Refus des soins médicaux (était "Poussez madame, pous

[car0]

Bonjour,

Peut-être cela en fera-t-il sourire quelques-unes... et quelques-uns. Mais voilà... j'ai une question peut-être un peu bête, mais bien simple.

En quoi est-il nécessaire qu'un médecin indique quand pousser ou quand arrêter de pousser? Ou, posée autrement : une femme en travail a-t-elle vraiment besoin de quelqu'un entre ses jambes pour diriger la sortie de bébé?

Je n'ai pas d'enfants mais je regarde assez régulièrement une émission appelée "Quand passe la cigogne" où l'on suit des mamans dans leurs derniers jours de grossesse. Une caméra discrète filme également quelques minutes de la fin du travail et l'étape d'expulsion. Je m'imagine à leur place (j'ai très hâte d'être mère d'ailleurs)... et j'aurais envie d'assomer le médecin et toute l'équipe d'infirmières :wink: "Non mais chuuuuuuuuuut!! Elle est capable toute seule, non mais!"

Pour pousser ( ) un peu plus loin : disons que j'ai confiance en ma capacité d'enfanter. Je me vois très bien être suivi par une sage-femme et accoucher à la maison. Mais l'option n'est pas possible dans ma région. Alors seconde question... jusqu'à quel point est-il possible de refuser les gestes "normaux" en maternité (monitoring, perfusion, injections diverses, etc)? Il ne s'agit pas d'un refus "à tout prix" (un monitoring à temps partiel ou en ambulatoire, me conviendrais probablement) mais bien d'une demande pour qu'en l'absence de toute pathologie, l'accouchement (et la grossesse tout court d'ailleurs) soit le moins perturbé possible.

Selon vous, quel est le suivi minimal qu'un médecin accepterait de faire? Pourquoi ces gestes-là sont-ils nécessaires? Vos propres expériences aussi sont les bienvenus.

Merci!
Caroline

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edit: Petite modification du titre, pour mieux illustrer le sujet actuel.

 

[Mumu]

Pendant l'accouchement, on sent bien quand l'utérus se contracte. Mais quand tu as attendu plusieurs heures, souvent de nuit, tu es suffisament "dans les choux" pour avoir besoin d'un minimum de coaching !

Ces gestes médicaux, tu peux négocier pour n'en avoir qu'un minimum, mais à tes risques et périls. Cela a déjà été longuement débattu sur ce forum, mais les gynés le font pour s'assurer que bb supporte bien les contractions et l'étouffement que cela implique, que toi aussi tu le supporte bien, de t'aider si la douleur devient trop importante, etc.

Si tu veux mon cas perso, pour ma première, je pensais accoucher sans péri. Mais après 4 jours de faux travail (mais vraies douleurs) et une nuit blanche à cramponner les draps, le gyné m'a annoncé que le col tardait trop à s'ouvrir. J'avais le choix entre la péri, qui avait une chance de débloquer la situation, et continuer à en baver en mettant en danger la vie de ma fille, et en risquant de me retrouver en césa d'office. Heureusement pour moi, la péri a tout débloqué, et j'ai accouché normalement. Mais je le doit à la "surmédicalisation".

Pour ma deuxième, même problème : le col ne s'ouvrait toujours pas, malgré des contractions au top (et les douleurs aussi). Là, ce sont les morphiniques qui ont débloqué la situation, et m'ont permi d'accoucher normalement.

On ne sait jamais ce qui nous attend. J'ai habité pendant deux ans sur le trajet entre une clinique et un hôpital. Et j'ai vu passer les ambulances de quelques mamans du voisinages, parties pour un accouchement des plus normal, qui ont du être transférées en urgence à l'hôpital, pour césarienne ou pire. Donc même si je comprend qu'on en ait un peut marre de voir des médecins partout, pour quelque chose qui semble parfaitement naturel, il faut aussi que les futures mamans comprennent qu'on meurt encore en donnant la vie, parfois même en emportant son bb avec soi. Refuser la médicalisation, c'est augmenter ce risque. Et je refuse de le prendre !

 

[emanymton]

Tu peux refuser quelques trucs mais pas tout, cad la peri mais apres si tu la souhaite et le travail est trop engage tu devras assumer jusqu'au bout. Biensure le monirtyoring par ex est indispensable car il permet de connaitre la rythme du coeur du bb et les contractions je ne pense pas que cela soit du luxe et il n' a pas de lien avec une patho quelconque.
Permets moi juste de te dire que personne ne peut prevoir un accouchement que cela soit le premier ou les suivants, certains acts ne sont pas du luxe comm je l'ai ecrit. Par consequent je ne veux pas casser le reve de l'accouchement et de la femme dans sa capacité d'enfanter mais il faut bien avoir à l'esprit (ce que je n'avais absolument pas) que pas mal de chose peuvent se produire alors que rien ne le presageait. Ok pas dans la majorité des cas mais quand ce cas est soit même ça fait reflechir.
Ema

 

[Virgule]

Tant que tu ne veux pas la péridurale (mais peux-tu en être sûre ?) tu peux éviter quelques trucs et encore. Le monitoring est indispensable pour surveiller le bb pendant les contractions et c'est grace à lui que beaucoup d'enfants sont sauvés (mon 2ème par exemple qui a eu une déficience cardiaque d'ou césarienne en urgence). donc à mon avis refuser le monitoring serait une erreur et je ne crois pas qu'on ait le choix d'ailleurs du moment qu'on est pas chez soi.
La perfusion qui accélère et régule les contractions, à voir, mais parfois çà aide bien aussi. Tant qu'on a pas mal, çà va. Mais quand les douleurs sont là, on a qu'une envie c'est que çà s'arrête. Alors plus çà va vite mieux c'est. La péridurale, selon la durée de l'accouchement et la façon dont tu supporte la douleur, c'est trés personnel.
En dehors de çà, il n'y a rien. Donc en fait, c'est peu et bien rassurant parfois. C'est sur qu'on est loin d'un accouchement à la maison mais pour un 1er vaut mieux être bien entourée. :wink:

 

[Puce]

J'ai accouché sans péri et j'étais relativement en forme car ma puce est née après 6h de travail et franchement je sentais bien quand je devais pousser, d'ailleurs on ne me coachait pas à ce niveau-là mais plutôt sur la respiration.