Marie, tu ne m'as pas du tout blessée, et ce que tu m'écrit va m'aider à avancer.
En fait, je ne recherche pas à partager ma peine avec Eva, enfin si juste dans le sens que tu décris : des êtres très proche d'elle. Ma démarche avec elle était de savoir ce qu'elle avait retenu, comment elle l'avait retenu, et si c'était oublié de lui expliquer simplement ce qui est arrivé, qu'elle le sache, que ce ne soit pas un secret de famille (y'a rien de pire pour le subconscient qu'un secret de famille inconnu) et parce que ces deux bébés font partie de l'histoire de notre famille, ils font partie de notre famille, et que je ne veux pas qu'on les oublie.
C'est tout cela que je voulais qu'elle sache et pour quoi je ne savais pas comment m'y prendre, pour quoi j'éprouve un sentiment de culpabilité de ne pas savoir...
L'histoire de ta belle-soeur me fait réfléchir. Je pense même que lorsque je retournerai avec Eva voir le psy je demanderai conseil pour que cela n'arrive pas.
Merci beaucoup pour ton témoignage.