Je connaissais cette maladie avant de lire de la doc!!
J' ai trouvé cet article qui pourrait t' intérresser!!! même si tu as dû en consulter des tonnes..
Je te conseille d' aller voir des médecins qui sauront réeelement t' écouter et te prendre en charge...
Il faudrait d' abord que tu sois sûre du diagnostic, pour pouvoir te soigner.. As tu parlé de cette maladie à un médecin?? qu' en a t' il pensé??
Je te souhaite beaucoup de courage ..et espère sincèrement que tu retrouveras le sourire.
La vestibulite, une mystérieuse maladie
Maladie énigmatique, la vestibulite est à l'origine de douleurs aiguës chez la femme et ses répercussions sur la sexualité sont très importantes. Aujourd'hui encore, on en connaît mal les causes et les traitements proposés vont de la psychologie à la chirurgie.
De nombreux facteurs peuvent déclencher l'apparition de douleurs au niveau de la vulve. Il peut s'agir de fissures, d'infections (herpès, candidose, MST), de maladies dermatologiques (lichen) ou encore de traumatismes du périnée. Mais ce peut être également une vestibulite vulvaire, c'est-à-dire une affection encore imparfaitement comprise, qui semble mettre en jeu une inflammation chronique du vestibule, petite dépression de la vulve située à l'entrée du vagin et limitée latéralement par les petites lèvres. Les femmes qui en sont atteintes ressentent une forte sensation de brûlure dès que l'on touche cette région intime de leur corps. Ceci distingue donc la vestibulite du vaginisme où la douleur, plus profonde, apparaît durant la pénétration. Il n'est pas rare non plus que le vestibule soit un peu rouge chez les femmes se plaignant de cette affection. Selon certains spécialistes, jusque 15 % des femmes présentant des troubles de la vulve pourraient souffrir de ce problème1.
Une origine inconnue
Certains agents infectieux, notamment les papillomavirus et les Candida, ont été suspectés. L'allergie a également été incriminée. En fait, si l'on en croit des spécialistes londoniens, qui ont passé au crible tous les articles publiés dans le monde sur ce sujet, rien ne prouve de telles origines. Quant à la pilule, également soupçonnée, son rôle reste à démontrer. Il se peut également que le vestibule de ces femmes soit davantage innervé ou que sa muqueuse contienne un plus grand nombre de récepteurs sensibles à la douleur.
Quoi qu'il en soit, des biopsies de la vulve sont parfois proposées pour reconnaître la maladie et la différencier d'autres symptômes également douloureux. Cependant, là aussi, l'utilité de cet examen n'est pas certaine. En réalité, selon des spécialistes québécois, S. Bergeron et coll., l'existence d'une douleur localisée au vestibule et l'analyse des caractéristiques de la douleur pendant les rapports suffit pour conclure à l'existence d'une vestibulite4.
Une maladie psychosomatique ?
De nombreux travaux se sont intéressés à la personnalité des femmes souffrant de cette affection. Certaines études ont montré qu'elles étaient davantage sujettes à développer des maladies psychosomatiques. D'autres ont mis en évidence un terrain psychologique particulier avec une tendance à réagir aux difficultés de la vie avec davantage de pessimisme, d'anxiété et de fatigue.
Néanmoins, comme le rappellent J. Green et coll. au vu des données disponibles dans la littérature médicale, le problème est de savoir si ces traits de caractère sont une cause de la maladie ou sa conséquence. La classique problématique de l'oeuf et de la poule est une fois de plus présente.
En revanche, il ne fait guère de doute que l'existence d'une vestibulite a des conséquences désastreuses sur la sexualité : peur des attouchements et de la pénétration, diminution du désir.
Des traitements variés aux effets encore mal appréciés
Les traitements de la vestibulite sont fort divers. De bons résultats ont été décrits avec des approches de psychothérapie cognitive et comportementale ou des méthodes de biofeedback de la musculature périnéale7. Une opération chirurgicale, qui consiste à enlever le vestibule, semble aussi apporter dans certains cas un soulagement et être assez bien acceptée par les femmes sans donner de complications notables. Par ailleurs, certaines équipes ont rapporté une diminution des symptômes après utilisation de l'acupuncture ou injection locale dans le vestibule d'anesthésiques (lidocaïne) ou de corticoïdes.
Néanmoins, l'efficacité respective de ces différentes stratégies thérapeutiques reste difficile à évaluer, faute d'études comparatives de qualité.