Femiboard.com
-
Un soucis de santé, une inquiétude ? ici vous répond, Inscrivez-vous !
IDEE POUR TCHATTER !
- Auteur de la discussion Marikolette
- Date de début
Première vague :
============================
= A Taaaaaableeeeeeee !!!! =
============================
Mumu était donc lycéenne, en ce temps là, et comme son domicile était à un nombre suffisant de kilomètres dudit établissement scolaire, j'étais demi-pensionnaire.
Problème supplémentaire : le lycée ne disposait pas d'une demie-pension suffisante pour accueillir tout ses élèves demi-pensionnaires, les terminales devaient traverser toute la ville (20 minutes à pieds), pour être servis dans la cantine d'un collège voisin.
Inutile de vous dire que les farceurs s'en donnaient à coeur joie, en profitant des trajets.
C'est ainsi qu'un beau jours, certains joyeux drilles se sont pointés avec un peu de retard, et en brandissant.... une tête de cheval écorchée !!!!! qu'ils ont placé, bien en évidence, sur une table !
La stupeur (et certains désordre digestifs, durs à contenir, vu le spectacle) ont rendu la salle très silencieuse. Les dames de service, qui attendaient toujours le silence pour rentrer, se sont donc pointées plus vite que prévu, mais vu le spectacle...
Elle sont ressorties aussi sec, ont jeté en vrac tous les plats sur un chariot, qu'elles nous ont expédié par les portes à battants.
Et pour une fois, on a pu manger (du moins pour ceux qui y sont arrivés) sans les avoir sur le dos pour nous faire finir les plats !
Et à la fin, bons princes, on a mit toute la vaisselle sale sur le chariot, surmontée de la tête de cheval par les farceurs, qui l'ont réexpédiée de l'autre côté de la porte à battants.
Inutile de vous dire que dès le lendemain, on s'est fait sérieusement remonter les bretelles par le proviseur lui même, qui a conclu par : "de toute façon, pour avoir des idées pareilles, vous finirez tous ou médecin, ou biologistes !" Pas faux, à une ou deux exceptions près, nous nous sommes tous retrouvés dans ces deux filières !
====================
= A glou, à glou ! =
====================
Même année. Un orage KOLOSSAL s'abat sur Cagnes sur Mer, mais le lycée n'en a cure, les terminales doivent quand même faire leur balade pour aller se remplir la panse dans le collège allié.
Nous nous hasardons donc sous la flotte, et arrivons au collège à peu près en bon état...
Par contre, au retour...
La flotte aidant, le cours d'eau qui longe le lycée débordait, une partie de la ville, en forme de cuvette, ressemblait furieusement à une baignoire ! Nous avons donc pataugé, vaille que vaille, en rampant le long des clotures et sur les murets dès que possible, pour pouvoir rester debout.
De retour au lycée, nous nous sommes tous essorés sommairement, mais ça dégoulinait ferme.
Certains ont même retiré leurs chaussures, pour les vider par la fenêtre, en plein cours !
Personnellement, le contact de mon pantalon détrempé sur les vieilles chaises de bois vernis a eu un effet attachant inattendu, il m'a fallu de l'aide pour éviter d'avoir à emporter ladite chaise en souvenir chez moi !
Et dans les jours qui ont suivi, il y a eu pas mal d'absents chez les terminales, vu qu'on était tous ou enrhumés ou grippés !
Aaaatthouuuummmmm !!!!!
======================
= Y'a bon chocolat ! =
======================
Mumu en seconde. Cantine toujours, mais dans le lycée même, ce coup ci.
Un copain, très fin, et très goinfre, avait trouvé un truc génial (du moins à son point de vue) pour avoir du rab de dessert, sans se faire mal voir de la cuisine.
Il passait dans les rangs de ses condisciples, attablés, et leur racontait les histoires les plus dégoutantes qu'il connaissait (comme celle du clodo qui.... comment, vous voulez pas l'entendre, bande de petites natures !).
Et devant l'air maladif de ses victimes, il prenait son ton le plus compatissant, pour suggérer d'éviter de se surcharger l'estomac, et récupérait les desserts au chocolat au passage.
Comme ça, il pouvait en avoir une dizaine par jour, les périodes fastes, avant que ses victimes prennent l'habitude de le virer avant qu'il n'ouvre la bouche.
Mais il y a eu un accroc dans son plan, un jour :
J'avais l'estomac très solide (voir premier épisode) déjà à 16 ans, et, profitant du temps perdu à essayer de m'ecoeurer, je transférais le desserts qu'il gardait dans un repli de son sweat shirt sur mes genoux.
Du coup, il est reparti bredouille, et nettement plus léger qu'à son arrivée, et n'est plus jamais repassé devant moi. Bizarre !!!
Mais qu'ils étaient bon leurs sablés au chocolat !
=========================
= Au théatre ce soir... =
=========================
Mumu lycéenne appartenait au club théatre.
En première, j'étais l'ALlumeur de Réverbère dans "Le Petit Prince". D'où quelques vannes bienveillantes, disant "c'est normal, pour une scientif', de se prendre pour une lumière !".
En terminale, pièce de Victor Hugo. En tenue Vénitienne du 17ème siècle.
Pour resituer, imaginez les immenses robes, à jupons froufroutants, la fraise en dentelle autour du cou, un chignon qui vous fait une gueule façon pleine lune, etc, etc...
Déjà, aller récupérer le matériel oublié à l'autre bout de l'étage pour l'amener dans la salle de répet', en étant en tenue, c'était quelque chose (élèves se roulant par terre de rire, profs qui nous faisait un grand salut...). Mais le spectacle lui même...
