Relations mère-enfant
Pas facile de gérer sa vie au quotidien, quand on doit assurer sur tous les plans...
Les mères en font beaucoup, les petits le perçoivent bien, et ils en redemandent ! Je me dis que ce qui est donné sans compter dans les premières années (l'amour, la présence, le réconfort, la sécurité, la confiance, une certaine liberté d'action), c'est autant de gagné pour la suite, à savoir l'autonomie de l'enfant et sa confiance en lui.
Mais on traverse inévitablement de grands moments de doute, et parfois on culpabilise, parce qu'on se dit qu'on fait les choses de travers, ou pas assez bien, ou qu'on passe à côté de trucs énormes qu'on ne comprend pas.
On dit que l'instinct maternel n'existe pas, enfin, c'est la mode de dire ça depuis quelques temps :roll: ! Il me semble quand même qu'en tant que mères, on a un système d'alerte vachement développé quand même ! C'est bien que le papa soit là pour tempérer, parce que des fois on s'emballe un peu... mais j'y fais confiance à ce système d'alerte: c'est lui qui nous permet de nous ajuster au petit. Si tu sens que ton aîné ne va pas très bien, eh bien c'est juste que tu te poses des questions sur comment réagir... après, chacune a sa façon de faire, y a pas de solution simple.
Tu ne me dis pas ce qu'a donné votre "discussion", par contre tu soulèves deux choses qui ont peut-être à voir avec son comportement: l'attitude du papa et ce que ça implique comme charge pour toi, et l'attitude de Julien, plus "bébé" que pendant l'année scolaire. Chez mon petit je me rends bien compte qu'il n'a pas la même attitude qu'en crèche. Avec moi, il est très exclusif, et il apprend à toute vitesse... en gros, il me pompe, et chouine quand il s'ennuie (pendant que je souffle un peu). Il arrive à jouer seul, mais j'ai vraiment l'impression d'être un prolongement de lui la majorité du temps !! A la crèche, rien à voir: il est très indépendant, joue avec tout le monde, rigole, est sûr de lui.
C'est possible que Julien aie besoin de toi (il n'est pas si "grand"!) pour... encore plein de choses. Et puis il a un caractère différent de son frère. Plus âgé, il est peut-être aussi plus sensible aux tensions sous-jacentes qui pourraient exister dans la maison. Que pense ton mari de l'agressivité de Julien ? Comment réagissez-vous ? Est-ce un sujet de conflit ? Etc.
Ce ne sont que des pistes, bon courage pour la suite.
Et à propos de se calmer avec la reprise de l'école, à mon avis c'est une question à double tranchant: l'école n'est pas un remède à une inquiétude d'enfant (quelle qu'elle soit); un enfant pas bien dans sa peau le fera très bien sentir à l'école. On n'évacue pas le mal-être dans une activité, on le masque.
Par contre, s'il s'ennuie, s'il a besoin de copains, de découvrir d'autres environnements que la maison ou l'école, tu peux peut-être te renseigner sur des clubs de gym enfants (sans compétition !), des clubs d'éveil musical, etc. Renseigne-toi dans ta mairie. C'est souvent possible d'assister à une séance avant de s'inscrire, histoire de s'assurer que ça peut plaire au titi.
A bientôt.
Pas facile de gérer sa vie au quotidien, quand on doit assurer sur tous les plans...
Les mères en font beaucoup, les petits le perçoivent bien, et ils en redemandent ! Je me dis que ce qui est donné sans compter dans les premières années (l'amour, la présence, le réconfort, la sécurité, la confiance, une certaine liberté d'action), c'est autant de gagné pour la suite, à savoir l'autonomie de l'enfant et sa confiance en lui.
Mais on traverse inévitablement de grands moments de doute, et parfois on culpabilise, parce qu'on se dit qu'on fait les choses de travers, ou pas assez bien, ou qu'on passe à côté de trucs énormes qu'on ne comprend pas.
On dit que l'instinct maternel n'existe pas, enfin, c'est la mode de dire ça depuis quelques temps :roll: ! Il me semble quand même qu'en tant que mères, on a un système d'alerte vachement développé quand même ! C'est bien que le papa soit là pour tempérer, parce que des fois on s'emballe un peu... mais j'y fais confiance à ce système d'alerte: c'est lui qui nous permet de nous ajuster au petit. Si tu sens que ton aîné ne va pas très bien, eh bien c'est juste que tu te poses des questions sur comment réagir... après, chacune a sa façon de faire, y a pas de solution simple.
Tu ne me dis pas ce qu'a donné votre "discussion", par contre tu soulèves deux choses qui ont peut-être à voir avec son comportement: l'attitude du papa et ce que ça implique comme charge pour toi, et l'attitude de Julien, plus "bébé" que pendant l'année scolaire. Chez mon petit je me rends bien compte qu'il n'a pas la même attitude qu'en crèche. Avec moi, il est très exclusif, et il apprend à toute vitesse... en gros, il me pompe, et chouine quand il s'ennuie (pendant que je souffle un peu). Il arrive à jouer seul, mais j'ai vraiment l'impression d'être un prolongement de lui la majorité du temps !! A la crèche, rien à voir: il est très indépendant, joue avec tout le monde, rigole, est sûr de lui.
C'est possible que Julien aie besoin de toi (il n'est pas si "grand"!) pour... encore plein de choses. Et puis il a un caractère différent de son frère. Plus âgé, il est peut-être aussi plus sensible aux tensions sous-jacentes qui pourraient exister dans la maison. Que pense ton mari de l'agressivité de Julien ? Comment réagissez-vous ? Est-ce un sujet de conflit ? Etc.
Ce ne sont que des pistes, bon courage pour la suite.
Et à propos de se calmer avec la reprise de l'école, à mon avis c'est une question à double tranchant: l'école n'est pas un remède à une inquiétude d'enfant (quelle qu'elle soit); un enfant pas bien dans sa peau le fera très bien sentir à l'école. On n'évacue pas le mal-être dans une activité, on le masque.
Par contre, s'il s'ennuie, s'il a besoin de copains, de découvrir d'autres environnements que la maison ou l'école, tu peux peut-être te renseigner sur des clubs de gym enfants (sans compétition !), des clubs d'éveil musical, etc. Renseigne-toi dans ta mairie. C'est souvent possible d'assister à une séance avant de s'inscrire, histoire de s'assurer que ça peut plaire au titi.
A bientôt.