Bonjour les popines,
Je suis désolée de vous embêter avec mes histoires mais j'ai tellement besoin d'en parler à qqn... J'ai pourtant tout pour être heureuse mais je ne me sens pas bien du tout...
Quand j'étais plus jeune, mon but dans la vie, c'était d'avoir un job, un mari, trois enfants, une maison, un chien et un chat. Rien de très extravaguant, n'est-ce pas ? Pourtant, c'est ce que je voulais.
Aujourd'hui, j'ai un emploi stable, un mari qui dit m'aimer, des jumeaux et un 3ème bb en route, une grande maison, un chien, un chat et même un cochon d'inde ! Et pourtant j'ai l'impression d'être passée à côté de qqch. Je me sens si mal que j'en arrive à me demander ce que je fais sur Terre !
Quand je vois mon avenir lointain, je me vois avec mon mari, nos enfants et nos petits-enfants. Mais quand je me projette dans un avenir proche, j'ai envie de tout claquer. J'ai eu tout ce que je voulais mais à quel prix...
Cela fait 12 ans que je connais mon mari. Il a été le premier et le seul. Et quand je dis ça, c'est vraiment qu'il n'y a jamais eu personne avant, même pas pour un baiser. Quand je l'ai vu, j'ai su que c'était lui mais plus le temps passe et plus je me demande si je ne me suis pas trompée. A l'époque, j'avais 19 ans et lui, 21. J'avais subit des attouchements sexuels par mon beau-père et j'étais effrayée et agressive dès qu'un homme s'approchait trop près de moi (en parole ou en geste). Stéph, lui, m'a appris à avoir confiance et à ne plus avoir peur des hommes. Je lui dois d'être en vie car à l'époque, j'étais dépressive et suicidaire. Il a été mon amour, mon amant et mon meilleur ami mais aujourd'hui, je ne nous reconnais plus. Nous avons tous les deux changé, nous nous sommes éloignés l'un de l'autre tout en continuant nos projets. Et cela ne date pas d'aujourd'hui. Nous avions déjà traversé une crise et nous étions déjà séparés au bout de deux ans... pendant qq semaines. A la suite de cette séparation, nous avions repris nos relations d'avant.
Nous nous sommes installés dans la vie, lui finissant ses études et moi, commençant un nouveau job. Dès lors, j'ai voulu avoir un bb mais pas lui. A force d'insister, j'ai obtenu un oui du bout des lèvres mais bb n'est pas venu et je suis entrée à la SNCF. Avec ce nouveau job, mon désir de bb est passé au second plan mais je n'avais pas repris la pilule pour autant. Passée une année, j'étais enfin en CDI et Stéph entrait dans la vie active. C'est à ce moment-là qu'il a voulu un bb. Mais le temps passait et j'en devenais obsédée. Je ne faisais plus l'amour que pour ça. Je n'y prenais même plus de plaisir et Stéph non-plus. Sur le plan sexuel, nous commençions à nous éloigner l'un de l'autre. Lorsque nous sommes entrés en cycle FIV, on ne faisait plus l'amour qu'une ou deux fois par an. Mais j'avais dans l'esprit que cette crise passerait puisque nous nous aimions.
Puis les jumeaux sont arrivés. Nous nous sommes complétement laissés dépasser par notre rôle de parents. Il n'y avait plus de complicité, plus de tendresse, plus de sexe et même plus de conversation. Avec mon travail en 3/8, on ne se voyait même plus. Et quand nous nous croisions, c'était pour nous raconter des banalités. Périodiquement, nous avions une discussion sérieuse sur notre vie de couple car nous n'allions bien ni l'un ni l'autre. Et puis la vie à deux repartait de plus belle pour un mois puis c'était à nouveau la traversée du desert. Nous avons continué ce train-train qq années. Nous avons même fait construire mais là encore, c'est moi qui ait monté ce projet et ça a tourné au vinaigre.
