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pour elle, pour brise

#36
Je ne sais que dire pour apaiser ta souffrance d'aillieurs pour l'instant je crois que rien ne peut te l'apaiser... c'est pourquoi j'ai voulu pour toi pour Mareva.... et toutes celles qui sont dans le cas t'apporter un peu de mon soutien en essayant de trouver un lien .... je vais en mettre une partie ici...

Notre société ne supporte plus le malheur

Dans notre époque qui vénère l'enfant, et l'image de la femme-mère, le désir d'enfant est valorisé. Mais l'entourage, pour ne pas dire "la société", ne comprend pas ce que peut signifier la perte d'un enfant qui n'a pas vécu. Peur d'être stérile. Honte d'être incapable de garder un bébé. Peur d'être une mauvaise mère. Honte d'être une mauvaise épouse, incapable de donner un enfant à son mari. Elles se culpabilisent : "J'ai trop marché, j'ai couru, j'ai stressé, j'ai tué mon enfant, mon ventre est un cercueil…". Il faudrait au moins parvenir à ce qu'elles n'aient plus honte de dire ce qui leur est arrivé.
"De manière générale, notre société ne supporte plus le malheur, dit Muriel Flis-Trêves, on ne veut pas l'entendre." Aussi met-on immédiatement des mots sur la souffrance : "Ca va s'arranger, tu verras, avec le temps…". Autant de phrases qui musèlent et enferment la femme endeuillée dans sa souffrance. Le silence est souvent sa seule défense, c'est aussi une prison puisque son chagrin est nié. Le deuil ne peut pas se faire : "Lorsqu'il s'agit de la mort d'un fœtus, celui-ci, plus qu'un passé de vie commune, représente tout un avenir anéanti. Le deuil est compliqué surtout parce qu'il faudra renoncer au fœtus avant même de l'avoir connu", note le Dr Flis-Trèves. Il serait possible pourtant de la laisser s'exprimer, sans colmater notre malaise par ces mots creux. La femme endeuillée a sans doute besoin d'en parler mais elle ne va pas forcément s'apitoyer sur elle-même : "Il ne s'agit pas de valoriser la douleur, de faire de ces femmes des victimes, mais seulement de les laisser avoir leur chagrin", précise le Dr Flis-Trèves. Et quel conseil donner à leurs conjoints ? "De parler s'ils ont besoin. Certains hommes ne se permettent pas de souffrir, ils veulent rester dans leur rôle de pilier. En fait, ils sont souvent très démunis face à leur femme qui est dans la culpabilité et la honte. Quant aux enfants, s'ils étaient au courant de la grossesse, il faut là encore sortir du silence et du secret."

A lire : Une fausse couche et après ? Micheline Garel et Hélène Legrand, Editions Albin Michel. »

http://sosbebe.org/couche/faussecouche.html#e

je t'embrasse très fort....et pardonne moi si je n'ai pas une facilité d'expression :cry:

Meg
 
#37
OH M................ Je viens juste de l'apprendre !
Oh je suis trop triste pour toi ! Je ne comprends pas ! tu venais juste de voir le gyneco et d'avoir ton echo!
:cry: :cry:
 
#38
pfffff, je suis dégoutée...je ne comprends pas ...il ya des gens qui ont tout en claquant des doigts, et d'autres doivent souffrir pour connaitre un peu de bonheur, n'importe quoi , la vie est vraiment injuste!!
je suis de tout coeur avec toi, petite brise et j'espère que ton petit coeur va se panser...encore bien navrée d'une si triste nouvelle :(