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baby blues tardif....
- Auteur de la discussion justine
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Coucou Juju,
Si tu veux savoir à quel point je compatis, va voir dans notre post ce que j'ai écris sur Nicolas...
C'est pour dire : j'ai exactement le même à la maison, et franchement pour le moment, je suis certaine que si je devais m'en occuper tout le temps, je péterais les plombs (d'ailleurs, mercredi soir, j'étais au bord de la crise de nerfs). Heureusement que j'ai le boulot pour me reposer! Donc, n'hésite pas à le laisser de temps en temps, tu as vraiment besoin de souffler.
Bon, avec un peu de recul, à l'âge qu'ont nos p'tits bouts, ils passent souvent par ce genre de phase. Je reçois tous les mois une revue appelée le Journal de votre enfant, chaque numéro parle de l'enfant d'un certain âge, et bien j'ai reçu cette semaine celui sur l'enfant de 18/19 mois, ça m'a un peu rassurée : 3 pages sur les colères, le non, et votre merveilleux bébé souriant qui se transforme en petit monstre hurlant...
Tu me diras que j'ai déjà dû vivre ça deux fois auparavant, ben à ce point-là, je ne m'en souviens pas...
Sinon, pour les conseils pratiques, j'ai pas grand chose à dire en plus que les autres, sinon, que pour ma part, quand j'isole Nicolas (pas forcément dans sa chambre, ça peut être juste dans la pièce à côté), je n'attends pas qu'il se calme pour aller le rechercher parce que je ne suis pas du tout certaine qu'il arriverait à se calmer tout seul (ou alors, juste par répuisement). Je crois qu'il est un peu trop petit pour gérer émotionnellement le fait d'être isolé si longtemps quand il fait une crise. Donc, je vais le rechercher assez vite, mais rien que le fait de me voir revenir dans la pièce le fait arrêter sa colère, on sèche le yeux, on mouche le nez, on fait un bisou, et clairement il a très bien compris pourquoi on l'a isolé (on lui explique d'ailleurs). Quand il revient près de nous, il cède sur le point qui avait provoqué la crise. Le pb, c'est que ça ne va pas l'empêcher de recommencer 15 minutes plus tard pour une autre raison...
Bon courage, donc, tiens bon, dis-toi que ça va passer!
Bisous
Drielle
Si tu veux savoir à quel point je compatis, va voir dans notre post ce que j'ai écris sur Nicolas...
C'est pour dire : j'ai exactement le même à la maison, et franchement pour le moment, je suis certaine que si je devais m'en occuper tout le temps, je péterais les plombs (d'ailleurs, mercredi soir, j'étais au bord de la crise de nerfs). Heureusement que j'ai le boulot pour me reposer!
Donc, n'hésite pas à le laisser de temps en temps, tu as vraiment besoin de souffler.Bon, avec un peu de recul, à l'âge qu'ont nos p'tits bouts, ils passent souvent par ce genre de phase. Je reçois tous les mois une revue appelée le Journal de votre enfant, chaque numéro parle de l'enfant d'un certain âge, et bien j'ai reçu cette semaine celui sur l'enfant de 18/19 mois, ça m'a un peu rassurée : 3 pages sur les colères, le non, et votre merveilleux bébé souriant qui se transforme en petit monstre hurlant...
Tu me diras que j'ai déjà dû vivre ça deux fois auparavant, ben à ce point-là, je ne m'en souviens pas...
Sinon, pour les conseils pratiques, j'ai pas grand chose à dire en plus que les autres, sinon, que pour ma part, quand j'isole Nicolas (pas forcément dans sa chambre, ça peut être juste dans la pièce à côté), je n'attends pas qu'il se calme pour aller le rechercher parce que je ne suis pas du tout certaine qu'il arriverait à se calmer tout seul (ou alors, juste par répuisement). Je crois qu'il est un peu trop petit pour gérer émotionnellement le fait d'être isolé si longtemps quand il fait une crise. Donc, je vais le rechercher assez vite, mais rien que le fait de me voir revenir dans la pièce le fait arrêter sa colère, on sèche le yeux, on mouche le nez, on fait un bisou, et clairement il a très bien compris pourquoi on l'a isolé (on lui explique d'ailleurs). Quand il revient près de nous, il cède sur le point qui avait provoqué la crise. Le pb, c'est que ça ne va pas l'empêcher de recommencer 15 minutes plus tard pour une autre raison...
Bon courage, donc, tiens bon, dis-toi que ça va passer!
Bisous
Drielle
Juste pour rebondir sur l'expérience de Drielle et le temps d'isolement nécessaire : je pense que c'est largement autant une question de caractère de l'enfant que d'âge. Mon fils est un calme têtu. Ses colères sont rares mais son opposition tenace. Même à 18 mois il lui fallait du temps pour sortir de son sujet d'opposition du moment. En général, le scenario était toujours le même. Il s'opposait à quelque chose, on insistait, il tenait tête on l'emmenait dans sa chambre (souvent en le portant pendant qu'il hurlait on nous exploser les tympans) , au bout de quelques instants il comprennait qu'il était puni et se mettait alors à pleurer, ça durait très peu de temps et ensuite il restait un peu tranquille à retrouver ses esprits. Quand on ouvrait sa porte il jouait tranquille et nous accueillait avec un grand sourire puis faisait ce qu'on lui avait demandé. Chloé n'est pas du tout pareille. Elle s'oppose rarement, il suffit en général de hausser un peu le ton mais ça la fait pleurer à chaudes larmes et elle a absolument besoin d'un calin pour sortir de son chagrin. Elle est moins usante que son frère nerveusement mais elle "chouine" aussi beaucoup plus facilement.