Jouant le rôle d'une domestique trouillarde, je devais partir en courant, et évidemment, je me suis prise les pieds dans ma robe en descendant de scène. Ce qui m'a valu d'être récupérée au vol par la vedette titre, gros smouitch assorti d'un "bonjour chérie", reposée par terre, par un monsieur qui est ensuite monté sur scène, impassible, pour jouer une scène de terreur.
Côté sang froid, chapeau !
============
= Monôme ! =
============
Connaissez vous les monômes ?
Non ?
Dommage !
Il s'agit en fait d'une manifestation extrèmement sympathique d'élèves de terminales, pour fêter la fin des années de lycée.
A la fin de mon année de seconde, c'était sympa. Les élèves, déguisés, visitaient les cours, et ne les arrêtaient que le temps de donner un cadeau au prof, ou de le décorer de l'ordre de la peau de vache.
Malheureusement, la proviseuse l'a très mal pris (surement sa déco de l'ordre de la peau de vache qui est mal passée). Et s'est déchainé, avec constitution de dossiers calamiteux pour tous les sois disant agités, ce qui ne les a pas aidé au moment des examens.
Donc les années suivantes ont été plus agitées. Lors de ma propre terminale, j'ai fait partie des "sacrifiés" qui devaient aller en cours pour faire illusion, et au moment crucial, chez le primate (tiens, on en reparle !), dès qu'on a entendu du bruit, on s'est planqués sous les tables juste à temps pour éviter une pluie de farine, et d'oeuf, sans parler du PQ !
Spectacle encore agrémenté par l'arrivée des CRS, appelés en renfort par la proviseuse, et qui en ont profité pour faire un gros bisous à leur progéniture agitée !
Dégoutée, la proviseuse !
Murielle
============================
= A Taaaaaableeeeeeee !!!! =
============================
Mumu était donc lycéenne, en ce temps là, et comme son domicile était à un nombre suffisant de kilomètres dudit établissement scolaire, j'étais demi-pensionnaire.
Problème supplémentaire : le lycée ne disposait pas d'une demie-pension suffisante pour accueillir tout ses élèves demi-pensionnaires, les terminales devaient traverser toute la ville (20 minutes à pieds), pour être servis dans la cantine d'un collège voisin.
Inutile de vous dire que les farceurs s'en donnaient à coeur joie, en profitant des trajets.
C'est ainsi qu'un beau jours, certains joyeux drilles se sont pointés avec un peu de retard, et en brandissant.... une tête de cheval écorchée !!!!! qu'ils ont placé, bien en évidence, sur une table !
La stupeur (et certains désordre digestifs, durs à contenir, vu le spectacle) ont rendu la salle très silencieuse. Les dames de service, qui attendaient toujours le silence pour rentrer, se sont donc pointées plus vite que prévu, mais vu le spectacle...
Elle sont ressorties aussi sec, ont jeté en vrac tous les plats sur un chariot, qu'elles nous ont expédié par les portes à battants.
Et pour une fois, on a pu manger (du moins pour ceux qui y sont arrivés) sans les avoir sur le dos pour nous faire finir les plats !
Et à la fin, bons princes, on a mit toute la vaisselle sale sur le chariot, surmontée de la tête de cheval par les farceurs, qui l'ont réexpédiée de l'autre côté de la porte à battants.
Inutile de vous dire que dès le lendemain, on s'est fait sérieusement remonter les bretelles par le proviseur lui même, qui a conclu par : "de toute façon, pour avoir des idées pareilles, vous finirez tous ou médecin, ou biologistes !" Pas faux, à une ou deux exceptions près, nous nous sommes tous retrouvés dans ces deux filières !
====================
= A glou, à glou ! =
====================
Même année. Un orage KOLOSSAL s'abat sur Cagnes sur Mer, mais le lycée n'en a cure, les terminales doivent quand même faire leur balade pour aller se remplir la panse dans le collège allié.
Nous nous hasardons donc sous la flotte, et arrivons au collège à peu près en bon état...
Par contre, au retour...
La flotte aidant, le cours d'eau qui longe le lycée débordait, une partie de la ville, en forme de cuvette, ressemblait furieusement à une baignoire ! Nous avons donc pataugé, vaille que vaille, en rampant le long des clotures et sur les murets dès que possible, pour pouvoir rester debout.
De retour au lycée, nous nous sommes tous essorés sommairement, mais ça dégoulinait ferme.
Certains ont même retiré leurs chaussures, pour les vider par la fenêtre, en plein cours !
Personnellement, le contact de mon pantalon détrempé sur les vieilles chaises de bois vernis a eu un effet attachant inattendu, il m'a fallu de l'aide pour éviter d'avoir à emporter ladite chaise en souvenir chez moi !
Et dans les jours qui ont suivi, il y a eu pas mal d'absents chez les terminales, vu qu'on était tous ou enrhumés ou grippés !
Aaaatthouuuummmmm !!!!!
======================
= Y'a bon chocolat ! =
======================
Mumu en seconde. Cantine toujours, mais dans le lycée même, ce coup ci.
Un copain, très fin, et très goinfre, avait trouvé un truc génial (du moins à son point de vue) pour avoir du rab de dessert, sans se faire mal voir de la cuisine.
Il passait dans les rangs de ses condisciples, attablés, et leur racontait les histoires les plus dégoutantes qu'il connaissait (comme celle du clodo qui.... comment, vous voulez pas l'entendre, bande de petites natures !).
Et devant l'air maladif de ses victimes, il prenait son ton le plus compatissant, pour suggérer d'éviter de se surcharger l'estomac, et récupérait les desserts au chocolat au passage.