Cela fait plus de trois ans que nous sommes en procédures judiciaires avec notre constructeur. Cela a entraîné des tensions supplémentaires au sein de notre couple. Pourtant, à deux, nous gagnons bien notre vie et certains vivent heureux avec bien moins que nous. Il y a 2 ans, nous avons eu une énième discussion où là, nous nous sommes tout dit. Peut-être même un peu trop. Il n'y a jamais eu de violence verbale ou physique dans nos discussions mais beaucoup de larmes, et bizarrement, de la tendresse. Lors de cette dernière discussion, j'en suis arrivée à lui dire que je ne savais plus si je l'aimais et que j'envisageais le divorce. Cela lui a fait bcp de mal mais il était d'accord sur le fait que nous ne pouvions continuer ainsi. Nous nous sommes donc donnés jusqu'à l'emménagement dans notre maison, pensant que peut-être notre couple irait bcp mieux après. Parallèlement, nous avons continué à faire comme si de rien n'était. En plus de la maison, nous avions décidé de mettre bb 3 en route. Peut-être un besoin desespéré de se raccrocher à qqch, de maintenir l'illusion.
Cela fait un an que nous avons emménagé dans notre maison. Notre couple s'est rabiboché. Nous avons même la chance d'avoir un bb en route. Il y a bcp de tendresse entre nous. Nos relations sexuelles traversent des hauts et des bas et même si ce sont plus souvent des bas que des hauts, je me sentais heureuse jusqu'à ces derniers temps.
Mais depuis qq temps donc, je suis minée. J'ai l'impression que mon mari n'est pas heureux. Nous avons des pb financiers et cela le ronge. Il est usé par toutes les tuiles que nous avons eu. Et moi, je n'en peux plus de vivre avec cet homme-là. J'ai l'impression qu'il m'étouffe et qu'il me tire vers le bas. J'ai l'impression que quoique je fasse ou que je dise, il n'est jamais content. Il est perpetuellement stressé. Il est migraineux (presque tous les jours) mais rechigne à se faire soigner. Résultat, on ne peut pas sortir et on doit rester silencieux (avec deux enfants de 5 ans !). Moi, j'aime sortir en famille (magasins, cinéma, restaurants,...) et lui a horreur de la foule. Il a toujours été comme ça mais au moins faisait-il l'effort de me faire plaisir de temps à autre. Mais avec le temps et les soucis, il est devenu franchement casanier. Il refuse tout ce qui pourrait coûter le moindre euro. Il en arrive à ne pas déjeuner à midi !
En ce qui me concerne, j'arrive à supporter les soucis financiers, mon job de merde où je me fais insulter tous les jours par les clients (je suis au bureau des pleurs), l'éducation de jumeaux tout en travaillant en 3/8, l'absence de vacances (nous ne sommes jamais partis si ce n'est chez nos parents), le manque d'extravaguance de ma garde robe (étant donné que je suis en uniforme au boulot, en pyjama à la maison, je n'ai en tout et pour tout qu'un pantalon, trois tee-shirts et deux pulls) à condition de pouvoir me faire plaisir de temps en temps. Et mon plaisir à moi passe par les sorties en famille et faire plaisir à mes hommes.
Mais désormais, je ne peux plus. J'ai tout à fait conscience de notre situation financière. Mais cette dernière est loin d'être catastrophique. A mon sens, nous devons faire attention mais pas nous priver. Sinon à quoi sert de vivre ? Pour payer des impôts ? Payer les charges diverses ?
