Une vérité qui dérange... | Page 5 | Femiboard: Grossesse
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Une vérité qui dérange...

Vous préoccupez-vous du réchauffement de la planète?

  • Un peu, de temps à autre

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  • très rarement

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  • Non, pas du tout

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  • souvent mais pas tout le temps

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Y

Yukirin

Guest
#21
sa fais des années que je m'en préoccupe j'aime ma planète donc je la respect :wink:
 

mimen

New Member
#22
c un sujet qui me touche bcp...j'essaie autant que possible d'avoir des gestes écologiques et si chacun faisait sa part on n'en serait pas là auj... :evil: Il est grand temps de conscientiser pas seulement les ménages mais également le monde industriel... pour celà, il faut à la fois mettre en oeuvre des mesures incitatives mais également coercitives (du style pollueur/payeur), développer des tehnologies propres...malheureusement ce n'est pas la priorité no1 ds les PVD, ni la priorité, ni d'ailleurs de l'ordre du possible lorsque l'on voit les conditions de vie misérable ds cert. pays dont bcp vivent en deçà du seuil de pauvreté... On ne peut plus parler de développement durable sans parler de croissance économique et inversement...
 
#23
Un article trouvé sur yahoo :

Le 3 juin, les Français ont fêté leurs mamans. Et les fleuristes se sont frotté les mains : 22 millions de bouquets de roses sont vendus chaque année. Coup de projecteur sur une vie pas si rose.

Belle mais exigeante. Cultivée en Europe (Pays-Bas), en Afrique (Kenya, Zimbabwe) ou en Amérique du Sud (Equateur, Colombie), elle génère une consommation énergétique considérable. Alors, rose du Kenya ou des Pays-Bas ? La plus propre n'est pas forcément celle que l'on croit. La rose commence par grandir sous serre. La structure est éclairée et chauffée entre 12 et 18 o en hiver. Pour obtenir des résultats satisfaisants et concurrencer les pays du Sud, les producteurs européens doivent fournir beaucoup de chaleur et de lumière à leurs fleurs. Gaz, pétrole et charbon sont indispensables pour obtenir les douze heures de chaleur quotidiennes et une lumière artificielle continue. Ainsi, une rose du Pays-Bas émet 0,670 kg de CO2 contre 0,335 kg de CO2 si elle est originaire du Kenya.

Les roses sont ensuite irriguées au goutte-à-goutte, et massivement imprégnées d'engrais et de pesticides. Après la récolte, les fleurs se conservent au frigo et voyagent dans une eau à 6 o. Pour les pays du Sud, s'ajoute le « coût climatique » du transport. Les fleurs qui voyagent par avion – 85 % des fleurs importées – émettent de 570 à 1580 g de CO2 par tonne de roses et par kilomètre. Quant aux fleurs voyageant en camions réfrigérés, leur bilan est loin d'être neutre : 800 g de CO2 par tonne de roses par kilomètre. Conclusion : la dépense énergétique engendrée par l'achat d'un bouquet de 25 roses, équivaut à une balade en voiture de 20 kilomètres.

La rose constitue une aubaine économique pour les pays du Sud. Premier exportateur de roses vers l'Europe , le Kenya emploie plus de 10 000 personnes, surtout des jeunes femmes. Mais l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) dénonce les conditions de travail des ouvrières horticoles en contact quotidien avec les pesticides. Selon le World Ressource Institute, deux travailleuses sur trois souffrent de nausées. Des cas de fausses couches, cancers et maladies pulmonaires ont également été répertoriés. Une solution existe pour profiter des fleurs proprement : les gammes de roses équitables (Max Havelaar) et les fleurs de saison, cultivées localement, ou issues de l'agriculture biologique.
 
#24
Et un autre :


La bouteille d’eau
Meilleure, plus sûre, mais aussi plus chère. L’eau en bouteille coule à flots et génère, chaque année, 22 milliards de dollars de recettes sur la planète.
Le 05/01/2006, par Cire , David Solon

89 milliards de litres d’eau en bouteille sont engloutis chaque année, soit en moyenne près de 15 litres par an et par personne. Des chiffres vertigineux qui laissent songeur. Derrière ce tableau de performances, quelques croyances ont la vie dure. L’eau en bouteille serait meilleure pour la santé et plus sûre que l’eau du robinet. Pas si évident. En Europe, et notamment en France, les réseaux de distribution sont par exemple strictement contrôlés. La teneur en minéraux, argument favori des marques [1], ne figure par ailleurs dans aucune recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Au plan écologique, la bouteille d’eau n’est pas non plus très propre sur elle. Fabriquée à partir de matière plastique, elle n’est pas toujours recyclée et il lui faut plus d’un millénaire pour disparaître de la nature [2]. Un passif auquel il faut ajouter le prix du transport : 25% de l’eau en bouteille de la planète n’est pas consommée dans son pays de production. Pour couronner le tout, le prix de l’eau en bouteille est renversant. Près de 300 fois plus élevé que l’eau du robinet. A vous couper la soif.