Coucou,
Le sujet s'était un peu modifié en cours de conversation et certains membres décriaient allègrement l'allaitement. C'est sur ce point que je me suis exprimée. Il faut savoir que l'on peut risquer de blesser les gens quand on fait preuve d'une telle véhémence.
Il faut comprendre qu'il n'est pas facile de choisir l'allaitement et d'y tenir. À tout moment, il y a qqun qui nous dit " ton petit serait mieux avec des biberons", "il boit trop souvent", j'en passe et des meilleures. Les pressions sociales sont énormes, et il faut vraiment avoir son objectif en tête et se valoriser soi-même. Je n'ai pas toujours eu le support de mon conjoint, mon entourage ne comprenait pas pourquoi je continuais avec des crevasses qui me causaient une douleur telle que je me mordais les mains... Obstination, certes, mais aussi désir de donner le meilleur à mon enfant (pour moi ça passe par là aussi, en plus de l'affection).
Comme certaines le savent, je suis enseignante et j'ai vu souvent des fiches d'élèves allergiques avec toutes les restrictions que cela leur imposaient. J'ai aussi vu des enfants malades en bas âges requérir une hospitalisation et des traitements lourds. Il n'y a pas que l'allaitement comme prévention, j'en conviens, mais moi je désirais passer par dessus mes douleurs pour essayer que ça marche avec Julien.
J'ai aussi mes raisons plus personnelles que je n'ai pas envie d'expliciter ici. Ce sujet me touche beaucoup et je me sens devenir de plus en plus émotive.
Quand à la dame qui allaitait ses enfants de 5 ans, cela me semble aussi à prime abord exagéré, mais je ne peux la juger n'ayant pas vu le reportage.
Martine