Je n'ai plus goût à rien... Je me traîne en longueur de journée en me demandant quelle est ma place. Si je veux qqch, il me faut le faire derrière son dos. Pour avoir ramené un chien de la SPA, j'ai eu droit à plusieurs mois de tension. J'ai acheté un tour de lit chez Natalys coordonné au linge des jumeaux, je n'ai même pas osé le lui dire. Avec l'arrivée de bb, j'ai envie d'acheter plein de choses : une poussette, un transat, du linge de lit et même de décorer un minimum sa chambre mais là encore, je me retrouve face à un mur. Pas plus de 150€ pour la poussette alors qu'on en a vu une qui nous plaît bcp à tous les deux mais à 300€. Il m'a fait la tête parce que j'ai osé acheté un pot de peinture et une frise pour la chambre du bb. Et du coup, il ne veut pas m'aider. Pour aller au Mc Do en famille, je dois insister et j'ai à chaque fois l'impression de lui faire perdre son temps. Le soir, il se fâche car lorsque je m'endors, je respire fort (d'après lui, ce ne sont pas des ronflements mais ma respiration l'empêche de s'endormir). Du coup, il me réveille jusqu'à ce que j'en perde le sommeil et qu'il puisse enfin s'endormir. Côté sexe, on n'est pas du tout sur la même longueur d'onde. J'ai l'impression que lui en a plus envie alors que moi, j'ai surtout envie d'un gros câlin et d'être dorlotée. En plus, la dernière fois, ça s'est tellement mal passé parce que j'avais peur d'avoir mal à cause de bb. De plus, il fait des remarques anodines mais qui me blesse énormément. Du coup, je n'ai même pas envie !
En conclusion, je ne sais plus quoi faire car si je veux qqch, il me faut l'acquérir ou le faire contre sa volonté, et lui me reproche de ne pas le respecter et de n'en faire qu'à ma tête. Résultat, à 32 ans, j'ai tout ce que j'ai voulu : un mari, trois enfants, une maison, un chien et un chat mais je suis malheureuse car j'ai l'impression d'avoir tué notre amour à force de vouloir simplement être heureuse. Je ne supporte plus ses remarques, son comportement... Il m'arrive d'envisager le divorce mais je suis incapable de passer à l'acte, car cet homme malgré tout mon ressentiment, je sais au plus profond de moi que je l'aime. Je suis malade à l'idée qu'il puisse rencontrer qqn d'autre et pourtant, je ne cesse d'y penser. Je me dis que je l'enerve tellement et que même si lui affirme ne pas chercher, un jour, il y aura bien qqn qui le trouvera car il n'est pas mauvais. J'en arrive à le souhaiter de plus en plus car ainsi il sera enfin heureux, les enfants auront une bonne mère et moi, je pourrai sortir par la petite porte.
Je suis désolée de vous embêter avec mes histoires mais j'ai tellement besoin d'en parler à qqn... J'ai pourtant tout pour être heureuse mais je ne me sens pas bien du tout...
Quand j'étais plus jeune, mon but dans la vie, c'était d'avoir un job, un mari, trois enfants, une maison, un chien et un chat. Rien de très extravaguant, n'est-ce pas ? Pourtant, c'est ce que je voulais.
Aujourd'hui, j'ai un emploi stable, un mari qui dit m'aimer, des jumeaux et un 3ème bb en route, une grande maison, un chien, un chat et même un cochon d'inde ! Et pourtant j'ai l'impression d'être passée à côté de qqch. Je me sens si mal que j'en arrive à me demander ce que je fais sur Terre !
Quand je vois mon avenir lointain, je me vois avec mon mari, nos enfants et nos petits-enfants. Mais quand je me projette dans un avenir proche, j'ai envie de tout claquer. J'ai eu tout ce que je voulais mais à quel prix...
Cela fait 12 ans que je connais mon mari. Il a été le premier et le seul. Et quand je dis ça, c'est vraiment qu'il n'y a jamais eu personne avant, même pas pour un baiser. Quand je l'ai vu, j'ai su que c'était lui mais plus le temps passe et plus je me demande si je ne me suis pas trompée. A l'époque, j'avais 19 ans et lui, 21. J'avais subit des attouchements sexuels par mon beau-père et j'étais effrayée et agressive dès qu'un homme s'approchait trop près de moi (en parole ou en geste). Stéph, lui, m'a appris à avoir confiance et à ne plus avoir peur des hommes. Je lui dois d'être en vie car à l'époque, j'étais dépressive et suicidaire. Il a été mon amour, mon amant et mon meilleur ami mais aujourd'hui, je ne nous reconnais plus. Nous avons tous les deux changé, nous nous sommes éloignés l'un de l'autre tout en continuant nos projets. Et cela ne date pas d'aujourd'hui. Nous avions déjà traversé une crise et nous étions déjà séparés au bout de deux ans... pendant qq semaines. A la suite de cette séparation, nous avions repris nos relations d'avant.
