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TOUT DEBUT DE GROSSESSE ET ALCOOL

M

marly

Guest
#31
ah, l'alcool, sujet épineux....

Personnellement, il m'arrive de boire un verre de vin de temps en temps (le week end, jamais en semaine).
Je n'ai jamais été saoule de ma vie ; je n'en ai jamais vu l'interêt, mais comme certaines l'ont dit : chacun fait bien ce qu'il veut avec son corps.

Lors de mes deux grossesses, pas une goute d'alcool....

J'ai peut-être un rapport particulier avec l'alcool mais quand on perd un membre proche de sa famille à cause de ces boissons-là... on accepte forcément moins bien voire pas du tout les abus d'alcool....
mais ça n'engage que moi ;)

bizzz
 
#32
voici des éléments de réponse qui peuvent vous aider dans cette réflexion ainsi que pour soxna:

En France on estime que les « troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale » touchent 1% des naissances, c'est-à-dire 7 000 nouveaux enfants chaque année. Cela signifie qu'environ 500 000 Français souffrent à des degrés divers des séquelles de l'alcoolisation fœtale. Le syndrome d'alcoolisation fœtale proprement dit est, en France, la première cause de retard mental non génétique
. L'alcoolisme touche en France 2 millions de personnes, dont 600 000 femmes (cette dernière statistique est particulièrement sujette à caution : l'évaluation rigoureuse est très difficile en raison d'une dénégation quasi-constante des faits.
Pendant la grossesse, 5 % des femmes consomment trois verres d'alcool en moyenne par jour, ce qui constitue déjà un danger pour l'enfant à naître. Les spécialistes estiment aujourd'hui que le risque apparaît dès le premier verre : c'est la raison pour laquelle, pendant la grossesse, il faudrait maintenir une abstinence stricte



Physiopathologie
L'alcool a un effet tératogène (susceptible de provoquer des malformations congénitales ou de perturber le développement) et neurotoxique (qui empoisonne ou détruit le tissu nerveux).

Les effets physiologiques touchent trois domaines : les traits faciaux, le système nerveux central (SNC) et la croissance (poids, taille et périmètre crânien).

Le risque d'atteinte neurologique irréversible est fonction de la dose reçue par le fœtus, de la durée de l'exposition, et de la période d'exposition (l'alcool est particulièrement nocif pendant la période d'organogenèse, entre 10 jours et 10 semaines d'aménorrhée). L'alcool passe la barrière placentaire, puis passe dans le foie du fœtus. Celui ci est immature, et ne possède pas les moyens de détoxification d'un foie adulte. Les lésions, une fois constituées, sont définitives.

Effets détaillés causés par l'absorption d'alcool
Période d'exposition Quelques effets possibles
Premiers jours peut empêcher l’ovule de s’implanter
Entre la troisième et la quatrième semaine conséquences mineures sur le crâne et sur certaines parties du visage de l’embryon
Jusqu’à la septième semaine peut faire fendre le palais et les lèvres
Septième semaine peut causer des malformations au niveau des organes génitaux, du cœur et du diaphragme du fœtus
Deuxième trimestre effets importants sur la motricité et probabilité d’un avortement spontané qui ne cesse d’augmenter
Troisième trimestre croissance du fœtus énormément ralentie

Les avortements spontanés et les accouchements prématurés sont très fréquents chez les femmes ayant consommé de l'alcool pendant leur grossesse. Il est aussi fait mention de nombreux cas de bébés morts quelques jours après leur naissance en raison d’un trop faible poids ou d’anomalies physiques importantes.

Les enfants souffrant du syndrome de l’alcoolisation fœtale ont un système immunitaire beaucoup plus faible que la normale, ils seront donc souvent atteints par des maladies infectieuses diverses.
Des retards du développement physique et des dysfonctionnements du système nerveux central sont souvent observés.
L'enfant aura également besoin d’une attention particulière tout au long de son apprentissage de la vie a cause de déficiences intellectuelles plus sérieuses, d'un comportement instable et d'un quotient intellectuel plus bas.
Les enfants atteints du syndrome d'alcoolisation fœtale éprouvent beaucoup de difficulté à être autonomes.
La plupart d'entre eux sont incapables de se nourrir seuls et d'apprendre à s'occuper d'eux-mêmes au même rythme que les autres enfants. Il leur est beaucoup plus difficile de se faire des amis et de s'intégrer à des groupes.
En grandissant, ces personnes conserveront toujours certains problèmes d’autonomie; ils éprouvent de la difficulté à se concentrer, à travailler seuls ou à gérer un budget.

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prevention
Elle repose sur l'interrogatoire systématique de la femme enceinte consultant pour la première fois sur ses habitudes vis à vis de l'alcool. L'information de la patiente est capitale, en étant clair et complet sur les risques pris par la consommation d'alcool. Le message à faire passer est l'objectif « zéro verre ». Dans le cas d'un alcoolisme reconnu, une consultation spécialisée, les groupes d'alcooliques anonymes,les associations d’aide aux malades alcooliques, le soutien psychologique sont d'une grande utilité.

Il faut savoir que ce problème n'est pas forcément lié à un alcoolisme maternel. Même si la fréquence et la gravité des symptômes augmentent avec les quantités d'alcool absorbées par la maman, on ne connaît pas de seuil minimal de dangerosité et même une consommation d'alcool extrêmement modérée peut entraîner un syndrome d'alcoolisation fœtale pour l'enfant. Il est en fait probable que la tolérance du fœtus à l'alcool est extrêmement variable, à la fois pendant la grossesse et suivant les individus, sans que l'on soit en mesure de préciser ces facteurs de sensibilité. C'est pourquoi il est aujourd'hui expressément recommandé aux femmes enceintes d'observer une abstinence totale de l'alcool pendant toute la durée de la grossesse.
 
S

sydney

Guest
#33
rebbie , quels que soient les antécédents ou les conflits .; je trouve que de telels expressions ne sont pas tolérables publiquement ..
sur ce , fini le femi pour moi