alcool+enceinte | Page 5 | Femiboard: Grossesse
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alcool+enceinte

Cilouna

Modé-Animatrice
Membre du personnel
#21
Ben oui je sais Mumu, j'ai lu à plusieurs reprises les messages "d'alerte" que tu envois et les observations et conclusions que tu as pu établir.

Mais je me demande juste, moi, si cette relation "cause à effet" est vraiment fondée. En ce qui concerne tes élèves, comment peux-tu être sûre que la maman n'avait bu qu'une bière? Le handicap mental ne s'explique-t-il que par le fait que la maman avait bu pendant sa grossesse? Comment peut-on attribuer un retard de développement intellectuel au seul fait que la mère ait ingéré un peu d'alcool? N'y aurait-il pas d'autres explications?....etc....

Enfin je m'interroge...Mais bon, en même temps, je vais pas brasser de l'air pour rien. Je suis OK pour dire qu'il vaut mieux éviter de boire pendant la grossesse... :wink:

Quant aux articles, je les lis de suite, mais j'imagine que je peux aussi trouver des articles un peu plus "tempérés"...
 

Mumu

Moderator
Membre du personnel
#22
Quand les tests n'ont montré aucune anomalie chromosomique, que le reste de la famille est tout ce qu'il y a de plus "normal" et qu'en plus, les enfants atteints ont tous les mêmes problèmes (mofidication de la morphologie du visage de la même manière pour tous, retard intellectuel), avec un seul point commun entre tous : l'alcoolisation de la mère, à un moment ou à un autre de la grossesse, difficile d'en douter.

En plus, le même effet a été démontré chez l'animal.

C'est sur, on peut toujours trouver des articles qui disent le contraire, pour rassurer les amateurs de bonnes bouteilles, ou ceux qui ont des oeillères.

Mais va bosser dans certains services de néonatalogie, en particulier en Bretagne, qui sont spécialisés dans ce genre de soucis, et si après, tu n'es pas convaincue, c'est que tu es de très mauvaise foi !

Moi, j'ai eu à "absorber" des résultats d'études, faites par l'INSERM, quand j'étais encore en fac. Rien que les résultats sur l'embryon animal font froid dans le dos.
Plus d'autres exemples : une fratrie où deux enfants n'ont pas fait connaissance avec l'alcool "in utéro" : l'air de famille avec les parents est très net, les performances normales. Le troisième a connu l'alcool : lèvres minces, yeux fins, visage "plat", retard intellectuel !
Le tout réalisé sur plusieurs familles différentes. Le résultat est parlant, et dissuasif.
 

Cilouna

Modé-Animatrice
Membre du personnel
#23
Ok...J'ai lu en diago les articles...Vraiment interessant le premier et le 2eme aussi même s'il dramatise plus (normal, il provient du ministère de la santé...alors autant marquer un grand coup et faire flipper tout le monde... :roll: )

Je lirais ca attentivement.

Dans le 1er, on parle surtout des mères alcooliques qui ont de véritables problèmes avec l'alcool...et on extrapole en disant que comme on ne connait pas les risques, il vaut mieux s'abstenir...Dans le doute, abstiens-toi...

Cependant au temps de nos grands-parents, on était pas aussi virulent, et il n'y a pas plus de handicapés mentaux à cette époque...Bref... =;

Je suis plûtot d'accord avec le fait de dissuader les mères de boire...ce qui me gêne vraiment, c'est d'exagérer le message et de dramatiser tout.
 

Mumu

Moderator
Membre du personnel
#24
Au temps de nos grand parents, les statistiques n'existaient pas, et dans bon nombre de familles , il y avait "l'idiot", gardé comme un boulet et regardé avec pitié par tout le monde, en se demandant quelle "tare" trainait dans la famille pour obtenir un enfant anormal.

L'alcoolisation foetale n'est reconnue que depuis peu, donc forcément à l'époque, on ne pouvait pas savoir ce que c'est.

De la même manière, on mourrait de langueur (du cancer), ou des fièvres, on pouvait jetter le mauvais oeil, etc, etc.

Ne pas confondre les époques et leurs connaissances svp.

Dans certaines régions très touchées par la prise de boisson, c'est seulement depuis que le message dramatise tout, comme tu dis, que le nombre de cas diminue.