Salut Ophé,
Je suis toute nouvelle sur ce forum, je me suis même inscrite "rien que pour toi".
ton pb me touche, car j'ai moi même un (grand) petit boubou de 8 ans, qui passe par plein de choses similaires... même si aucun cas n'est identique.
1ère chose : absolument d'accord avec tous les messages précédents, il faut absolument t'accrocher. jusque là, c'est du bateau.
2ème chose : il faut ABSOLUMENT faire intervenir TOUS les intervenants autour de l'enfant; en 1er lieu, la maîtresse et la psychologue scolaire, et l'intervenant(e) du CAPP, si tu y es toujours. Pour ma part, j'avais des réunions fréquentes avec les profs. C'est super important, car tu es en partie dépendante de "sa bonne (?) volonté". Tu bloques une date avec elle, ET TU LUI PARLES. Profite-en également pour lui poser plein de questions sur le travail de ton pitchoune, son comportement, ses copains ...
Certains profs renaclent faute de formation ou d'informations, mais j'ai plus souvent rencontré des gens de bonne volonté. Nous avons même eu la chance de tomber sur une toute jeune maitresse FABULEUSE l'année dernière, qui a longuement parlé à la classe pour expliquer que s'il avait des réactions "différentes", mon fils n'en était pas moins "normal". Résultat: il a cessé d'être celui que tout le monde regardait de travers. Ca n'a pas tout réglé, mais il s'est mis tout à coup à bien aimer l'école.
Autre chose : A t'il des copains ? Si oui, essaie de les inviter régulièrement chez toi, à goûter, à des sorties. Un petit "noyau dur" de copains (même restreint) fera beaucoup pour sa confiance en soi. A t'il des passions ? Le mien aimait visiblement la musique, je l'ai d'abord inscrit à 1 cours de percussions individuel (pour commencer), puis, plus tard, dans 1 chorale dans laquelle il s'éclate. Cultive au maximum les activités dans lesquelles il excelle. Le but est de lui donner 1 début de confiance en soi.
Concernant le CAPP : Je ne pense pas qu'un CAPP soit plus "nul" qu'un autre. mais, par contre, peut-être que l'intervenant(e) choisi(e) ne vous convient pas ? Un psychologue doit "accrocher" avec l'enfant et (si possible aussi) avec les parents. Je te le répète, ça doit être une relation à plusieurs. Sinon, ça coince.
Un petit bout hyper-anxieux et hyper-éprouvé comme le tien doit absolument trouver le maximum de repères dans son entourage. C'est long, c'est aussi parfois décourageant. Mais c'est nécessaire.
Que dire de plus ?
Oui, une dernière chose : Concernant le travail scolaire. Là, je cherche un peu mes mots, car c'est délicat :
D'une part, (et là, la psy du mien était formelle) : Il faut absolument éviter la situation d'échec scolaire. Donc pas de redoublement si ça n'est pas absolument nécessaire. Dans ce cas, attend-toi à un gros travail à la maison (au CP et après) de soutien scolaire. L'élementaire est nettement plus dure que la maternelle, même pour des enfants mieux structurés. Et puis, si un jour il redouble, (et si c'est justifié), et ben, ça ne sera pas dramatique, il ne sera ni le 1er, ni le dernier. Et ça ne sera surement pas 1 punition... encore faudra-il bien le lui expliquer. Ceci dit, c'est vrai que s'il n'y a pas un vrai problème de maturité, autant que ça soit + tard.
Voilà. C'est 1 peu de la psychologie à 2 balles, mais tout ça pour te dire que tu dois t'accrocher VRAIMENT, ne pas hésiter à en parler longuement et souvent à l'école, et encourager le même dialogue avec les autres intervenants. Et puis, une fois de plus, encourage ses amitiés, car il doit se sentir souvent bien seul, ce pauvre poussin.
J'espère que tout s'arrangera au mieux. Courage.