L'arrivée de Mael, l'autre coté du reve.. | Femiboard: Grossesse
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L'arrivée de Mael, l'autre coté du reve..

#1
Comme vous le savez peut etre j'avais Rv à la mater le dimanche 25/10 pour mon déclenchement.
Donc le samedi j'avais passé une journée cool, en finalisant les derniers détails, en faisant les dernières courses etc..
Et toute la journée j'avais senti bébé qui poussait.
Je m'étais dit "cool si ça peut avoir modifié mon col, ça se fera plus vite"
Le soir télé et vers minuit et demi je vais me coucher, en me sentant toute bizarre.
Et la, j'entends un petit claquement dans mon ventre, comme une grosse bulle qui éclate.
ooh ooh
Je me leve et...splash... je perds les eaux.

Je réveille mon homme pour le prevenir.
Et je lui dis qu'il devrait accompagner nos filles chez son père, que ça va etre la nuit...
Il hésite, 1H l'aller-retour..Mais je lui dis que je n'ai aucune contraction donc qu'il a le temps.
A 3H, je n'ai toujours pas de contractions mais on part qd même pour la mater.

Evidemment à la première auscultation, la sage femme me confirme que mon col est toujours long, postérieur, et à peine ouvert à un doigt large.....
Donc ils m'installent dans une chambre et Monsieur est invité à rentrer à la maison.
Et la pour moi l'attente commence...
8h du mat, pas de contractions.
10H pareil.
Midi toujours pareil.
13H, miracle ça commence à tirailler...
14H, enfin, j'ai mal ! Enfin les grosses contractions !!
On me conseille de me lever et de marcher pour aider bébé à bien descendre.
Je suis donc dans les couloirs de l'hopital, en m'accrochant àla barre toutes les 5 min.
On me demande si je veux la péridurale, mais c'est bon, je gère la douleur et surtout je ne veux pas ralentir le travail.
Bon à 15H je craque, la je ne peux plus.
Dilatation 3 large, direction salle de travail, on appelle en même temps l'anesthesiste et mon homme.

Les deux mettront 1/2H à arriver, une demie heure pendant laquelle je suis pliée en 2 de douleur, je ne m'aperçois même pas que je pleure...
L'anesthesiste arrive enfin et me promet un soulagement en 10min... génial.
La péri est posée, mon homme est arrivé, je me détends et j'ai la tête qui commence à tourner donc je me dis que le calmant va faire effet.
Sauf que je ressens une violente envie de pousser.....!
J'appelle la sage femme, qui ne comprends pas, parce que bébé est encore très haut et que je ne suis dilatée qu'à5.

C'est la que l'enfer à commencé.
Je n'ai plus de contractions, mais toutes les 2min j'ai cette envie de pousser, cette sensation que qqch appuie de toutes ses forces dans mon vagin et ça fait un mal de chien...
J'interroge la sage femme qui me dit que c'est la position de bébé qui fait ça, et que malheureusement ils ne pourront rien faire pour atténuer la douleur.
C'estla que j'ai commencé à paniquer.
Elle me dit de pousser chaque fois que ça appuie, pour aider bébé à arriver, j'essaie de toute mes forces mais j'ai mal, j'ai trop mal.
Je me crispe de plus en plus et la douleur s'intensifie.
Je commence à crier, sans pouvoir arreter.
Les minutes défilent et heureusement la dilatation se fait tres tres vite : 5cm- 7cm -9cm.
Mais le bébé reste haut, sa tete à du mal à passer l'entrée du col..
J'ai l'impression d'etre éventrée, je demande que ça s'arrete.
La sage femme me repond que le seul moyen d'arreter la souffrance c'est de le sortir, d'utiliser la douleur comme une force pour l'expulser.
Mais je ne peux plus, je suis au bout de ma résistance, et je commence à penser à lacher prise.
Je me dit que comme aux temps anciens, je vais mourir pendant l'accouchement.
La sage femme a du percevoir que j'abandonnais parce qu'elle s'est mise à me secouer en me disant que j'y étais presque, qu'en 15min je peux l'avoir sur moi.

15 min ???!!
Mais je vais pas tenir.
sauf que la, la tete commence à sortir, une partie dehors et l'autre dedans, la sensation est intolérable.
J'essaie de pousser mais je fais n'importe quoi, je m'épuise pour un résultat nul.
La sage femme arrete tout et on reprend depuis le debut et la, miracle, la tete sort.
J'ai un bref moment de repit mais déja il faut que je sorte son épaule.
C'est pas possible, ça va donc jamais finir...
Je ne pense qu'a une chose : à faire cesser cette douleur, et je ne sais pas comment j'arrive enfin à lui sortir les épaules.
La sage femme peut l'attraper et hopppp.....je sens qu'il glisse hors de moi, et enfin, enfin, je n'ai plus mal.

On me pose mon pépito sur le ventre mais je n'ai même pas la force de bouger les bras pour le toucher.
Je pleure de soulagement sans pouvoir m'arreter.
Il me faudra quelque minutes avant d'arriver à prendre ma crevette dans les bras.
En tout et pour tout ça aura duré 1H24.
Je n'ai eu aucun point de suture grace au super coaching de la sage femme.
J'ai à peine la force d'expulser le placenta.
Je ferai une hénorragie dans la nuit.

Encore aujourd'hui ça reste un souvenir tres éprouvant, malgré le bonheur d'avoir mon fils.
 

micha

Fan de mes zèbres
#2
Re : L'arrivée de Mael, l'autre coté du reve..

eh ben, quel récit !!...Comment te sens tu aujourd'hui ??
 

nancy

Peoplette souricette
#3
Re : L'arrivée de Mael, l'autre coté du reve..

Merci Loanne pour ton récit.
Si je comprends bien ta péri n'a pas fonctionné car tu dis avoir eu très mal en étant dilatée à 5.
Comment s'est passée ton hémmoragie? ton taux d'hémoglobine n'a pas trop chuté. En tout cas repose-toi bien, car moi il m'a fallu plus d'un mois pour récupérer un peu.
En tout cas chapeau pour le coaching de ta sf pour ne pas avoir eu de point en ayant sorti un aussi beau bébé.
Gros bisous.
Nancy
 
#4
Re : L'arrivée de Mael, l'autre coté du reve..

Loanne
Je ne comprends pas , la péri n'a pas été bien posée? Normalement tu n'aurais pas dû avoir mal non?
ça me rappelle l'accouchement d'Eugénie où j'ai souffert le martyr comme toi.
 

Mumu

Moderator
Membre du personnel
#5
Re : L'arrivée de Mael, l'autre coté du reve..

Selon la position du bébé, il peut appuyer sur des fibres musculaires et nerveuses que la péri n'anesthésie pas. J'ai eu le même bobo pour ma première, ouille qu'est ce qu'on douille !

Par contre, je te rassures, 6 mois après, je me souvenais d'un fichu quart d'heure, sans plus, et maintenant, bof, c'est vieux !