Tu sais, j'ai encore le souvenir du virage raciste de mon frangin.
Il venait de se faire braquer par un groupe de noirs. Quand il a été porter plainte, la police lui a dit qu'elle ne pouvait pas faire grand chose, que même si ils étaient arrêtés, ils seraient relachés rapidement car mineurs ( 17 ans d'âge moyen). Et l'assistante sociale du coin lui a sorti qu'il fallait les comprendre, qu'ils vivaient dans un milieu rude, et donc les absoudre.
Depuis, dès qu'il voit un bronzage, il devient hargneux.
La violence peut aussi naître de ce genre de ras le bol. Et l' on risque de voir une dérive à l'américaine, avec les citoyens devenus racistes qui forment des milices pour faire des ratonnades. C'est arrivé à Nice, avec des fachos qui avaient coincé un maghrébin dans le lit du Paillon, et qui l'ont passé à tabac. Ce ne sera pas mieux.
C'est sur, Sarko donne une image d'intolérance qui peut faire craindre des dérives violentes.
Mais tellement de gens en ont ras le bol qu'on trouve toujours des excuses aux fauteurs de troubles... c'est aussi pour cela que le FN a grimpé.
L'image d'autorité, même à poigne, que dégage Sarko peut donner à tous ces déçus l'impression qu'ils ne seront plus les bonnes poires perpétuelles de la société, et qu'il ne suffira pas d'avoir l'excuse du milieu (social, familial, ou autre) pour être absous de toutes ses dérives.
Personnellement, j'ai toujours eu les idées à gauche. Mais l'angélisme permanent dès qu'il est question d'immigré ou de délinquance juvénile, le vide de leur programme (des promesses, des promesses... on le lui aurait demandé, elle aurait promis de nous organiser des voyages gratis sur la Lune !) et son "charmant" caractère m'ont découragée. Sans compter la dégradation de nos conditions de travail, grace à Allègre, Jospin and Co.
Du coup, je préfère voter Sarko, quitte à m'en mordre les doigts, au moins, j'aurais essayé autre chose que la vaseline socialiste.