Comme ça, il pouvait en avoir une dizaine par jour, les périodes fastes, avant que ses victimes prennent l'habitude de le virer avant qu'il n'ouvre la bouche.
Mais il y a eu un accroc dans son plan, un jour :
J'avais l'estomac très solide (voir premier épisode) déjà à 16 ans, et, profitant du temps perdu à essayer de m'ecoeurer, je transférais le desserts qu'il gardait dans un repli de son sweat shirt sur mes genoux.
Du coup, il est reparti bredouille, et nettement plus léger qu'à son arrivée, et n'est plus jamais repassé devant moi. Bizarre !!!
Mais qu'ils étaient bon leurs sablés au chocolat !
=========================
= Au théatre ce soir... =
=========================
Mumu lycéenne appartenait au club théatre.
En première, j'étais l'ALlumeur de Réverbère dans "Le Petit Prince". D'où quelques vannes bienveillantes, disant "c'est normal, pour une scientif', de se prendre pour une lumière !".
En terminale, pièce de Victor Hugo. En tenue Vénitienne du 17ème siècle.
Pour resituer, imaginez les immenses robes, à jupons froufroutants, la fraise en dentelle autour du cou, un chignon qui vous fait une gueule façon pleine lune, etc, etc...
Déjà, aller récupérer le matériel oublié à l'autre bout de l'étage pour l'amener dans la salle de répet', en étant en tenue, c'était quelque chose (élèves se roulant par terre de rire, profs qui nous faisait un grand salut...). Mais le spectacle lui même...
Jouant le rôle d'une domestique trouillarde, je devais partir en courant, et évidemment, je me suis prise les pieds dans ma robe en descendant de scène. Ce qui m'a valu d'être récupérée au vol par la vedette titre, gros smouitch assorti d'un "bonjour chérie", reposée par terre, par un monsieur qui est ensuite monté sur scène, impassible, pour jouer une scène de terreur.
Côté sang froid, chapeau !
============
= Monôme ! =
============
Connaissez vous les monômes ?
Non ?
Dommage !
Il s'agit en fait d'une manifestation extrèmement sympathique d'élèves de terminales, pour fêter la fin des années de lycée.
A la fin de mon année de seconde, c'était sympa. Les élèves, déguisés, visitaient les cours, et ne les arrêtaient que le temps de donner un cadeau au prof, ou de le décorer de l'ordre de la peau de vache.
Malheureusement, la proviseuse l'a très mal pris (surement sa déco de l'ordre de la peau de vache qui est mal passée). Et s'est déchainé, avec constitution de dossiers calamiteux pour tous les sois disant agités, ce qui ne les a pas aidé au moment des examens.
Donc les années suivantes ont été plus agitées. Lors de ma propre terminale, j'ai fait partie des "sacrifiés" qui devaient aller en cours pour faire illusion, et au moment crucial, chez le primate (tiens, on en reparle !), dès qu'on a entendu du bruit, on s'est planqués sous les tables juste à temps pour éviter une pluie de farine, et d'oeuf, sans parler du PQ !
Spectacle encore agrémenté par l'arrivée des CRS, appelés en renfort par la proviseuse, et qui en ont profité pour faire un gros bisous à leur progéniture agitée !
Dégoutée, la proviseuse !
Murielle
Deuxième vague :
==========================
= O vieillesse ennemie ! =
==========================
Mumu en labo avait une complice, que je nommerai C...
Nous avions beaucoup de choses en commun, dont notre âge !
Et la, Mumu venait d'avoir ses 25 ans depuis un mois, et C... allait les avoir le mois suivant.
Et C... broyait du noir sur cet âge Ô combien canonique.
Du matin au soir, ce n'étaient que pleurs et lamentations :
"Mais tu te rends compte, Mumu, je vais avoir 25 ans, ma vie est finie !" (sympa, j'avais pourtant pas l'impression d'être morte !)
"J'ai 25 ans, ch'uis pas mariée, j'ai plus qu'à me faire religieuse !" (Je REFUSE de prendre le voile sous le simple prétexte que j'ai passé le 1/4 de siècle !)
"Mais tu ne te rends pas compte, à 25 ans, on est vieux !" (Passez moi ma canne, que je la lui flanque dans la g...
Donc Mumu et une autre camarade bientôt atteinte elle aussi par la limite d'âge se sont associée pour une contre offensive énergique.
Et pour son anniversaire, la "vieille" a reçu sucres d'orge taille maxi et totoches en breloque.
Ouf, ça l'a guérie !
=========================
= Singing in the rain ! =
=========================
Mumu habitait Lyon. Fort belle ville, certes !
Mais parfois, au combien humide ! (comme le reste de la France, je vous l'accorde, mais ailleurs, cela me concernait peu).
Et ce jour là, je faisais les courses pour la semaine, alors qu'il pleuvait à seaux et qu'il y avait un vent à décorner les boeufs.
Le parapluie ?
Illusoire !
Déjà, arriver à le tenir relevait de la performance, mais l'ouvrir, fallait pas y compter.
L'imper' ?
Pas étanche au niveau du cou, hélas !
Résultat, je me suis rapidement retrouvée trempée comme une soupe !
Du sommet du crâne au bout des orteils, plus un poil de sec !
Pour finir plus confortablement mes courses, je me réfugie dans le centre commercial de La Part Dieu.
Et là, une vendeuse me regarde, éberluée, avant de poser LA question :
"Heu, pardon Madame... il pleut ?"
A laquelle j'ai fait une réponse que Bigard n'aurait pas désavouée :
"Non, Non, j'ai eu brutalement envie de prendre une douche toute habillée avant de sortir !"
