Bonjour à toutes !
Je vous remercie pour l'intérêt que vous portez à mon message.
Je dois dire que ma pensée se rapproche plus de Leeloue. Je crois que s'ils avaient vraiment trouvé en mon père un père symbolique, ils auraient fait une telle demande il y a longtemps. Cette loi a d'ailleurs été faite pour que les beaux-pères puissent avoir des droits sur des enfants (petits) qu'ils ont contribué à élever. L'adoption des adultes est très très marginale.
Je comprends très bien qu'ils aient tissé des liens privilégiés en vivant ensemble depuis si longtemps. Cela me semble plutôt sain qu'ils se soient rapprochés de cette manière, mais de là à les adopter, c'est quand même passer à une phase supérieure.
J'en ai bien sûr discuté avec mon père. Je lui ai donné en refusant une bonne raison pour ne pas avoir à le faire. Il voulait bien le faire pour le + jeune, mais il avait + que des réserves pour la + grande. Elle n'a pas assisté à leur mariage et s'est opposée très violemment à leur union des années durant. Elle en venait même aux mains avec sa mère. Elle leur a posé vraiment des problèmes. Et ça tous les jours !!!
Je pense que leur bien-être ne peut pas justifier que l'on fasse ce que l'on veut même au détriment des gens que l'on est sensé apprécier (moi et même mon père !!!). J'avais trouvé un équilibre dans cette famille ainsi recomposée. Je n'ai trouvé aucun soutien, ni aucun commencement de compréhension du côté de sa femme et de leurs enfants. Ils ont plutôt essayé de me persuader qu'il s'agissait d'un simple changement de nom et que cela n'engageait à rien de plus. Mais, renseignements pris, cela crée un lien de filiation entre eux. Ce n'est pas rien, je vous l'assure. Tellement que même le tribunal me demande de rédiger une lettre expliquant bien à quoi je m'engage. Cela n'a rien d'anodin. Quand ils ont compris que je ne leur cèderai pas et ce pour la première fois, ils m'ont tous tourné le dos. Ils devaient croire qu'en me mettant la pression, je finirai bien par céder.
Ce n'est qu'à la période de Noël, quand ils se sont rendu compte que mon père était très malheureux de ne plus me voir, qu'ils m'ont contactée par mail pour me dire que la porte était ouverte. Quelle supercherie ! Deux mois avant,5 jours avant mon mariage, après s'être désistés, sa femme m'écrivait qu'elle choisissait ses enfants et que je devrais faire ma vie sans eux ! Comme s'il y avait un choix à faire !!! Va comprendre, Charles ! Interdite de séjour un moment, puis autorisation de revenir, enfin, n'importe quoi !
Je suis en général plutôt gentille et compréhensive, mais là, la coupe est pleine. Pour les dernières news, je me suis disputée avec mon père car il me disait que j'étais sa priorité des priorités. Je ne pouvais pas lui laisser dire ça. C'est faux. Je lui ai dit que non seulement je passais après tout le monde, mais en plus après tout (son travail, l'élagage de ses arbres et autres choses très importantes). Je n'ai jamais osé lui dire NON avant. J'en suis à un stade où, pour ma santé mentale, je suis prête à ne plus le voir. Il doit me rappeler prochainement et venir me voir. Je profiterai de l'occasion pour mettre les choses au clair. Je n'ai plus l'intention de me laisser traiter mal. Je ne le mérite pas.
Pour en revenir à toi, Eloïse, j'imagine que ça doit pas être évident de trouver des repères dans une famille aussi recomposée ! Je pense que l'on a tous des façons différentes de réagir dans des situations similaires. Tu as peut-être une meilleure nature que moi pour accepter ce genre d'état de fait. Pour en revenir au besoin d'officialiser, il me semble important lorsque l'on est jeune ; mais là, à leur âge, il est permis de se poser des questions. D'autant que leur première revendication est le changement de nom. A la question, pourquoi ne pas prendre le nom de leur mère, leur mère répond qu'il ne représente rien pour eux !?! Là, je ne comprends pas : si j'avais de graves pbs au point de ne plus vouloir porter le nom de mon père, je choisirais, si je n'étais pas déjà mariée, de porter celui de ma mère. Un nom, c'est le rappel des origines, non ?
Enfin, voilà pour les questions qui me tourmentent aujourd'hui, mais c'est promis, plus pour très longtemps !
Merci encore et à très bientôt.
Bonne journée !
