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Re : Petit sondage qui ne m'avancera à rien...
Mon père est décédé il y a un an, j'avais 44 ans et lui 82.
J'appréhendais terriblement le moment où l'un de mes parents mourraient, craignant de ne pas "survivre" à l'épreuve.
Et finalement, l'image qui m'est souvent venue à l'esprit dans les semaines qui ont suivi son décès était celle d'une pomme mûre qui se détache de l'arbre. Je sais que j'ai passé de longues soirées ahuries, sans voix et sans réflexion structurée mais, par exemple, je ne me souviens pas d'avoir pleuré... alors qu'un petit journal télévisé arrive très souvent à m'arracher une larme...
J'ai beaucoup souffert dans mon enfance et, en grande partie, à cause des rêves de mon père. Je crois qu'il a fait souffrir ses 4 enfants à force de ne pas pouvoir s'intéresser à chacun de nous pour ce que nous étions et de ne pas pouvoir voir les aspects magiques de chacune de nos personnalités. J'ai beaucoup travaillé sur moi même pour me pacifier par rapport à mon enfance et j'ai toujours gardé un contact avec tous les membres de ma famille.
Mon père est mort d'un infarctus, je lui avais parlé 36 heures avant son décès. Je n'ai pas l'impression que s'il avait vécu plus longtemps j'aurais réalisé de grandes choses avec lui car il était déjà âgé, souffrait d'insuffisance cardiaque...
Finalement, je suis très contente d'avoir pu être en paix par rapport à lui. Je crois que c'est le plus important pour être sereine, c'est essayer de se concentrer sur l'essentiel, d'éviter les conflits pour des choses qui à postériori pourraient paraître bien dérisoires... et d'éviter tous ces regrets qui nous empoisonnent la vie...
Maintenant, j'ai la chance d'avoir toujours ma mère en vie. Je lui téléphone tous les jours. Elle est aussi vieillissante... et j'appréhende un peu l'avenir...
Mon père est décédé il y a un an, j'avais 44 ans et lui 82.
J'appréhendais terriblement le moment où l'un de mes parents mourraient, craignant de ne pas "survivre" à l'épreuve.
Et finalement, l'image qui m'est souvent venue à l'esprit dans les semaines qui ont suivi son décès était celle d'une pomme mûre qui se détache de l'arbre. Je sais que j'ai passé de longues soirées ahuries, sans voix et sans réflexion structurée mais, par exemple, je ne me souviens pas d'avoir pleuré... alors qu'un petit journal télévisé arrive très souvent à m'arracher une larme...
J'ai beaucoup souffert dans mon enfance et, en grande partie, à cause des rêves de mon père. Je crois qu'il a fait souffrir ses 4 enfants à force de ne pas pouvoir s'intéresser à chacun de nous pour ce que nous étions et de ne pas pouvoir voir les aspects magiques de chacune de nos personnalités. J'ai beaucoup travaillé sur moi même pour me pacifier par rapport à mon enfance et j'ai toujours gardé un contact avec tous les membres de ma famille.
Mon père est mort d'un infarctus, je lui avais parlé 36 heures avant son décès. Je n'ai pas l'impression que s'il avait vécu plus longtemps j'aurais réalisé de grandes choses avec lui car il était déjà âgé, souffrait d'insuffisance cardiaque...
Finalement, je suis très contente d'avoir pu être en paix par rapport à lui. Je crois que c'est le plus important pour être sereine, c'est essayer de se concentrer sur l'essentiel, d'éviter les conflits pour des choses qui à postériori pourraient paraître bien dérisoires... et d'éviter tous ces regrets qui nous empoisonnent la vie...
Maintenant, j'ai la chance d'avoir toujours ma mère en vie. Je lui téléphone tous les jours. Elle est aussi vieillissante... et j'appréhende un peu l'avenir...