Bon et bien moi, mon homme il part 6 semaines et revient 6 sem aussi environ. Avant c'était des absences de 4 à 5 mois alors ca va nettement mieux !
Quand nous étions sans enfant, et moi tjs aux études, c'était pas facile, je ne dirais pas que la tentation était grande, mais bon, comme en plus nous n'étions pas ensemble depuis longtemps, je ne savais jamais si j'attendais pour rien ou pour de bon. Enfin, on ne s'est pa trompés (lui n'a pas l'occasion en fait

). Le plus dur etait les phrases toutes faites du style "ah tu sais comment son les marins... une femme dans chaque port" ou bien "ah les femmes de marin....blablabla". Quand je sortais, je voyais bien que certaines filles avaient un peu peur que je ne saute sur leur homme ;-)
Bon, sinon, c'était pas tjs easy, pdt qu'ils sont loin, il faut t'occuper, faire plein de trucs, voir des gens, puis quand ils rentrent, il faut tout stopper pratiquemment pcq Monsieur s'ennuye déjà quand t'es au boulot, alors quand t'y es pas, tu dois être toute pour lui !!! Alors je ne trouvais pas ca evident de devoir tout mettre sur pause comme ca.
Le plus dur j'avoue, c'est quand on se separait, et que je n'etais tjs pass enceinte, j'avais vraiment l'impression d'etre abandonnée seule.
Bon, maintenant avec le pti, bcp moins le temps de se poser des questions. La vie seule c'est dodo, manger, boulot, bain, bibi, nettoyer !!
Les 6 semaines passent plutot bien, ca va vite jusqu'à la troisieme puis là tu réalises que t'es qu'à la moitié et pfff...... c'est fatigant nerveusement de s'occuper d'un enfant seule pcq'il faut tjs etre "de garde", t'as jamais un moment pour toi.
C'est vrai que j'ai peur la nuit, et bizarrement, ca ne fait pas longtemps, mais depuis qu'il y a eu les voleurs pas loin, oui, un peu. Alors je ferme la barriere au dessus des escaliers, et comme elle fait un bruit monstre, je suis sure que je me reveillerais.
Je ne m'arrete pas pour pleurer sinon, c'est la fin !!! Puis je me dis que ca ne durera quand meme pas pour toujours. Mais c'est vrai, comme Sevy avait trouvé le mot juste, la vie est belle aussi sans lui, mais elle est simplement plus pâle.