Carine
Je vous remercie pour l'intérêt que vous portez à mon message.
Je dois dire que ma pensée se rapproche plus de Leeloue. Je crois que s'ils avaient vraiment trouvé en mon père un père symbolique, ils auraient fait une telle demande il y a longtemps. Cette loi a d'ailleurs été faite pour que les beaux-pères puissent avoir des droits sur des enfants (petits) qu'ils ont contribué à élever. L'adoption des adultes est très très marginale.
Je comprends très bien qu'ils aient tissé des liens privilégiés en vivant ensemble depuis si longtemps. Cela me semble plutôt sain qu'ils se soient rapprochés de cette manière, mais de là à les adopter, c'est quand même passer à une phase supérieure.
J'en ai bien sûr discuté avec mon père. Je lui ai donné en refusant une bonne raison pour ne pas avoir à le faire. Il voulait bien le faire pour le + jeune, mais il avait + que des réserves pour la + grande. Elle n'a pas assisté à leur mariage et s'est opposée très violemment à leur union des années durant. Elle en venait même aux mains avec sa mère. Elle leur a posé vraiment des problèmes. Et ça tous les jours !!!
Je pense que leur bien-être ne peut pas justifier que l'on fasse ce que l'on veut même au détriment des gens que l'on est sensé apprécier (moi et même mon père !!!). J'avais trouvé un équilibre dans cette famille ainsi recomposée. Je n'ai trouvé aucun soutien, ni aucun commencement de compréhension du côté de sa femme et de leurs enfants. Ils ont plutôt essayé de me persuader qu'il s'agissait d'un simple changement de nom et que cela n'engageait à rien de plus. Mais, renseignements pris, cela crée un lien de filiation entre eux. Ce n'est pas rien, je vous l'assure. Tellement que même le tribunal me demande de rédiger une lettre expliquant bien à quoi je m'engage. Cela n'a rien d'anodin. Quand ils ont compris que je ne leur cèderai pas et ce pour la première fois, ils m'ont tous tourné le dos. Ils devaient croire qu'en me mettant la pression, je finirai bien par céder.
Ce n'est qu'à la période de Noël, quand ils se sont rendu compte que mon père était très malheureux de ne plus me voir, qu'ils m'ont contactée par mail pour me dire que la porte était ouverte. Quelle supercherie ! Deux mois avant,5 jours avant mon mariage, après s'être désistés, sa femme m'écrivait qu'elle choisissait ses enfants et que je devrais faire ma vie sans eux ! Comme s'il y avait un choix à faire !!! Va comprendre, Charles ! Interdite de séjour un moment, puis autorisation de revenir, enfin, n'importe quoi !
Je suis en général plutôt gentille et compréhensive, mais là, la coupe est pleine. Pour les dernières news, je me suis disputée avec mon père car il me disait que j'étais sa priorité des priorités. Je ne pouvais pas lui laisser dire ça. C'est faux. Je lui ai dit que non seulement je passais après tout le monde, mais en plus après tout (son travail, l'élagage de ses arbres et autres choses très importantes). Je n'ai jamais osé lui dire NON avant. J'en suis à un stade où, pour ma santé mentale, je suis prête à ne plus le voir. Il doit me rappeler prochainement et venir me voir. Je profiterai de l'occasion pour mettre les choses au clair. Je n'ai plus l'intention de me laisser traiter mal. Je ne le mérite pas.
Pour en revenir à toi, Eloïse, j'imagine que ça doit pas être évident de trouver des repères dans une famille aussi recomposée ! Je pense que l'on a tous des façons différentes de réagir dans des situations similaires. Tu as peut-être une meilleure nature que moi pour accepter ce genre d'état de fait. Pour en revenir au besoin d'officialiser, il me semble important lorsque l'on est jeune ; mais là, à leur âge, il est permis de se poser des questions. D'autant que leur première revendication est le changement de nom. A la question, pourquoi ne pas prendre le nom de leur mère, leur mère répond qu'il ne représente rien pour eux !?! Là, je ne comprends pas : si j'avais de graves pbs au point de ne plus vouloir porter le nom de mon père, je choisirais, si je n'étais pas déjà mariée, de porter celui de ma mère. Un nom, c'est le rappel des origines, non ?
Enfin, voilà pour les questions qui me tourmentent aujourd'hui, mais c'est promis, plus pour très longtemps !
Merci encore et à très bientôt.
Bonne journée !
Carine