Salut les filles,
Comme si le reste ne suffisait pas, voilà que mon chéri commence à me reprocher de venir trop vous voir.... J'explique.
Après la naissance de Tom, je suis encore venue poster régulièrement pendant env. 1 an, puis j'en ai eu moins besoin et avec le boulot, j'arrivais pas à bien suivre ce qu'il se passait. J'ai donc décroché petit à petit, et en plus j'ai perdu mon ancien pseudo quand j'ai quitté mon boulot en 2005 à cause d'une mauvaise manip avec mon changement d'e-mail.
Puis j'ai commencé un nouveau boulot début 2006 d'où je suis partie en octobre dans des conditions très difficiles (harcèlement moral, culpabilité énorme, début de dépression, sentiment de rater ma vie professionnelle depuis la naissance de Tom,...)
Bref, je me suis retrouvée seule chez moi plongée dans mes pensées noires et j'ai recommencé à venir, me suis créée un nouveau pseudo et ai petit à petit reposté, et de plus en plus depuis que j'ai découvert ma grossesse début de cette année.
Pendant mes pb au boulot, mon mari a été très proche de moi, m'a bien soutenue, m'a aidée à sortir la tête hors de l'eau et à reprendre (un peu) confiance dans mes capacités.
Avec cette grossesse, mes chances de retrouver un boulot sont évidemment assez minces, mais on peut vivre avec les allocs pendant 1 an (mon mari travaille) car pour l'instant je suis au plafond max pour 1 cohabitante (système belge). C'est évidemment un manque à gagner de 500 € par rapport à mon ancien salaire, mais par rapport au mieux-être psychologique, je préfère faire qq efforts financiers. Beaucoup de gens me disent donc d'en profiter pour m'occuper de mon Tom et de mon scampi et éventuellement me faire aider pour voir côté professionnel vers où je dois me diriger quand je recommencerai.
Mais voilà, quand j'ai conduit Tom à l'école, j'ai pris l'habitude d'allumer l'ordi et de venir (parfois presque toute la matinée) lire vos témoignages, parfois y répondre, parfois poster des questions ou des réflexions... Et mon mari commence à remarquer que je ne fous pas grand chose à la maison et ça l'énerve de voir le temps que je passe ici.
Mais il faut dire aussi que pour le moment, il a énormément de boulot (et en plus qq pb techniques - il est architecte) et donc il est souvent préoccupé. Ce qui fait qu'à part me parler de chapes, de recouvrement et de poses de chassis, les conversations sont assez rares. En plus, vu mes antécédents (2fc avant Tom), on parle trèèèès peu de ma grossesse. Mon chat échaudé craint l'eau froide et ma tortue s'est enfermée dans sa carapace anti-souffrances. Je le comprends et je le respecte, mais moi j'ai besoin d'en parler, et avec vous j'ai trouvé les interlocutrices idéales, concernées mais pas non plus trop proches, pour ne pas trop souffrir personnellement en cas (de moins en moins probable) de dénouement malheureux.
Et comme si ça ne suffisait pas, je profite de mon "temps libre" pour me replonger dans la vie politique locale, puisqu'on me l'a gentiment redemandé et que j'ai plu de temps pour m'y consacrer. De plus, ça pourrait peut-être m'aider à terme pour retrouver un boulot aussi. Mais mon mari n'était pas d'accord, pcq il se souvient qu'il y a 2 ans j'étais partie très déçue et il ne comprend pas que je veuille recommencer. J'ai eu beau lui expliquer que c'était une nouvelle équipe et que c'était justement pour ça que je voulais participer, il reste dubitatif et ne veut pas me soutenir. Et c'est vrai que ça risque de me prendre du temps et que je vais certainement encore me battre contre des moulins à vents, mais j'ai envie de retenter le coup, non seulement par idéal, mais aussi pour faire qqch hors de chez moi où je pourrais trouver un certain épanouissement. Car j'adore m'occuper de ma famille, mais il faut aussi que j'occupe un peu mon esprit, sinon je vais vite décliner.
Bon voilà, tout ça est très long et assez confus, mais j'avais besoin de me décharger de cet énervement pour pouvoir dormir cette nuit.
Tout ça pour dire que je viendrai peut-être un tout petit peu moins dans les semaines à venir (même si je ne suis pas sûre de tenir longtemps).