Pauv' cloche !
==================
= Art rupestre ! =
==================
Ma grande avait deux ans, mais refusait obstinément le pot !
Donc couches !
Et un jour, alors que nous préparions nos cours, notre sens olfactif nous signale brutalement que quelque chose l'aggresse... Ou en plus clair : ça pue !
Décidément le dicton a raison : quand on n'entend plus un enfant, c'est qu'il fait une bêtise !
Là, Mademoiselle avait récupéré le contenu, abondant, de sa couche, pour nous refaire la décoration murale du couloir ! Beeeeerrrrrrkkkkk
Mademoiselle s'est donc retrouvée tout habillée dans la baignoire, à faire trempette, pendant que ses parents décrottaient au sens premier du terme les murs et trous de serrure.
Et après, on s'est réchauffés les doigts sur son postérieur, non mais !
=============
= Dinette ! =
=============
Quelques semaines plus tard, re-agression olfactive.
Là, Mademoiselle avait encore récupéré le contenu de sa couche, mais pour jouer à la dinette avec !
Beuarkkkkk ! !!!!!!!
Donc re-détour par la baignoire, nettoyage.... etc... etc...
Et commentaire désabusé de mon mari "Elle progresse, la petite, elle devient civilisée ! Il y a deux mois, elle était à l'âge de Pierre, là, elle a découvert le feu !"
=========================
= Petit, petit, petit ! =
=========================
Mumu enseignait en lycée, avec des premières S.
Elèves très sympas par ailleurs.
La classe avait un aquarium, habité par de mini poissons chats, et un vivarium habité par de maxi cafards (5 cm la bébète, idéal pour faire des cauchemards).
Et tous les jours, je voyais les élèves s'affairer autour du vivarium, nourrir les bestioles, et discuter avec, mais sans comprendre ce qu'ils disaient.
Jusqu'au jour où une manoeuvre silencieuse m'a rapproché du groupe et m'a livré la clé du mystère :
Ces "charmants" petits avaient donné le nom d'un de leur prof à chaque bestiole, et les complimentaient sur le cours du jour ou les engueulaient pour les mauvaises notes reçues !
J'ai donc appris que j'avais un cafard à mon nom, et que mon cours était facile à comprendre mais parfois un peu rasoir.
Sales mioches, va !
=============
= Cafards ! =
=============
Mumu dans son petit appart' de célibataire a eu, avec tous les colocataires et copropriétaires, un petit problème :
L'immeuble a été envahi par les cafards !
Pas un coin de placard qui ne leur échappe ! Une infection.
Et un "beau" jour, après avoir découvert des olives à pattes dans ma pissaladières, et qu'un cafard se soit suicidé du plafond dans mon assiette pile au moment où j'y plantais ma fourchette, j'ai craqué !
J'ai vidé le contenu d'une bombe insecticide dans l'appart' avant de fuir, aller manger ailleurs !
Le soir, quand j'ai du me résoudre à regagner le champ de bataille, j'ai pu balayer et évacuer une pleine pelle des envahisseurs, qui avaient fait leur nid dans tous mes luminaires !
Mais j'en ai cauchemardé pendant quelques temps !
==================
= Boule puante ! =
==================
Mumu en fac suivait assidument ses cours en amphi.
Ce qui n'était pas toujours facile, vu le manque de chauffage chronique de ces locaux, mais bon....
Un soir, alors que nous étudions attentivement la duplication de l'ADN, un bruit de verre brisé se fait entendre, immédiatement ou presque suivi d'une puanteur remarquable. Imaginez le croisement d'une odeur d'égouts avec des chaussettes usagées, le tout avec une touche de vomi !
Et le prof a refusé de sortir, il nous a fait deux heures de cours dans cette atmosphère pour le moins délétère.
Le soir, il y avait une "zone de sécurité" d'au moins trois mètres autour de nous dans le bus, tellement on puait ! Et ma famille m'a accueillie en m'obligeant à me mettre à poil dans le couloir. Ils ont directement mis mes fringues sur le balcon, pendant que j'allais me doucher.
Je n'ai été autorisée à approcher de mon assiette qu'une fois "désodorisée".
N'empèche, les pompiers ont fermé l'amphi pendant près de deux mois !
===============
= Fac moderne =
===============
La fac de sciènces de Nice a été construite dans les années 1960.
J'y suis allée dans les années 1990.
On sentait déjà qu'il y avait besoin d'un certain raffraichissement.
En particulier les jours de pluie, quand le prof faisait très attention à l'endroit où il posait ses feuilles, et écrivait au tableau avec le parapluie ouvert.
No comment !
==============
= Brouillard =
==============
Malgré l'assèchement des Dombes, Lyon connaît encore des épisodes brouillardeux remarquables.
Là, cela fait à peine deux mois que j'y habite (venant de Nice), et je découvre.
Je découvre aussi la difficulté de retrouver mon labo, sur le campus de la Doua, qui est immense, alors que mon sens de l'orientation est notoirement déficient.
Me fiant à mes souvenirs, je suis attentivement, tête bien basse, le rebord du trottoir salvateur, qui m'amène dans la bonne direction.
Hélas, j'avais oublié que les différents bâtiments sont très bien signalés, du moins quand il n'y a pas de brouillard, et en avançant aussi aveuglément, je me suis prise un panneau métallique en pleine poire.
Ca fait mal, ces vacheries !
===============
= SNCF chérie =
===============
Mumu a pendant au moins deux ans pris le train pour aller à son boulot.
Et ce soir là, y'avait foule, c'était veille de vacances.
