Femme faisant une fausse-couche = paria? | Page 2 | Femiboard: Grossesse
  • Un soucis de santé, une inquiétude ? ici vous répond, Inscrivez-vous !

Femme faisant une fausse-couche = paria?

Mumu

Moderator
Membre du personnel
#6
Depuis les 4-5 mois que j'encombre ce site, j'ai vu plusieurs cas de femmes ayant fait 2 voire 3 FC. Ca ne les a pas empèchée, une fois remises et soignées, d'avoir des bb. Courage, une fois ton problème identifié, tu pourras pouponner autant que tu le voudras.
Murielle
 
#7
Je sais que le problème pourra être résolu; j'ai une gynéco très compréhensive. J'essaie de ne pas me prendre trop la tête pour la suite car lorsqu'on y pense trop ça ne marche pas. Mais il n'y a rien à faire quand ce genre de chose nous arrive, on se dit qu'on n'y arrivera jamais et on imagine les pires scénarios. Enfin moi je fonctionne un peu comme ça. Il faut que j'essaie de positiver. Vous n'auriez pas un petit truc?

Gwen
 
#8
Chère Gwen, hier ou avant-hier, j'ai lu sur le site le témoignage d'une femme qui a fait une fausse-couche à 5 mois et j'ai parlé à une autre de mes 2 fausses-couches. La première fois, j'ai été bouleversée et les quelques mois qui se sont écoulé avant que je ne sois de nouveau enceinte m'ont semblé interminables. J'ai fini par accepter l'idée d'une sélection naturelle car j'ai maintenant une magnifique petite fille. La 2nde fois, j'ai trouvé cela injuste que ça m'arrive encore, mais j'attends maintenant un garçon qui ne devrait pas tarder... Les médecins m'ont dit que c'était très fréquent (1 grossesse sur 3 ?) et qu'on ne faisait d'examens qu'au bout de la 3ème.
Je suis de tout coeur avec toi :repose-toi, prends soin de toi et tu seras bientôt une future maman épanouie et rayonnante.
 
#9
C'est vrai qu'on ne sait pas trop quoi dire dans ces cas là parce que c'est un évènement douloureux, qui est parfois trés mal vécu, ce qui se comprend sans peine. Les mots à utiliser, s'il y en a, nous semblent probablement trés délicats.
Il y a quelques jours a été diffusé sur la 5 dans l'émission "les maternelles", une discussion débat sur les fausses couches, et il y avait là deux femmes qui avaient vécu leur fausse couche dans des conditions que j'ai trouvé en tout cas pour l'une des deux particulièrement abominables, (à 3 mois de grossesse passés, la maternité a diagnostiqué la fausse couche, l'a laissé rentrer chez elle sans la prévenir de ce qui risquait d'arriver et elle a recueilli le foetus dans ses toilettes /infopop/emoticons/icon_mad.gif /infopop/emoticons/icon_mad.gif /infopop/emoticons/icon_mad.gif ) une psychologue et un gynécologue. Tous étaient d'accord pour dire que ce qui manque c'est l'accompagnement psychologique, et la tolérance des gens à l'égard d'une femme qui quoi qu'on en pense, a un deuil à faire. Toutes ont eu des enfants derrière, plus ou moins tôt, mais restent marquées. J'ai eu une fausse couche avant mon ainé, mais je n'étais enceinte "que" de 6 semaines, et je ne le savais même pas. Même comme ça, j'ai été plutôt perturbée pendant quelques temps, d'avoir eu cette vie en moi et de l'avoir perdue, je me suis demandée ce que j'avais bien pu faire pour le perdre. Ma gynéco de l'époque a été odieuse, en me laissant plus ou moins comprendre que j'étais pas la première ni la dernière et pas de quoi faire un flan à 6 SG. Probable ! Néanmoins ce qui ressort de cette émission c'est que quelque soit l'âge de la grossesse, le deuil est toujours aussi difficile à faire et à comprendre pour les proches. ça passe, bien sûr, ça s'estompe tout du moins, mais il est clair que l'on ne sait jamais trop comment réagir devant la détresse d'une femme dans cette situation.
Comme Murielle, je ne me risquerai pas à des suppositions sur la cause des FC, et du coup je me sens parfois impuissante à remonter le moral de celles à qui c'est arrivé. A tort ou à raison.
Probablement que nous devrions toutes faire un effort dans ce sens...

Sam
 
#10
Je suis tout à fait d'accord avec Sandra, il est évident qu'il manque un entourage psychologique lorsque l'on fait une fausse couche. J'ai subi la mienne à 6 SA, c'est à dire en tout début de grossesse, et même s'il est évident que je vais beaucoup mieux aujourd'hui, j'ai encore du mal à ne pas y penser et à ne pas me dire qu'aujourd'hui je devrais avoir le ventre tout rond. Le problème et que maintenant, je n'ose plus en parler, même pas à mon mari, de peur qu'il pense que je focalise deçu. Or ça fait toujours du bien de se libérer, même après 6 mois. Il est évident qu'un entretien avec une psycologue après une FC nous ferait sans doute un grand bien, étant donné que souvent notre entourage à du mal à trouver les mots pour nous réconforter réellement ou n'ose pas trop parler de peur de nous froisser : le sujet reste trop tabou. Dommage /infopop/emoticons/icon_redface.gif.
Margo /infopop/emoticons/icon_wink.gif