Comme certaines le savent, j'ai eu pas mal d'aventures hospitalo-chirurgicales le mois dernier (et encore plus depuis 9 mois) (cf http://femiboard.com/phpBB2/viewtopic.php?t=15152 et http://femiboard.com/phpBB2/viewtopic.php?t=20262). Au plus bas quand je pleurais mon utérus que j'étais sure de perdre, j'ai imaginé une solution qui m'a bien aidée à tenir le coup et me paraissait être LA solution si je bénéficiais d'un sursis : si on me laissait mon utérus, on faisait un bébé dès que possible. Mon zom, après avoir été surpris 3s, a complètement adhéré au projet.
Ouf, j'ai le sursis, on a donc décidé de se lancer dès qu'on a le feu vert du doc (pas avant novembre-décembre a priori).
Mais depuis une semaine, j'ai des doutes et la trouille : LA grande trouille devant l'éternel, serai-je une bonne mère? Suis-je vraiment prête? On ne voit d'autre solution car j'ai supplié (et j'ai bien fait) les médecins de me laisser mon utérus encore (24 ans, pas d'enfant). Et si jamais il y avait encore une récidive, ça commencerait à devenir tendu, et alors là je regretterai toute ma vie d'avoir laissé échapper cette occasion…
Nous ne sommes pas stabilisés professionnellement, on gagne plutôt correctement notre vie pour des étudiants (je commence une thèse en septembre et mon zom est élève-haut fonctionnaire pour un an encore, après il sera titularisé et gagnera mieux sa vie encore).
Mais à Paris, ça n’est pas la joie entre le loyer, le futur problème de la crèche (je ne pourrai pas m’arrêter longtemps, les contrats pour les thésards c’est pourri et on ne prolonge pas la durée de financement de la durée du congé de maternité), sans oublier que je ne sais pas où sera titularisé mon zom (même si on devrait réussir, s’il a une charge de famille, à ce qu’il ait un poste en région parisienne).
Je lui ai dit tout ça hier, lui est super confiant, est déjà prêt à se lever la nuit (c’est un spécialiste de la nuit blanche pour finir ses projets :-D) et est très surpris de mes interrogations.
D’un autre côté, je regarde les annonces pour avoir un appart avec une chambre de plus, j’arrête pas de lire les forums du fémi.
Ma plus grande crainte concerne tout de même ce que je pourrai transmettre comme angoisse à mon bébé, étant donné que je suis une stressée de la vie qui n’a pas fini de grandir et de faire sa crise d’adolescence (presque 15 ans que ça dure !!!). Je ne sais pas si le bébé me ferait grandir d’un coup (ça m’arrangerait bien, tous mes soucis envolés :-D), ou si je lui transfererais mes problèmes, serais trop étouffante par crainte qui lui arrive quelque chose, etc…
Bref, comment faire pour recommencer à aborder ce projet sereinement ?
Je précise encore que vu tous les ennuis que j'ai eu, personne n’est au courant du projet avant que ça marche, et c’est pesant de ne pas pouvoir en parler à part à mon chéri.
C’est long, je suis désolée, mais j’avais besoin de vider mon sac à angoisses.
Marion
Ouf, j'ai le sursis, on a donc décidé de se lancer dès qu'on a le feu vert du doc (pas avant novembre-décembre a priori).
Mais depuis une semaine, j'ai des doutes et la trouille : LA grande trouille devant l'éternel, serai-je une bonne mère? Suis-je vraiment prête? On ne voit d'autre solution car j'ai supplié (et j'ai bien fait) les médecins de me laisser mon utérus encore (24 ans, pas d'enfant). Et si jamais il y avait encore une récidive, ça commencerait à devenir tendu, et alors là je regretterai toute ma vie d'avoir laissé échapper cette occasion…
Nous ne sommes pas stabilisés professionnellement, on gagne plutôt correctement notre vie pour des étudiants (je commence une thèse en septembre et mon zom est élève-haut fonctionnaire pour un an encore, après il sera titularisé et gagnera mieux sa vie encore).
Mais à Paris, ça n’est pas la joie entre le loyer, le futur problème de la crèche (je ne pourrai pas m’arrêter longtemps, les contrats pour les thésards c’est pourri et on ne prolonge pas la durée de financement de la durée du congé de maternité), sans oublier que je ne sais pas où sera titularisé mon zom (même si on devrait réussir, s’il a une charge de famille, à ce qu’il ait un poste en région parisienne).
Je lui ai dit tout ça hier, lui est super confiant, est déjà prêt à se lever la nuit (c’est un spécialiste de la nuit blanche pour finir ses projets :-D) et est très surpris de mes interrogations.
D’un autre côté, je regarde les annonces pour avoir un appart avec une chambre de plus, j’arrête pas de lire les forums du fémi.
Ma plus grande crainte concerne tout de même ce que je pourrai transmettre comme angoisse à mon bébé, étant donné que je suis une stressée de la vie qui n’a pas fini de grandir et de faire sa crise d’adolescence (presque 15 ans que ça dure !!!). Je ne sais pas si le bébé me ferait grandir d’un coup (ça m’arrangerait bien, tous mes soucis envolés :-D), ou si je lui transfererais mes problèmes, serais trop étouffante par crainte qui lui arrive quelque chose, etc…
Bref, comment faire pour recommencer à aborder ce projet sereinement ?
Je précise encore que vu tous les ennuis que j'ai eu, personne n’est au courant du projet avant que ça marche, et c’est pesant de ne pas pouvoir en parler à part à mon chéri.
C’est long, je suis désolée, mais j’avais besoin de vider mon sac à angoisses.
Marion