Gâteau | Page 3 | Femiboard: Grossesse
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Gâteau

Mumu

Moderator
Membre du personnel
#11
Il y a une nuance entre psychose et prudence.

La consommation d'alcool augmente le risque de problèmes. Pour info :

En France on estime que les « troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale » touchent 1% des naissances, c'est-à-dire 7 000 nouveaux enfants chaque année. Cela signifie qu'environ 500 000 Français souffrent à des degrés divers des séquelles de l'alcoolisation fœtale. Le syndrome d'alcoolisation fœtale proprement dit est, en France, la première cause de retard mental non génétique. Il touche 1 naissance sur 3 000 dans le Pas-de-Calais. L'alcoolisme touche en France 2 millions de personnes, dont 600 000 femmes (cette dernière statistique est particulièrement sujette à caution : l'évaluation rigoureuse est très difficile en raison d'une dénégation quasi-constante des faits). Pendant la grossesse, 5 % des femmes consomment trois verres d'alcool en moyenne par jour, ce qui constitue déjà un danger pour l'enfant à naître. Les spécialistes estiment aujourd'hui que le risque apparaît dès le premier verre : c'est la raison pour laquelle, pendant la grossesse, il faudrait maintenir une abstinence stricte.
Ce n'est qu'un bébé sur cent qui est atteint, certes, mais en évitant systématiquement de boire pendant la grossesse, cela éviterait déjà ce 1%.

Des élèves atteints de SAF, j'en ai déjà eu. Je ne souhaite à personne d'avoir ce syndrôme. Ils ont énormément de mal à s'insérer et à acquérir les apprentissages de base (lecture, calcul). Les dégats sur les capacités intellectuelles sont gratinés, et le physique peut aussi être atteint.
 
F

Francesita

Guest
#12
Je me suis renseignée et, j'ai lu qu'une consommation exceptionnelle pouvait avoir des conséquences comme la baisse du QI ou des scores plus faibles obtenus lors de tests neuropsychologues.
 

Mumu

Moderator
Membre du personnel
#13
Précision supplémentaire :

Cependant, seule 1 femme sur 3 semble devoir s'attendre à ce que son enfant naisse handicapé ou avec des malformations (Fourmaintraux, 2002).
(info trouvée ici : http://www.esculape.com/gynecologie/grossesse_alcool2.html)

Connaissant ce chiffre, qui prendrait le risque de faire partie du 1/3 de femmes qui détruisent leur enfant avant même la naissance ?
 

briandhuet

Modé-Animatrice
Membre du personnel
#14
Ce que j'aimerais savoir c'est combien parmis ces 7000 enfants sont nés de mères ayant eu une consommation modérée ET occasionnelle d'alcool (genre un bout de gâteau avec du rhum dedans pour reprendre l'exemple de Mariquita, ou un verre de vin quelques fois pendant la grossesse). Je sais bien que le syndrôme d'alcoolisation crée un retard et des problèmes que rien ne pourra guérir, mais encore une fois j'aimerais bien voir ne serait-ce que un seul exemple où la mère ne s'est ni enivrée fortement une fois ni n'a picolé régulièrement quelques verres (3 verres par jour, ça n'est pas de l'occasionnel...).