Nous nous sommes installés dans la vie, lui finissant ses études et moi, commençant un nouveau job. Dès lors, j'ai voulu avoir un bb mais pas lui. A force d'insister, j'ai obtenu un oui du bout des lèvres mais bb n'est pas venu et je suis entrée à la SNCF. Avec ce nouveau job, mon désir de bb est passé au second plan mais je n'avais pas repris la pilule pour autant. Passée une année, j'étais enfin en CDI et Stéph entrait dans la vie active. C'est à ce moment-là qu'il a voulu un bb. Mais le temps passait et j'en devenais obsédée. Je ne faisais plus l'amour que pour ça. Je n'y prenais même plus de plaisir et Stéph non-plus. Sur le plan sexuel, nous commençions à nous éloigner l'un de l'autre. Lorsque nous sommes entrés en cycle FIV, on ne faisait plus l'amour qu'une ou deux fois par an. Mais j'avais dans l'esprit que cette crise passerait puisque nous nous aimions.
Puis les jumeaux sont arrivés. Nous nous sommes complétement laissés dépasser par notre rôle de parents. Il n'y avait plus de complicité, plus de tendresse, plus de sexe et même plus de conversation. Avec mon travail en 3/8, on ne se voyait même plus. Et quand nous nous croisions, c'était pour nous raconter des banalités. Périodiquement, nous avions une discussion sérieuse sur notre vie de couple car nous n'allions bien ni l'un ni l'autre. Et puis la vie à deux repartait de plus belle pour un mois puis c'était à nouveau la traversée du desert. Nous avons continué ce train-train qq années. Nous avons même fait construire mais là encore, c'est moi qui ait monté ce projet et ça a tourné au vinaigre.
Cela fait plus de trois ans que nous sommes en procédures judiciaires avec notre constructeur. Cela a entraîné des tensions supplémentaires au sein de notre couple. Pourtant, à deux, nous gagnons bien notre vie et certains vivent heureux avec bien moins que nous. Il y a 2 ans, nous avons eu une énième discussion où là, nous nous sommes tout dit. Peut-être même un peu trop. Il n'y a jamais eu de violence verbale ou physique dans nos discussions mais beaucoup de larmes, et bizarrement, de la tendresse. Lors de cette dernière discussion, j'en suis arrivée à lui dire que je ne savais plus si je l'aimais et que j'envisageais le divorce. Cela lui a fait bcp de mal mais il était d'accord sur le fait que nous ne pouvions continuer ainsi. Nous nous sommes donc donnés jusqu'à l'emménagement dans notre maison, pensant que peut-être notre couple irait bcp mieux après. Parallèlement, nous avons continué à faire comme si de rien n'était. En plus de la maison, nous avions décidé de mettre bb 3 en route. Peut-être un besoin desespéré de se raccrocher à qqch, de maintenir l'illusion.
Cela fait un an que nous avons emménagé dans notre maison. Notre couple s'est rabiboché. Nous avons même la chance d'avoir un bb en route. Il y a bcp de tendresse entre nous. Nos relations sexuelles traversent des hauts et des bas et même si ce sont plus souvent des bas que des hauts, je me sentais heureuse jusqu'à ces derniers temps.
Mais depuis qq temps donc, je suis minée. J'ai l'impression que mon mari n'est pas heureux. Nous avons des pb financiers et cela le ronge. Il est usé par toutes les tuiles que nous avons eu. Et moi, je n'en peux plus de vivre avec cet homme-là. J'ai l'impression qu'il m'étouffe et qu'il me tire vers le bas. J'ai l'impression que quoique je fasse ou que je dise, il n'est jamais content. Il est perpetuellement stressé. Il est migraineux (presque tous les jours) mais rechigne à se faire soigner. Résultat, on ne peut pas sortir et on doit rester silencieux (avec deux enfants de 5 ans !). Moi, j'aime sortir en famille (magasins, cinéma, restaurants,...) et lui a horreur de la foule. Il a toujours été comme ça mais au moins faisait-il l'effort de me faire plaisir de temps à autre. Mais avec le temps et les soucis, il est devenu franchement casanier. Il refuse tout ce qui pourrait coûter le moindre euro. Il en arrive à ne pas déjeuner à midi !
