Pimprenelle, j'ai lu avec attention les témoignages du lien que tu m'as donné.
Je vais être très abrupte; dans la construction de la personnalité, notamment de l'enfant à l'adolescence, il existe différentes phases. Et notament celle que l'on nomme "le roman familial". Il permet aux adolescents en conflit avec leurs parents de créer une brèche, une échappatoire en se disant : "je ne suis pas vraiment leur enfant" .... cela doit être dramatique à vivre quand on réalise que ce qui n'est au départ qu'un fantasme (au sens psychologique du terme merci!) est en fait une réalité.
Mais je crois surtout que cet état de fait vient à point nommé légitimer de façon facile, pratique, une douleur née d'un mal-être que chacun de nous peut ressentir mais qui prend parfois, pour certains, une proportion terrible. Attention, j'espère que je suis claire: je ne dis pas que la souffrance est inventée... je dis qu'elle est réelle et insupportable, et que pour lui trouver une explication on dit "ben c'est parce que je ne sais pas à qui appartenait le spermatozoide ou l'ovule dont je suis issu".
D'ailleurs, quant à la démarche de retrouver ses origines, nous la connaissons tous ... et c'est d'ailleurs pourquoi la généalogie connait à ce jour une si grande notoriété.
Cela dit, le témoignage de Virginie est assez éloquent sur son absence totale de souffrance, et le non moins magnifique de caroline qui est plus tenaillée par des questions d'ordre pratique (d'où tient elle ce don pour le dessin - peut être de personne d'ailleurs!!!) mais la plupart des témoignages, et surtout ces deux là, se rejoignent essentiellement dans le fait que tous veulent dire merci au donneur pour leur avoir permis de vivre d'abord, et de vivre heureux surtout... c'est ce qui ressort de la plupart!
Rien à voir avec le fait de vouloir retrouver sa mère pour connaitre les raisons qui l'ont poussé à nous abandonner, et avoir enfin l'espoir de s'aimer suffisamment soi même et être heureux.
Je vais être très abrupte; dans la construction de la personnalité, notamment de l'enfant à l'adolescence, il existe différentes phases. Et notament celle que l'on nomme "le roman familial". Il permet aux adolescents en conflit avec leurs parents de créer une brèche, une échappatoire en se disant : "je ne suis pas vraiment leur enfant" .... cela doit être dramatique à vivre quand on réalise que ce qui n'est au départ qu'un fantasme (au sens psychologique du terme merci!) est en fait une réalité.
Mais je crois surtout que cet état de fait vient à point nommé légitimer de façon facile, pratique, une douleur née d'un mal-être que chacun de nous peut ressentir mais qui prend parfois, pour certains, une proportion terrible. Attention, j'espère que je suis claire: je ne dis pas que la souffrance est inventée... je dis qu'elle est réelle et insupportable, et que pour lui trouver une explication on dit "ben c'est parce que je ne sais pas à qui appartenait le spermatozoide ou l'ovule dont je suis issu".
D'ailleurs, quant à la démarche de retrouver ses origines, nous la connaissons tous ... et c'est d'ailleurs pourquoi la généalogie connait à ce jour une si grande notoriété.
Cela dit, le témoignage de Virginie est assez éloquent sur son absence totale de souffrance, et le non moins magnifique de caroline qui est plus tenaillée par des questions d'ordre pratique (d'où tient elle ce don pour le dessin - peut être de personne d'ailleurs!!!) mais la plupart des témoignages, et surtout ces deux là, se rejoignent essentiellement dans le fait que tous veulent dire merci au donneur pour leur avoir permis de vivre d'abord, et de vivre heureux surtout... c'est ce qui ressort de la plupart!
Rien à voir avec le fait de vouloir retrouver sa mère pour connaitre les raisons qui l'ont poussé à nous abandonner, et avoir enfin l'espoir de s'aimer suffisamment soi même et être heureux.