le récit de mon opération | Femiboard: Grossesse
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le récit de mon opération

adeline1

New Member
#1
Coucou,

Voilà, je suis rentrée, et j'ai pris le temps de vous raconter mes 12 jours d'hospitalisation.

C'est long, pardonnez moi, mais pas évident de faire court.... Bonne lecture.



Lundi 18/04/05 : J’arrive à la clinique avec mon ti mari à 16h00. 40mn dans la salle d’admission, puis c’est à mon tour de m’inscrire. Ça dure 2mn puis il me faut attendre une infirmière ou aide soignante pour rejoindre ma chambre. Elle arrive au bout d’un quart d’heure, et m’amène dans une chambre double, très grande, avec de grandes baies vitrées, salle de bain privée complète, le tout dans un joli rose saumon. Déjà, ça fait du bien au moral de voir que c’est accueillant.

Mon mari repart vers 18h00, le temps passe doucement, l’aide-soignante vient me contrôler le rasage…. et me passe une tondeuse sur le ventre pour le ti duvet. Elle me pèse 105.6kg

Plus tard dans la soirée, prise de sang et électrocardiogramme. Tout va bien.
19h15 : repas : une demi-tasse de bouillon fade au possible, et un yaourt.

À 21h00, je prends ma douche bétadine, et juste avant de me mettre au lit, l’aide-soignante me porte un lavement rectal !!! Elle me dit que ça sert à vider le bas des intestins. Bon gré, mal gré, je vide la bouteille de 250ml… il faut attendre entre 2et 5 minutes avant d’aller aux toilettes…. 1 mn35 sdes, je file sur le trône, où je reste bloquée 20mn à vider mes tripes…. Ouf, ça fait du bien quand on sort de là !!!

21h30, demi cachet d’exomil, et gros dodo.

Mardi 19/04/05 : Réveil 7h00, je dois être opérée à 9h00. Douche à la bétadine, je me remets au lit, à 8h00 prémédication, et à 8h45, direction le bloc.

Tout se passe bien, le chir. vient me dire bonjour, et repart. L’anesthésiste est adorable, me rassure et me dit "ad’taleur".
Trou noir !!!

Plus tard, j’entends "n’essayez pas de parler, ni de tousser, vous avez un tuyau dans la gorge pour respirer, on va vous l’enlever. Surtout ne toussez pas pendant qu’on le retire." Je suis sage, j’obéis, tout se passe super bien.
Je sais juste qu’il est 13h00. Je n’ai absolument pas mal. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé le reste de la journée.

Mercredi 20/04/05 : Franchement, je ne me souviens absolument pas du tout de cette journée. C’est à peine si je me souviens de la venue de ma sœur, elle était accompagnée, mais je suis incapable de dire de qui. Mon mari aussi est venu, je ne sais pas du tout ce qu’il a bien pu me dire.

Jeudi 21/04/05 : je vais beaucoup mieux, bien réveillée. Là je prends le temps de regarder autour de moi :
J’ai une sonde urinaire, une sonde gastrique, une lame (sorte de drain), et environ 7 produits qui coulent dans mes veines : morphine, produit pour ma tension et ma thyroïde, des calmants supplémentaires, et pis de quoi être nourrit.
Je suis reliée à un moniteur, où l’on voit les battements de mon cœur, ma saturation, et ma tension.
J’ai donc un brassard au bras pour la tension, et un truc en caoutchouc au doigt pour vérifier la saturation (oxygène dans le sang).

Je vais bien, mais j’ai super mal à la gorge quand j’avale, j’en suis tellement crispée que j’ai mal aux dents. Je sers tellement les mâchoires pour avaler, la pression que j’exerce sur mes dents est telle que j’ai l’impression que je vais finir par me les casser.

Le chir. passe dans la soirée, je lui dit ma douleur à la gorge, ma contraction des mâchoires pour avaler, qu’il donne l’ordre de retirer la sonde gastrique dès le lendemain matin. Super !!!!