Bisous
ririe
Comme si le reste ne suffisait pas, voilà que mon chéri commence à me reprocher de venir trop vous voir.... J'explique.
Après la naissance de Tom, je suis encore venue poster régulièrement pendant env. 1 an, puis j'en ai eu moins besoin et avec le boulot, j'arrivais pas à bien suivre ce qu'il se passait. J'ai donc décroché petit à petit, et en plus j'ai perdu mon ancien pseudo quand j'ai quitté mon boulot en 2005 à cause d'une mauvaise manip avec mon changement d'e-mail.
Puis j'ai commencé un nouveau boulot début 2006 d'où je suis partie en octobre dans des conditions très difficiles (harcèlement moral, culpabilité énorme, début de dépression, sentiment de rater ma vie professionnelle depuis la naissance de Tom,...)
Bref, je me suis retrouvée seule chez moi plongée dans mes pensées noires et j'ai recommencé à venir, me suis créée un nouveau pseudo et ai petit à petit reposté, et de plus en plus depuis que j'ai découvert ma grossesse début de cette année.
Pendant mes pb au boulot, mon mari a été très proche de moi, m'a bien soutenue, m'a aidée à sortir la tête hors de l'eau et à reprendre (un peu) confiance dans mes capacités.
Avec cette grossesse, mes chances de retrouver un boulot sont évidemment assez minces, mais on peut vivre avec les allocs pendant 1 an (mon mari travaille) car pour l'instant je suis au plafond max pour 1 cohabitante (système belge). C'est évidemment un manque à gagner de 500 € par rapport à mon ancien salaire, mais par rapport au mieux-être psychologique, je préfère faire qq efforts financiers. Beaucoup de gens me disent donc d'en profiter pour m'occuper de mon Tom et de mon scampi et éventuellement me faire aider pour voir côté professionnel vers où je dois me diriger quand je recommencerai.
Mais voilà, quand j'ai conduit Tom à l'école, j'ai pris l'habitude d'allumer l'ordi et de venir (parfois presque toute la matinée) lire vos témoignages, parfois y répondre, parfois poster des questions ou des réflexions... Et mon mari commence à remarquer que je ne fous pas grand chose à la maison et ça l'énerve de voir le temps que je passe ici.
Mais il faut dire aussi que pour le moment, il a énormément de boulot (et en plus qq pb techniques - il est architecte) et donc il est souvent préoccupé. Ce qui fait qu'à part me parler de chapes, de recouvrement et de poses de chassis, les conversations sont assez rares. En plus, vu mes antécédents (2fc avant Tom), on parle trèèèès peu de ma grossesse. Mon chat échaudé craint l'eau froide et ma tortue s'est enfermée dans sa carapace anti-souffrances. Je le comprends et je le respecte, mais moi j'ai besoin d'en parler, et avec vous j'ai trouvé les interlocutrices idéales, concernées mais pas non plus trop proches, pour ne pas trop souffrir personnellement en cas (de moins en moins probable) de dénouement malheureux.
Et comme si ça ne suffisait pas, je profite de mon "temps libre" pour me replonger dans la vie politique locale, puisqu'on me l'a gentiment redemandé et que j'ai plu de temps pour m'y consacrer. De plus, ça pourrait peut-être m'aider à terme pour retrouver un boulot aussi. Mais mon mari n'était pas d'accord, pcq il se souvient qu'il y a 2 ans j'étais partie très déçue et il ne comprend pas que je veuille recommencer. J'ai eu beau lui expliquer que c'était une nouvelle équipe et que c'était justement pour ça que je voulais participer, il reste dubitatif et ne veut pas me soutenir. Et c'est vrai que ça risque de me prendre du temps et que je vais certainement encore me battre contre des moulins à vents, mais j'ai envie de retenter le coup, non seulement par idéal, mais aussi pour faire qqch hors de chez moi où je pourrais trouver un certain épanouissement. Car j'adore m'occuper de ma famille, mais il faut aussi que j'occupe un peu mon esprit, sinon je vais vite décliner.
Bon voilà, tout ça est très long et assez confus, mais j'avais besoin de me décharger de cet énervement pour pouvoir dormir cette nuit.
Tout ça pour dire que je viendrai peut-être un tout petit peu moins dans les semaines à venir (même si je ne suis pas sûre de tenir longtemps).
Bisous
ririe