant ?

A bientôt,

Cigogne, maman d'Esther, 26 mois, allaitée... et porteuse d'un petit être...
 
#7
Merci bcp Cigogne de m'aider :)

Alors Laurianne faisait 2.945kg a la naissance (elle est descendu a 2,766kg). A 3sem 3.750kg, a 2mois 5.6kg et hier (3,5mois) env 7kg. Donc c'est pas un probleme elle a de bonne reserves hihihi

Effectivement elle mouille tres bien ses couches et fait 1 selle par jour ou aux 2 jours.

Alors hier elle a bu aux 3h env toute la journee ( wow cetait super) mais cette nuit .... dodo a 19h30 Boires a : 00h00 (2 seins), 1h30,3h00,4h00,5h00,6h00 et 9h00. Ca n'a pas de bon sens... en plus le jour elle n'allonge toujours pas ces siestes donc toujours 3-4 siestes de 20-45 min.

Alors voici ce qu'elle fait car j'interprete peut-etre pas les signaux de la bonne maniere. Ce met a gigotter ds tous les sens avec la tete qui va de droite a gauche. Elle se mange les poings avec ferocite et s'impatiente. C'est comme ca avant chaque boire la nuit et le jour.

J'attend encore le rappel de son md ....:p
 
#8
J'ai oublie de dire que ce qui me fait penser qu'elle a faim c'est que cette semaine j'ai essaye par 3 fois de lui donne 100 ml de mon lait au bib avant une tetee la nuit et que la miracle elle fait des 4-5h avant l'autre boire
 
#9
J'ai peut-être une idée : elle ne reçoit peut-être pas suffisamment de lait de fin de tétée : de lait gras.
Essaye de donner le même sein plusieurs fois de suite pour qu'elle obtienne davantage de lait de fin de tétée.
Tire ton lait jusqu'au réflexe d'éjection pour éliminer un peu de lait de début de tétée.
Donne plus régulièrement la journée pour éviter qu'elle ait trop de lait de début de tétée.

Je te copie colle un document sur ce genre de pb.
Dis moi ce que tu en penses...

Calmer le jeu

Avoir une surabondance de lait doublée d’un réflexe d’éjection de lait intense n’est pas une situation enviable, car les bébés sont souvent très maussades, donnent l’impression de ne pas apprécier d’être au sein. Comprendre pourquoi est un premier pas avant de trouver, parmi les suggestions que l’on pourra faire à la maman, ce qui va lui convenir.

Deux objectifs sont à poursuivre : diminuer la production de lait si besoin, et en calmer la livraison. La plupart des mères ont trouvé intéressant de ne plus proposer qu’un sein par tétée, ou le même sein pour deux, trois tétées, voire pour une demi-journée si ce n’est plus. L’autre sein sera légèrement soulagé à la main pour éviter un engorgement, sans trop le vider pour ne pas stimuler la production de lait. Ainsi le bébé n’aura pas à faire face à chaque fois à un afflux de lait de début de tétée, mais il drainera de plus en plus le sein et en obtiendra les graisses. Cette suggestion de ne donner qu’un sein va à l’encontre de ce que l’on propose habituellement pour un nouveau-né, et avant de la tester, il faut être certaine que la production de lait est bien établie et que le bébé a pris suffisamment de poids. La maman a besoin de comprendre également comment fonctionne la lactation (voir plus bas), car si la production de lait baisse trop, elle pourra la re-stimuler en revenant en arrière et redonner un sein par tétée.

Plutôt que de retarder la tétée, ce qui est souvent la première impulsion de la mère lorsque son bébé a de la difficulté à s’adapter à son réflexe d’éjection, il vaut mieux allaiter plus souvent le bébé pour faciliter l’allaitement. La quantité de lait accumulée dans les seins diminuera, et les tétées se dérouleront plus facilement.

Il peut être avantageux d’allaiter le bébé aussitôt qu’il se réveille – avant même qu’il soit complètement éveillé, si possible – parce que, étant détendu, il tétera plus doucement, fera couler le lait plus lentement et diminuera les risques d’avaler de l’air en buvant.