Ça fait 48h00 que je suis en soins intensifs. Normalement j’aurai dû retourner dans ma chambre, je ne comprends pas. A chaque fois que je demande s’il y a un problème, les réponses sont évasives…je commence à flipper grave.

Dans la nuit, je papote avec l’infirmière adorable, et enfin, enfin elle me dit la vérité : c’est la politique de l’établissement. Pour toute intervention abdominale touchant les organes, il y a obligatoirement 5 jours minimum de soins intensifs. Pourquoi ?? Simplement pour permettre aux sutures de bien cicatriser. Si je devais remonter dans ma chambre, les infirmières moins nombreuses, ne pourraient pas être immédiatement près de moi, si j’avais besoin de quoi que ce soit. Alors qu’en S.I, il y a 6 chambres individuelles, donc 6 patients et 15 personnes pour s’en occuper. Quoi qu’il en soit, je vais très bien, je n’ai aucun souci à me faire.

Vendredi 22/04/05 : Je me réveille en forme, tout va bien, on me retire ma sonde gastrique, ouf !!! Il était temps, je n’en pouvais plus. Non seulement je ne pouvais pas avaler, mais en plus, le chir., pour être sûr qu’elle ne se déplace pas, avait fait un point de suture au niveau du nez (dans la paroi entre les narines). Et le petit nœud pap avait une des extrémités longue de 2cm, qui me piquait l’intérieur de la narine. Quel soulagement quand on me la retirée….
Comme tout les matins, on me fait ma toilette du bas du corps… jambes, sexe, fesses, et dos.
Pour le haut du corps, je suis dans un fauteuil devant le lavabo et je me lave seule. Je peux enfin me coiffer, ça fait du bien.

Je n’utilise plus la pompe à morphine. J’en ai assez d’être dans le brouillard sans arrêt. En fait quand j’appuyais sur le bouton de la pompe, 4 mn exactement après, je n’étais plus là. On pouvait me parler, rien n’y faisait, j’étais incapable de répondre. Trop ras le bol d’être dans cet état, j’arrête, sauf le soir pour m’endormir.
Je m’aperçois d’un seul coup, que depuis mercredi il y a toujours bcp de monde dans ma chambre, je trouve ça surprenant et je demande pourquoi. Et là, la réponse me fait éclater de rire : "ben vous savez, ici, dans ce service, il n’y a que des personnes âgées. Vous êtes la seule de notre âge, avec laquelle on peut parler et plaisanter. Ça nous change la vie, et on préfère être avec vous !!" ça me fait très plaisir…
Dans l’après-midi, je commence à me plaindre de la sonde urinaire. À peine touchent-ils la poche pour la vider, que les mouvements qui se répercutent le long du tuyau me brûlent la vulve et la vessie. Je le leur dis et ils me disent qu’ils vont en parler à l’anesthésiste de garde. Ça dépend en fait de ma mobilité, savoir si je suis capable de lever les fesses pour avoir un bassin.
Plus tard, on me dit qu’on m’enlèvera la sonde le lendemain matin, ça vaut mieux. Ça me laisse la journée entière pour récupérer le réflexe de contraction du méat urinaire.

Le soir, vers 22h00, mon moniteur n’arrête pas de sonner. Je regarde, et je vois que mon rythme cardiaque joue aux montagnes russes : de 57/60 pulsations minutes, je descends à 45 pulsations et d’un coup ligne plate !!! L’habituelle infirmière de nuit super sympa fait sans cesse des allers-retours vers le moniteur, cherche à comprendre ce qu’il se passe. Je vois qu’elle est inquiète. Je lui demande ce qu’il se passe. Elle me dit que mon cœur est en bradycardie. Elle ne comprend pas comment ça se fait, surtout que les jours précédents je n’ai pas eu ce souci.
Au bout d’une heure, je lui dis que j’ai un mal de crâne atroce, et que j’ai envie de sucre. Visiblement ça fait tilt chez elle. Elle vérifie ma glycémie, je suis à 0.5g/l, trop peu ! Je suis en hypoglycémie. Elle branche une perf de glucose. Au bout de 20mn, plus de bradycardie, plus de maux de têtes… En fait c’est mon hypoglycémie qui entraînait tous ces soucis. Pourtant, je n’ai pas pu m’empêcher de surveiller le moniteur toute la nuit.

