En fait, ça va pas du tout...
Belle grossesse, beau tit homme, mari qui essaie d'être au plus attentionné avec une folle du logis, mais je craque... J'essaie de me faire du bien, mais j'ai encore une fois l'impression de me plaindre pour rien...
Je ne digère pas ce retrait préventif. Je manque mes collègues de travail, ma vie à moi, mes espaces privés...
Aujourd'hui, j'ai "pété ma coche solide" (ou pété un plomb puissance 10, si on veut...). J'ai magasiné avec Julien pour des stores et du tissu (je sais bien que c'est plate à faire, mais bon, il faut que ça se fasse...). Il a été d'une exécrabilité notoire. Ensuite, il a mangé, et c'était l'heure du dodo. Il me riait carrément en pleine face, me donnait des coups au ventre (quand je le berçais) et me pinçait les seins (on est péniblement rendus à la découverte inusitée de cette partie de l'anatomie humaine...).
Je l'ai donc arrêté, stoppé, j'ai hurlé, braillé (cernes de rimmel noir à l'appui...). Quand je suis remontée de ma "braillade", il jouait avec ses tites autos sur la barrière de sa chambre... J'ai explosé et j'ai fait un superbe "pitch" des autos directement dans l'escalier... Là, c'était lui qui pleurait et moi, bien, rebelotte, recernes et tout et tout...
J'ai peur de mes réactions, j'étais tellement fâchée de le voir rire quand je pleurais (je crois qu'à 2 ans et demi, il ne réalise pas vraiment!). On dirait que je pourrais en venir à perdre le contrôle sur ce petit bout que j'adore et auquel je me consacre corps et âme depuis sa vie prénatale... Jamais je n'aurais pensé que ça pourrait m'arriver à moi...
Je sens le 2e arriver et je me sens aspirée dans un tourbillon... Comme si j'avais l'impression que ma vie va se terminer à l'accouchement du 2e.
Je me sens désolée auprès de celles qui ont fait des fc récemment. J'ai l'impression que je me plains le ventre plein et que beaucoup de filles se mettraient à ma place...
Les défauts de la vie me sautent aux yeux et j'en oublie l'essentiel...
Belle grossesse, beau tit homme, mari qui essaie d'être au plus attentionné avec une folle du logis, mais je craque... J'essaie de me faire du bien, mais j'ai encore une fois l'impression de me plaindre pour rien...
Je ne digère pas ce retrait préventif. Je manque mes collègues de travail, ma vie à moi, mes espaces privés...
Aujourd'hui, j'ai "pété ma coche solide" (ou pété un plomb puissance 10, si on veut...). J'ai magasiné avec Julien pour des stores et du tissu (je sais bien que c'est plate à faire, mais bon, il faut que ça se fasse...). Il a été d'une exécrabilité notoire. Ensuite, il a mangé, et c'était l'heure du dodo. Il me riait carrément en pleine face, me donnait des coups au ventre (quand je le berçais) et me pinçait les seins (on est péniblement rendus à la découverte inusitée de cette partie de l'anatomie humaine...).
Je l'ai donc arrêté, stoppé, j'ai hurlé, braillé (cernes de rimmel noir à l'appui...). Quand je suis remontée de ma "braillade", il jouait avec ses tites autos sur la barrière de sa chambre... J'ai explosé et j'ai fait un superbe "pitch" des autos directement dans l'escalier... Là, c'était lui qui pleurait et moi, bien, rebelotte, recernes et tout et tout...
J'ai peur de mes réactions, j'étais tellement fâchée de le voir rire quand je pleurais (je crois qu'à 2 ans et demi, il ne réalise pas vraiment!). On dirait que je pourrais en venir à perdre le contrôle sur ce petit bout que j'adore et auquel je me consacre corps et âme depuis sa vie prénatale... Jamais je n'aurais pensé que ça pourrait m'arriver à moi...
Je sens le 2e arriver et je me sens aspirée dans un tourbillon... Comme si j'avais l'impression que ma vie va se terminer à l'accouchement du 2e.
Je me sens désolée auprès de celles qui ont fait des fc récemment. J'ai l'impression que je me plains le ventre plein et que beaucoup de filles se mettraient à ma place...
Les défauts de la vie me sautent aux yeux et j'en oublie l'essentiel...