Train bondé, neige autour, on est content de voir que ça roule... enfin, ça a roulé !
Panne, trois trains à la queue leu leu bloqués sur la voie, plus d'éclairage dans les rames...
On est restés coincés en pleine voie pendant trois haures !
Inutile de dire que les contrôleurs se sont fait discrets, vu que dès qu'ils se pointaient, c'étaient plein de petits sous entendus vachards sur la ponctualité et l'information dues au client.
Et je me suis encore faite engueuler à l'arrivée par ma famille, pour mon retard !
Murielle
==========================
= O vieillesse ennemie ! =
==========================
Mumu en labo avait une complice, que je nommerai C...
Nous avions beaucoup de choses en commun, dont notre âge !
Et la, Mumu venait d'avoir ses 25 ans depuis un mois, et C... allait les avoir le mois suivant.
Et C... broyait du noir sur cet âge Ô combien canonique.
Du matin au soir, ce n'étaient que pleurs et lamentations :
"Mais tu te rends compte, Mumu, je vais avoir 25 ans, ma vie est finie !" (sympa, j'avais pourtant pas l'impression d'être morte !)
"J'ai 25 ans, ch'uis pas mariée, j'ai plus qu'à me faire religieuse !" (Je REFUSE de prendre le voile sous le simple prétexte que j'ai passé le 1/4 de siècle !)
"Mais tu ne te rends pas compte, à 25 ans, on est vieux !" (Passez moi ma canne, que je la lui flanque dans la g...
Donc Mumu et une autre camarade bientôt atteinte elle aussi par la limite d'âge se sont associée pour une contre offensive énergique.
Et pour son anniversaire, la "vieille" a reçu sucres d'orge taille maxi et totoches en breloque.
Ouf, ça l'a guérie !
=========================
= Singing in the rain ! =
=========================
Mumu habitait Lyon. Fort belle ville, certes !
Mais parfois, au combien humide ! (comme le reste de la France, je vous l'accorde, mais ailleurs, cela me concernait peu).
Et ce jour là, je faisais les courses pour la semaine, alors qu'il pleuvait à seaux et qu'il y avait un vent à décorner les boeufs.
Le parapluie ?
Illusoire !
Déjà, arriver à le tenir relevait de la performance, mais l'ouvrir, fallait pas y compter.
L'imper' ?
Pas étanche au niveau du cou, hélas !
Résultat, je me suis rapidement retrouvée trempée comme une soupe !
Du sommet du crâne au bout des orteils, plus un poil de sec !
Pour finir plus confortablement mes courses, je me réfugie dans le centre commercial de La Part Dieu.
Et là, une vendeuse me regarde, éberluée, avant de poser LA question :
"Heu, pardon Madame... il pleut ?"
A laquelle j'ai fait une réponse que Bigard n'aurait pas désavouée :
"Non, Non, j'ai eu brutalement envie de prendre une douche toute habillée avant de sortir !"
Pauv' cloche !
==================
= Art rupestre ! =
==================
Ma grande avait deux ans, mais refusait obstinément le pot !
Donc couches !
Et un jour, alors que nous préparions nos cours, notre sens olfactif nous signale brutalement que quelque chose l'aggresse... Ou en plus clair : ça pue !
Décidément le dicton a raison : quand on n'entend plus un enfant, c'est qu'il fait une bêtise !
Là, Mademoiselle avait récupéré le contenu, abondant, de sa couche, pour nous refaire la décoration murale du couloir ! Beeeeerrrrrrkkkkk
Mademoiselle s'est donc retrouvée tout habillée dans la baignoire, à faire trempette, pendant que ses parents décrottaient au sens premier du terme les murs et trous de serrure.
Et après, on s'est réchauffés les doigts sur son postérieur, non mais !
=============
= Dinette ! =
=============
Quelques semaines plus tard, re-agression olfactive.
Là, Mademoiselle avait encore récupéré le contenu de sa couche, mais pour jouer à la dinette avec !
Beuarkkkkk ! !!!!!!!
Donc re-détour par la baignoire, nettoyage.... etc... etc...
Et commentaire désabusé de mon mari "Elle progresse, la petite, elle devient civilisée ! Il y a deux mois, elle était à l'âge de Pierre, là, elle a découvert le feu !"
=========================
= Petit, petit, petit ! =
=========================
Mumu enseignait en lycée, avec des premières S.
Elèves très sympas par ailleurs.
La classe avait un aquarium, habité par de mini poissons chats, et un vivarium habité par de maxi cafards (5 cm la bébète, idéal pour faire des cauchemards).
Et tous les jours, je voyais les élèves s'affairer autour du vivarium, nourrir les bestioles, et discuter avec, mais sans comprendre ce qu'ils disaient.
Jusqu'au jour où une manoeuvre silencieuse m'a rapproché du groupe et m'a livré la clé du mystère :
Ces "charmants" petits avaient donné le nom d'un de leur prof à chaque bestiole, et les complimentaient sur le cours du jour ou les engueulaient pour les mauvaises notes reçues !
J'ai donc appris que j'avais un cafard à mon nom, et que mon cours était facile à comprendre mais parfois un peu rasoir.
Sales mioches, va !
=============
= Cafards ! =
=============
Mumu dans son petit appart' de célibataire a eu, avec tous les colocataires et copropriétaires, un petit problème :
L'immeuble a été envahi par les cafards !
Pas un coin de placard qui ne leur échappe ! Une infection.
Et un "beau" jour, après avoir découvert des olives à pattes dans ma pissaladières, et qu'un cafard se soit suicidé du plafond dans mon assiette pile au moment où j'y plantais ma fourchette, j'ai craqué !