Samedi 23/04/05 : Je vais bien, toujours pas de douleur. Juste fatiguée de ma nuit blanche.

On vient pour retirer la sonde urinaire : je me pose bcp de questions, j’ai peur d’avoir mal, vu la douleur que ça me cause quand on bouge le tuyau… Je regarde de plus près, et je m’aperçois que j’ai 2 tuyaux qui sortent de l’urètre : un petit de 10cm, sans rien au bout, et un long d’environ 1m20 au bout duquel se trouve la poche qui recueille les urines.

Je demande à l’infirmier comment ça va se passer. Il m’explique qu’une fois la sonde mise en place, on injecte par le petit tuyau de l’eau, qui va gonfler une petite poche, de la taille d’une grosse bille, et qui va empêcher la sonde de bouger, et d’avoir des fuites. Donc il lui suffira juste d’aspirer cette eau avec une seringue pour vider la poche, pour pouvoir retirer la sonde. J’appréhende un peu, mais je ne sens absolument rien.

Me voilà débarrassée de cette sonde, tout va bien, j’arrive à me retenir, pas une seule fuite rien de rien, mais toutes les heures j’appelle pour avoir le bassin. En fait avec toute la quantité de liquide que l’on nous injecte dans les perf, les reins tournent plein régime, et donc beaucoup d’urines à sortir.

On me retire aussi la pompe à morphine. Et suite à ma bradycardie de la veille, ma glycémie est sous haute surveillance, 5 fois par jour on me pique les doigts, malgré la perf de glucose, je ne dépasse jamais 1g/l de sucre. Tant mieux, pas de sucre dans le sang, juste ce qu’il faut pour éviter des soucis.


Dimanche 24/04/05 : Tout va bien. On m’annonce juste qu’un patient très mal en point doit être admis en soins intensifs, et comme je suis la moins malade des malades, je dois retourner dans ma chambre au service chirurgie.
A 14h00, je quitte donc le service SI pour ceux de chirurgies.

J’ai bien les boules, en SI j’avais un super lit médicalisé, que je pouvais mettre en fauteuil. Là, un vieux lit pourave, faut se lever pour attraper la manette qui permet de redresser la tête du lit. Et comme je n’ai pas le droit de marcher seule, suis pas dans la m…e à plat dans mon pieu !!!.

Dans la nuit, gros problèmes d’hypertension !! Affolement général, tension à 20/11. On appelle l’anesthésiste en urgence à 2h00 du mat (le pauvre, lui qui dormait paisiblement !!) et là, injection de Loxen, toutes les deux heures pour maintenir ma tension à 15/8. Faut savoir que le produit que j’ai depuis l’intervention pour ma tension, traite plus les troubles du rythme cardiaque que l’hypertension en elle-même.

Lundi 25/04/05 : TOGD à 10h00 : Le liquide toujours aussi atroce… pas de fuite, tout va bien, impeccable. Je suis super soulagée. Du coup, je demande à l’aide radiologue un verre d’eau pour faire passer le goût du produit. hihihi, j’ai pas le droit, les minettes n’en savent rien, mais quel plaisir un ti peu d’eau !!!

11h00, retour dans ma chambre. Je me dis chouette, vais pouvoir boire un peu aujourd’hui. Le chir. passe dans l’après-midi. "Tout va bien madame, mais vous ne commencerez à boire que demain matin !!" pffffffffffffffffff j’ai soif moi !!!!!

Plus tard, on commence à tirer la lame, je vous explique ce qu’est une lame : imaginez les rouleaux de réglisses. Déroulez-les entièrement. Vous avez deux brins collés l’un à l’autre. La lame c’est pareil, sauf qu’il y a 4 brins (ils sont blancs hihihi pas comme le réglisse.) et c’est long d’environ 20 à 30 cm.

