Oui, c'est quelque chose de difficile à faire (le dire aux enfants) mais vraiment d'essentiel.
Je vais te donner un exemple familial d'effet sur le non dit à un enfant (en l'occurence ma mère).
Mon arrière grand père était dépressif, et le décès de sa deuxième femme l'a achevé. Il s'est suicidé quand ma mère avait 10 ans. Pour la "protéger", parce que c'était des choses de grandes personnes, on ne lui a rien dit, dès qu'elle arrivait les conversations cessaient. Sauf que... la fille de la concierge l'avait dit à ma mère. Donc elle savait. Elle a culpabilisé pendant des années et aujourd'hui, alors qu'elle approche des 50 ans, elle n'en a toujours pas fini avec ce décès.
Effectivement, si la psy de l'hôpital est bien (à vérifier avant, il y a des buses parfois aussi, et il ne faut pas que ça leur fasse plus de mal encore!), elle aidera ton amie à trouver les mots justes.
Pour avoir été de l'autre côté de la barrière, je peux te garantir que si le soutien n'enlève pas la douleur, il est très précieux et indispensable. C'est vraiment super ce que tu fais pour ton amie.