J'ai vidé le contenu d'une bombe insecticide dans l'appart' avant de fuir, aller manger ailleurs !
Le soir, quand j'ai du me résoudre à regagner le champ de bataille, j'ai pu balayer et évacuer une pleine pelle des envahisseurs, qui avaient fait leur nid dans tous mes luminaires !
Mais j'en ai cauchemardé pendant quelques temps !
==================
= Boule puante ! =
==================
Mumu en fac suivait assidument ses cours en amphi.
Ce qui n'était pas toujours facile, vu le manque de chauffage chronique de ces locaux, mais bon....
Un soir, alors que nous étudions attentivement la duplication de l'ADN, un bruit de verre brisé se fait entendre, immédiatement ou presque suivi d'une puanteur remarquable. Imaginez le croisement d'une odeur d'égouts avec des chaussettes usagées, le tout avec une touche de vomi !
Et le prof a refusé de sortir, il nous a fait deux heures de cours dans cette atmosphère pour le moins délétère.
Le soir, il y avait une "zone de sécurité" d'au moins trois mètres autour de nous dans le bus, tellement on puait ! Et ma famille m'a accueillie en m'obligeant à me mettre à poil dans le couloir. Ils ont directement mis mes fringues sur le balcon, pendant que j'allais me doucher.
Je n'ai été autorisée à approcher de mon assiette qu'une fois "désodorisée".
N'empèche, les pompiers ont fermé l'amphi pendant près de deux mois !
===============
= Fac moderne =
===============
La fac de sciènces de Nice a été construite dans les années 1960.
J'y suis allée dans les années 1990.
On sentait déjà qu'il y avait besoin d'un certain raffraichissement.
En particulier les jours de pluie, quand le prof faisait très attention à l'endroit où il posait ses feuilles, et écrivait au tableau avec le parapluie ouvert.
No comment !
==============
= Brouillard =
==============
Malgré l'assèchement des Dombes, Lyon connaît encore des épisodes brouillardeux remarquables.
Là, cela fait à peine deux mois que j'y habite (venant de Nice), et je découvre.
Je découvre aussi la difficulté de retrouver mon labo, sur le campus de la Doua, qui est immense, alors que mon sens de l'orientation est notoirement déficient.
Me fiant à mes souvenirs, je suis attentivement, tête bien basse, le rebord du trottoir salvateur, qui m'amène dans la bonne direction.
Hélas, j'avais oublié que les différents bâtiments sont très bien signalés, du moins quand il n'y a pas de brouillard, et en avançant aussi aveuglément, je me suis prise un panneau métallique en pleine poire.
Ca fait mal, ces vacheries !
===============
= SNCF chérie =
===============
Mumu a pendant au moins deux ans pris le train pour aller à son boulot.
Et ce soir là, y'avait foule, c'était veille de vacances.
Train bondé, neige autour, on est content de voir que ça roule... enfin, ça a roulé !
Panne, trois trains à la queue leu leu bloqués sur la voie, plus d'éclairage dans les rames...
On est restés coincés en pleine voie pendant trois haures !
Inutile de dire que les contrôleurs se sont fait discrets, vu que dès qu'ils se pointaient, c'étaient plein de petits sous entendus vachards sur la ponctualité et l'information dues au client.
Et je me suis encore faite engueuler à l'arrivée par ma famille, pour mon retard !
Murielle
3ème vague !
============================
= Arheu ! Agreuh ! Agaga ! =
============================
Jeudi matin, la sonnerie de 8h. Comme beaucoup de mes collègues, je traverse la cours pour aller assurer mon premier cours de la journée.
Et d'entrée, je devine que cela ne sera pas faisable !
Mes élèves sont regroupés dans un coin, en train de discuter fébrilement. Et il m'a fallu taper sur l'épaule du plus proche pour me faire remarquer, personne ne m'avait vu arriver.
Et là, grosse surprise, au lieu de s'étirer paresseusement et de se propager lentement, d'une façon quasi amibienne, vers la salle de classe, ils se précipitent, s'installent rapidement, et sans dire un mot, et tout le monde me regarde faire l'appel sans broncher, avant que le délégué ne lève le doigt !
"M'dame, il est arrivé un truc bizarre à E... vous pouvez nous expliquer ?"
Je me doutais bien que cela allait continuer comme cela ! Donc
"Oui, E... Qu'est ce qui t'es arrivé ?"
"Ben, M'dame, cette nuit je faisais ma permanence de pompier volontaire, et on a du embarquer une dame qu'avait très mal au ventre pour l'emmener à l'hopital, mais dans la voiture, elle a perdu beaucoup de liquide, mais c'était pas du pipi, et puis y'a un truc qui est sorti, violet-rose, c'était gluant, ça c'est mis à gueuler... C'est ça un bébé ?".
"Eh bien, tu as assuré un accouchement, c'est très bien, mais qu'est ce qu'il y a de bizarre ?"
"Ben, c'est normal que le bébé y sorte comme ça, et aussi moche ?"
Ainsi donc, j'ai du passer une heure à expliquer à 17 élèves (2 filles et 15 garçons), le déroulement d'une grossesse et d'un accouchement, pour leur faire comprendre qu'un bébé ne nait pas directement en barboteuse !
Et du fait de mon état (enceinte de 6 mois), je n'ai pas échappé à la question qui tue :
"Et vous, ça vous dégoutte pas de savoir que vous allez accoucher d'un truc pareil ?"
Quelques jours plus tard, en visite chez mon gyné favori pour surveiller l'évolution de ma bedaine et de son locataire, je lui raconte l'histoire, pensant l'amuser.