Donc cette lame se situe sous les côtes droites. Elle est dans une poche en plastique,(style tupper-ware en plastique très mou, avec un couvercle) dont la base en gomme est collée à la peau. Il y a une entaille dans cette gomme, d’environ 3cm qui permet à la lame de sortir du ventre. Par celle-ci, s’écoulent donc le sang et les impuretés depuis l’opération.
Pour pouvoir sortir cette lame, il faut la tirer : 3 cm les premiers jours, et ensuite bcp plus. Donc l’infirmière prend une sorte de pince à épiler, tire les brins sur 3cm, qui viennent sans souci, j’ai même pas mal. Elle nettoie, coupe le surplus de lame, et pour éviter que celle-ci ne se renfonce dans le ventre, elle glisse une épingle à nourrice dans les brins, ferme l’épingle et pose le tout sur le ventre. Comme l’épingle est plus longue que la cicatrice, pas de risque. Elle referme le couvercle, change le tuyau et la poche dans laquelle arrive le sang.

En fin d’après midi, je cours vers le trône, quelle horreur !! Une diarrhée style jet d’eau. J’y vais tous les quarts d’heure, j’en peux plus, c’est tellement irrité que ça saigne.

Le soir, à nouveau hypertension impressionnante, toutes les deux heures injections de Loxen, et surveillance régulière.
Et toujours la visite aux toilettes.


Mardi 26/04/05 : On me pèse au saut du lit : 102.6kg (3kg en une semaine sans manger ni boire !)
Enfin un petit déj : café soluble, eau, lait et enfin, mon comprimé habituel pour ma tension. Ça me rassure, je sais que mon traitement va vite faire effet.

Quant au petit déj, à peine une demi-tasse à thé, et j’ai plus faim.

On me retire des perfs, je n’en ai plus que deux, je peux donc me déplacer enfin avec ma potence, et aller dans le parc, profiter du soleil.

On tire à nouveau la lame de 3cm. Toujours aucune douleur tout va bien. Le liquide qui s’échappe devient rose. C’est bon signe.

A midi : bouillon et yaourt.

Le soir, une soupe, une compote.

Sur ces deux repas, je n’ai jamais touché aux desserts, vraiment pas faim.

Le soir, toujours en diarrhée, je commence à avoir super mal à la vessie avant d’aller aux toilettes, pendant que j’urine et après. Dans la nuit, j’en parle à l’infirmière, on fait un prélèvement, et hop direction labo pour analyse.

Mercredi 27/04/05 : On me déperfuse entièrement. On tire encore la lame de 3cm, le liquide a une couleur saumonée, c’est tout à fait normal, c’est de la lymphe mélangée à un peu de sang.

Tout va bien, les repas sont plus consistants : purée de légumes et viandes moulinées. J’ai du mal à manger, et on me dit que c’est la dose que je dois tout manger. Je ne peux pas. À peine la moitié de chaque aliment, je ne mange pas les desserts.
Le chir. passe, me demande comment je vais, ça va. Il me dit que je sors samedi en fin de matinée. Pffffffffff, faut encore attendre, j’en ai ras le bol moi !!!!

Toujours mes horribles douleurs dans la vessie, qui gagnent l’utérus et l’ovaire droit. Rien y fait, aucun médoc ne me soulage !!

Le soir j’en parle à l’anesthésiste, qui me donne du smecta !! Enfin, une nuit normale, sans douleur.

Jeudi 28/04/05 : L’infirmière apprends que je sors dans deux jours, et donc décide de retirer complètement la lame. Au bout de 10cm, elle me dit qu’elle arrête, parce que sinon ça va faire trop d’un coup !! Pas de douleur, très bien.

Elle nettoie le tout, referme la tite boite en plastique, et s’en va.

Je me lève, et là !! Des douleurs à hurler au niveau de la lame. Je me dis que c’est parce qu’il y en a bcp d’un coup… j’attends. Je me déplace tant bien que mal. J’ai remarqué qu’en comprimant la lame, je n’avais plus mal. Donc je marche, en appuyant dessus pour ne pas souffrir.

Repas toujours pareils : purée, viande moulinée, compote. Je ne mange pas grand-chose. J’ai surtout soif.