En ce qui me concerne, j'arrive à supporter les soucis financiers, mon job de merde où je me fais insulter tous les jours par les clients (je suis au bureau des pleurs), l'éducation de jumeaux tout en travaillant en 3/8, l'absence de vacances (nous ne sommes jamais partis si ce n'est chez nos parents), le manque d'extravaguance de ma garde robe (étant donné que je suis en uniforme au boulot, en pyjama à la maison, je n'ai en tout et pour tout qu'un pantalon, trois tee-shirts et deux pulls) à condition de pouvoir me faire plaisir de temps en temps. Et mon plaisir à moi passe par les sorties en famille et faire plaisir à mes hommes.
Mais désormais, je ne peux plus. J'ai tout à fait conscience de notre situation financière. Mais cette dernière est loin d'être catastrophique. A mon sens, nous devons faire attention mais pas nous priver. Sinon à quoi sert de vivre ? Pour payer des impôts ? Payer les charges diverses ?
Je n'ai plus goût à rien... Je me traîne en longueur de journée en me demandant quelle est ma place. Si je veux qqch, il me faut le faire derrière son dos. Pour avoir ramené un chien de la SPA, j'ai eu droit à plusieurs mois de tension. J'ai acheté un tour de lit chez Natalys coordonné au linge des jumeaux, je n'ai même pas osé le lui dire. Avec l'arrivée de bb, j'ai envie d'acheter plein de choses : une poussette, un transat, du linge de lit et même de décorer un minimum sa chambre mais là encore, je me retrouve face à un mur. Pas plus de 150€ pour la poussette alors qu'on en a vu une qui nous plaît bcp à tous les deux mais à 300€. Il m'a fait la tête parce que j'ai osé acheté un pot de peinture et une frise pour la chambre du bb. Et du coup, il ne veut pas m'aider. Pour aller au Mc Do en famille, je dois insister et j'ai à chaque fois l'impression de lui faire perdre son temps. Le soir, il se fâche car lorsque je m'endors, je respire fort (d'après lui, ce ne sont pas des ronflements mais ma respiration l'empêche de s'endormir). Du coup, il me réveille jusqu'à ce que j'en perde le sommeil et qu'il puisse enfin s'endormir. Côté sexe, on n'est pas du tout sur la même longueur d'onde. J'ai l'impression que lui en a plus envie alors que moi, j'ai surtout envie d'un gros câlin et d'être dorlotée. En plus, la dernière fois, ça s'est tellement mal passé parce que j'avais peur d'avoir mal à cause de bb. De plus, il fait des remarques anodines mais qui me blesse énormément. Du coup, je n'ai même pas envie !
En conclusion, je ne sais plus quoi faire car si je veux qqch, il me faut l'acquérir ou le faire contre sa volonté, et lui me reproche de ne pas le respecter et de n'en faire qu'à ma tête. Résultat, à 32 ans, j'ai tout ce que j'ai voulu : un mari, trois enfants, une maison, un chien et un chat mais je suis malheureuse car j'ai l'impression d'avoir tué notre amour à force de vouloir simplement être heureuse. Je ne supporte plus ses remarques, son comportement... Il m'arrive d'envisager le divorce mais je suis incapable de passer à l'acte, car cet homme malgré tout mon ressentiment, je sais au plus profond de moi que je l'aime. Je suis malade à l'idée qu'il puisse rencontrer qqn d'autre et pourtant, je ne cesse d'y penser. Je me dis que je l'enerve tellement et que même si lui affirme ne pas chercher, un jour, il y aura bien qqn qui le trouvera car il n'est pas mauvais. J'en arrive à le souhaiter de plus en plus car ainsi il sera enfin heureux, les enfants auront une bonne mère et moi, je pourrai sortir par la petite porte.