Làs, le pauvre homme m'a jeté un regard navré, pour finir par me dire :
"Bof, vous savez Madame, pas plus tard que la semaine dernière, une jeune maman m'a copieusement enguirlandé, parce que j'avais oublié de la prévenir que les bébés faisaient des crottes, et que cela sentait mauvais !"
Comme on dit, l'information circule mal !
====================
= Ombres chinoises =
====================
Mumu en fac bossait pendant ses grandes vacances pour payer ses frais d'inscription.
Là, je travaillais dans un fast food de la zone piétonne (smurf, tu connais peut être, dans un angle, racheté par Q...).
Et pour rentrer chez moi, vers deux trois heures du matin, c'était très original, puisque je devais remonter toute la Rue de France.
Qu'avait donc cette rue ?
Simple : beaucoup, énormément de dames, très court vêtues, et qui attendaient le bus même quand il n'y en avait plus !
Donc pour éviter les "clients" en attente, je devais foncer et regarder devant moi, point final.
Jusqu'au jour où j'ai remarqué un attroupement devant une fenêtre... et où la curiosité m'a poussé à tourner la tête !
En fait, une dame de petite vertu officiait dans sa chambre, au rez de chaussée, lumière allumée, et volets ouverts. Seuls les rideaux étaient tirés, et il n'étaient pas très épais !
D'où un spectacle très "vivant", très suggestif, qui avait le don de mettre en appétit les messieurs circulant dans la rue en question, donc beaucoup attendait leur tour avec la main dans le pantalon !
Comme qui dirait, c'était mieux que les estampes japonaises !
==============================
= On est contents pour eux ! =
==============================
Mumu dans son deux pièces de célibataire habitait un immeuble en forme de fer à cheval, où pas un bruit n'était perdu.
Et par une belle nuit d'été, mon sommeil a été écourté par les ébats d'un voisin, pratiqués fenêtres grandes ouvertes...
Aaahhh, cela faisait plaisir à entendre, quelle endurance, quelle conscience du détail, rien qu'à entendre les manifestations d'impatience et de satisfaction de Madame, on devinait les reprises, les exercices gymniques pratiqués....
Mais bon, 6 h plus tard, on était content d'être en Week End, vu que la nuit n'avait été reposante pour personne !
Par contre, comme tout le monde était au courant de ce qui s'était passé, dès que Monsieur ou Madame (voire même les deux) pointaient le bout de leur nez hors de leur logis, ils étaient cueillis par des voisins goguenards.
Point de remarques acerbes ou de critiques, que nenni, nous étions entre gens de bonne compagnie. Par contre, compliments sur l'endurance, sur leurs connaissances du Kama Sutra, pouce levé avec l'oeil égrillard du commentateur !
Comme c'est bizarre, après, on les a plus jamais entendus !
==============
= Zouliiii ! =
==============
Vacances en famille, chez ma grand mère et ma marraine.
Pour comprendre la génèse du problème, il faut savoir qu'elles habitent une maison particulière, face à un petit immeuble.
Le lendemain matin de mon arrivée, j'entend ma grand mère et ses jérémiades :
"Non mais regardes moi ça, quelle honte. Il n'a toujours pas compris, depuis le temps qu'on le dit, aucune pudeur, franchement, c'est un scandale...etc, etc..."
Et là, au moment où je rentre dans la cuisine, ma grand mère ouvre la fenêtre pour hurler sur le malotru !
Qu'avait-il donc fait ?
Oh, mais rien, trois fois rien, simplement, il prennait son petit déjeuner en couple, sur son balcon. Et si Madame arborait des triangles de tissus aux endroits stratégiques, Monsieur était lui en tenue d'Adam ! Et prenait ostensiblement la pose, pour faire admirer un trois pièces manifestement en parfait état de marche.
Quelques minutes de hurlements familiaux plus tard, Monsieur n'en a cure des récriminations reçues.
Madame se lève pour rentrer la vaisselle.
Quand, lasse d'entendre la famille râler, hurler, protester, récriminer, sur ce comportement évidemment forcément pendable, je me permet d'intervenir, en lançant un superbe coup de sifflet admiratif envers l'anatomie de cet athlète (réellement bien bâti, un vrai plaisir à voir
D).
Aussitôt, une main féminine est apparue sur le balcon, et a happé le Monsieur, qui n'est ressorti que quelques minutes plus tard, nanti d'un short et d'un T-shirt, ainsi que d'un petit air penaud.
Et là, devinez qui s'est faite copieusement engueuler ?
Ben oui, c'est moi !
J'avais eu le culot de manifester un certain intérêt pour l'anatomie d'un mâle, et de les priver d'une occasion de râler à volonté (voire même de se rincer l'oeil "sans faire exprès", mais ça, ces deux coincées ne l'avouerons jamais).
Ca valait bien la peine de leur rendre service, tiens !
===============
= Coin coin ! =
===============
Gymnase, entrainement du club de Lutte Libre. Un des nouveaux membres a la carrure d'une armoire normande, et la même finesse.
Pour vous aider à comprendre : Il pesait trente kilos de plus que moi, mais estimait que comme il pouvait me soulever sans problème, mais que moi je n'y arrivait évidemment pas, il était forcément plus fort que moi !
Au bout de six mois avec ce butor, toutes les filles en ont marre.
Et là, en ce début de séance, on attaque dès avant l'échauffement.
Tout le monde sait qu'il ne faut pas faire d'exercices violents sans s'être échauffés. Lui l'avait oublié, ou perdu sous sa grande gueule.