Le soir, je parle à l’infirmière de mes douleurs au niveau de la lame, elle me dit que c’est normal : la lame est sur le point de sortir, et les douleurs sont dues au fait que la lame se trouve en plein milieu de terminaisons nerveuses, soit environ 5 à 7cm sous la peau.

Plus aucun problème de tension

Vendredi 29/04/05 : On me retire toute la lame, 10 cm, je n’ai pas mal quand elle le fait. Mais moi, bêtement, j’ai cru que je n’aurai plus mal du tout après le retrait total de la lame !!! Quelle belle illusion, j’ai encore plus mal. Pour comprendre la douleur, il suffit de se dire que j’ai une plaie de 3cm de large sur environ 15cm de profondeur. Hop, un gros pansement, et me voilà libre.

Ouaip, ben j’ai quand même super mal. Quand je suis assise ça va. Mais dès que mon corps est étiré, soit debout, soit allongée, je souffre le martyre. Le dalfalgan n’y fait absolument rien !!!.

Je dors sur le ventre pour comprimer la plaie, et de cette façon je n’ai pas mal.
Je ne vous raconte pas pour me retourner sur le dos, la gym que je dois faire : faut que j’arrive à me mettre à 4 pattes, ainsi le ventre est comprimé par ma cuisse, que je bascule doucement sur le côté, jambes toujours pliées, que je me tourne sur le dos, et qu’enfin je détende doucement mes jambes….. Que de sport pour une jeune opérée je vous raconte pas !!!

Samedi 30/04/05 : YESSSSSSSSSS !!!! C’est le grand jour, je sors aujourd’hui. Suis réveillée depuis 5h30. Je tourne dans tous les sens… je sors de ma chambre à 6h00 et demande aux infirmières de nuit, si je peux aller me peser avant de partir de la clinique…. Résultat moins 4kg depuis mardi. Super !!!!

Finalement, j’aurais perdu plus de poids en retrouvant la nourriture qu’en ne mangeant pas. Preuve que malgré tout, les perfusions sont assez riches.

La matinée s’écoule doucement, on me fait mes soins, on change le pansement de la lame…. Aïe !!! La compresse, s’est prise dans la plaie qui s’est refermée…. bon, on désinfecte, on remet un pansement que je devrai enlever dans 5 jours. J’ai toujours aussi mal….

A 11h00, mon amoureux arrive, je dis au revoir aux infirmières, les félicite parce que franchement, je ne m’attendais vraiment pas à autant d’attention, de sourire et de réconfort, bref, elles ont toutes été formidables, je n’aurai pas pu rêver mieux !!!

11h10, suis dans ma voiture, et je rentre chez moi : HOURRRRRRRRRAAAAAAA !!!!!!!!!!


Voilà, vous savez tout.

Merci de m’avoir lue, désolée d’avoir été si longue, mais 12 jours… pas évident de faire court.

Gros bisous à toutes :wink:
 
S

sydney

Guest
#2
tu sais adeline, je savais combien tu avais été courageuse ... mais là j'en pleure à la lecture de toutes tes souffrances ... vraiment ça m'émeut bcp ...
tu a eurasion car ça v'a tamener à plein de belles choses et j'ai ha^te de garder tes 4 garnements ...
mail quel courage .... quel courage .....
et toi qui me demandes si mes nausées passent ... :lol: , quel humour !! :wink:
 

leelie

Active Member
#3
Je suis sidérée... quel courage.... je n'aurais pas pu!

Contente de te savoir en bonne santé, chez toi.
Gros bisous, et repose-toi bien!
 

titef

New Member
#4
heureuse de te revoir et qu'elle recit emouvant!!!!!!!!!!!!!! tu es une super nana!!!!!!!!! et super courageuse!!!!!!!!!!!

je te fais des gros bisous
 
#5
ohlàlà oui dis donc 12 j intense en émotion et en douleur aussi ! dur récit mais c'est la réalité, tu as été très courageuse et now rétablis toi bien chez toi tranquille !! gros bizz super adelinette !