Au cours d’une tétée, il y a plusieurs réflexes d’éjection de lait, mais c’est souvent le premier qui est le plus intense. Par des petits moyens, les mères peuvent s’arranger pour que le bébé y échappe : expression manuelle avant la tétée des jets trop forts, interruption de la tétée quand l’enfant commence à boire à toute vitesse, avant qu’il ne s’étrangle, et compression du sein de façon à éliminer les jets intenses sur un bavoir ou une couche en tissu… Une maman mettait une coupelle recueil-lait, tapotait dessus pour recueillir le premier lait, puis commençait la tétée. Puis on reprend la tétée quand les jets trop puissants ont été évacués.

La position du bébé au sein peut aussi contribuer à son bien-être : un nouveau-né sera peut-être plus confortable si sa mère est en position semi- couchée et lui-même au-dessus du sein sur sa mère pour téter, sa tête et sa gorge se trouvant plus haut que le mamelon, et le lait devant monter contre la pesanteur. En position « ballon de rugby », la mère peut s’incliner vers l’arrière. En position « madone », celle qui est habituelle chez nous, la mère peut soulever le bébé avec deux oreillers et s’installer semi-couchée dans un fauteuil inclinable. D’autres mères ont découvert que la position couchée fonctionnait mieux parce qu’il était plus facile pour le bébé, pour éviter de s’étouffer, de laisser s’écouler de sa bouche le lait qui arrive trop vite plutôt que d’avoir à l’avaler rapidement. Un nourrisson un peu plus âgé pourra boire assis à califourchon sur la jambe de sa mère de façon à être vertical face au sein.

Certaines mamans auront besoin d’une aide extérieure pour calmer leur production de lait, et de la tisane de sauge peut être utile. Une maman a vu le « jeu » se calmer quand elle a repris sciemment une micro-pilule progestative qui, chez certaines mères, entraîne une baisse de lait (pour une fois, c’était souhaitable !).

Faire faire au bébé des rots en cours de tétée peut minimiser ses coliques.

Il faudra aussi rechercher (pour les éliminer) les éventuels facteurs aggravants : port de coquilles qui, en appuyant sur les « démarreurs » à lait, stimulent la production ; granulés qui augmentent la production de lait (si l’attitude du bébé a fait dire à l’un ou à l’autre que la mère n’avait pas assez de lait) ; stimulation complémentaire au tire-lait pour telle ou telle raison…

De nombreuses questions restent en suspens pour comprendre ce désagrément. L’alimentation maternelle joue-t-elle un rôle ? Une animatrice expérimentée avait l’impression que ce réflexe d’éjection intense se rencontrait plus fréquemment chez une femme qui boit beaucoup de lait de vache… Que se passe-t-il en cas de co-allaitement ? Aggrave-t-il la situation ou permet-il de mieux la gérer ?

En tout cas, avoir trop de lait qui coule trop vite n’est pas facile à vivre et peut conduire à un sevrage prématuré non souhaité au départ si la situation n’est pas reconnue comme telle.

Marie Courdent
Animatrice LLL - Puéricultrice - Consultante en lactation - Formatrice en allaitement LLLFF

Bibliographie :
Traité de l'allaitement maternel, N. Mohrbacher, J. Stock, LLLI.
Les Dossiers de l'allaitement n° 28, juillet 1996, pages 17 - 21
Les Dossiers de l'allaitement n° 24, juillet 1995, page 2


www.lllfrance.org

Peut être reproduit, imprimé ou diffusé à condition de mentionner la provenance de cet article.

Publié dans Allaiter Aujourd'hui n° 59, LLL France 2004

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tortue

Guest
#10
Coucou !
Bienvenue au club ma belle !!!
Le lait de vache est loin d'être indispensable... Je n'allaite pas Lucas mais je l'ai moi aussi arrêté en même temps que lui. Et du coup j'ai gagné et dynamisme, j'ai la peau plus nette et surtout surtout surtout... j'ai diminué l'intensité des douleurs dont de souffre depuis des années et ça... :roll:
Moi je serais tentée de te dire comme Cigogne de continuer à allaiter au max. J'ai été mal conseillée et les choses se seraient passée autrement je pense si j'avais pu bénéficier de tels conseils. Je pense que 3.5 mois c'est bien jeune pour manger autre chose. Je pense plutot que ta puce est genée par les dents et que téter la rassure face à cette douleur, la console, la calme. Tu peux essayer de donner de l'homéopathie pour la soulager...
Quand tu feras la diversification, le seul conseil que je puisse te donner, c'est de tout préparer toi même ainsi tu controlera au mieux la composition. Evite de consommer des cacahuetes et de l'huile d'arachide aussi. Bisous