On a donc commencé à mettre sa souplesse en doute :
"pfff, pas cap' de faire le grand écart à froid !".
Et évidemment, quand un macho à cervelle d'oiseau est nargué par des demoiselles, il en oublie ses neurones.
Il a donc fait son grand écart à froid.
Et après, il a marché en canard pendant 15 jours !
Bien fait, na !
Z'en voulez encore ?
Murielle
============================
= Arheu ! Agreuh ! Agaga ! =
============================
Jeudi matin, la sonnerie de 8h. Comme beaucoup de mes collègues, je traverse la cours pour aller assurer mon premier cours de la journée.
Et d'entrée, je devine que cela ne sera pas faisable !
Mes élèves sont regroupés dans un coin, en train de discuter fébrilement. Et il m'a fallu taper sur l'épaule du plus proche pour me faire remarquer, personne ne m'avait vu arriver.
Et là, grosse surprise, au lieu de s'étirer paresseusement et de se propager lentement, d'une façon quasi amibienne, vers la salle de classe, ils se précipitent, s'installent rapidement, et sans dire un mot, et tout le monde me regarde faire l'appel sans broncher, avant que le délégué ne lève le doigt !
"M'dame, il est arrivé un truc bizarre à E... vous pouvez nous expliquer ?"
Je me doutais bien que cela allait continuer comme cela ! Donc
"Oui, E... Qu'est ce qui t'es arrivé ?"
"Ben, M'dame, cette nuit je faisais ma permanence de pompier volontaire, et on a du embarquer une dame qu'avait très mal au ventre pour l'emmener à l'hopital, mais dans la voiture, elle a perdu beaucoup de liquide, mais c'était pas du pipi, et puis y'a un truc qui est sorti, violet-rose, c'était gluant, ça c'est mis à gueuler... C'est ça un bébé ?".
"Eh bien, tu as assuré un accouchement, c'est très bien, mais qu'est ce qu'il y a de bizarre ?"
"Ben, c'est normal que le bébé y sorte comme ça, et aussi moche ?"
Ainsi donc, j'ai du passer une heure à expliquer à 17 élèves (2 filles et 15 garçons), le déroulement d'une grossesse et d'un accouchement, pour leur faire comprendre qu'un bébé ne nait pas directement en barboteuse !
Et du fait de mon état (enceinte de 6 mois), je n'ai pas échappé à la question qui tue :
"Et vous, ça vous dégoutte pas de savoir que vous allez accoucher d'un truc pareil ?"
Quelques jours plus tard, en visite chez mon gyné favori pour surveiller l'évolution de ma bedaine et de son locataire, je lui raconte l'histoire, pensant l'amuser.
Làs, le pauvre homme m'a jeté un regard navré, pour finir par me dire :
"Bof, vous savez Madame, pas plus tard que la semaine dernière, une jeune maman m'a copieusement enguirlandé, parce que j'avais oublié de la prévenir que les bébés faisaient des crottes, et que cela sentait mauvais !"
Comme on dit, l'information circule mal !
====================
= Ombres chinoises =
====================
Mumu en fac bossait pendant ses grandes vacances pour payer ses frais d'inscription.
Là, je travaillais dans un fast food de la zone piétonne (smurf, tu connais peut être, dans un angle, racheté par Q...).
Et pour rentrer chez moi, vers deux trois heures du matin, c'était très original, puisque je devais remonter toute la Rue de France.
Qu'avait donc cette rue ?
Simple : beaucoup, énormément de dames, très court vêtues, et qui attendaient le bus même quand il n'y en avait plus !
Donc pour éviter les "clients" en attente, je devais foncer et regarder devant moi, point final.
Jusqu'au jour où j'ai remarqué un attroupement devant une fenêtre... et où la curiosité m'a poussé à tourner la tête !
En fait, une dame de petite vertu officiait dans sa chambre, au rez de chaussée, lumière allumée, et volets ouverts. Seuls les rideaux étaient tirés, et il n'étaient pas très épais !
D'où un spectacle très "vivant", très suggestif, qui avait le don de mettre en appétit les messieurs circulant dans la rue en question, donc beaucoup attendait leur tour avec la main dans le pantalon !
Comme qui dirait, c'était mieux que les estampes japonaises !
==============================
= On est contents pour eux ! =
==============================
Mumu dans son deux pièces de célibataire habitait un immeuble en forme de fer à cheval, où pas un bruit n'était perdu.
Et par une belle nuit d'été, mon sommeil a été écourté par les ébats d'un voisin, pratiqués fenêtres grandes ouvertes...
Aaahhh, cela faisait plaisir à entendre, quelle endurance, quelle conscience du détail, rien qu'à entendre les manifestations d'impatience et de satisfaction de Madame, on devinait les reprises, les exercices gymniques pratiqués....
Mais bon, 6 h plus tard, on était content d'être en Week End, vu que la nuit n'avait été reposante pour personne !
Par contre, comme tout le monde était au courant de ce qui s'était passé, dès que Monsieur ou Madame (voire même les deux) pointaient le bout de leur nez hors de leur logis, ils étaient cueillis par des voisins goguenards.
Point de remarques acerbes ou de critiques, que nenni, nous étions entre gens de bonne compagnie. Par contre, compliments sur l'endurance, sur leurs connaissances du Kama Sutra, pouce levé avec l'oeil égrillard du commentateur !
Comme c'est bizarre, après, on les a plus jamais entendus !
==============
= Zouliiii ! =
==============
Vacances en famille, chez ma grand mère et ma marraine.
Pour comprendre la génèse du problème, il faut savoir qu'elles habitent une maison particulière, face à un petit immeuble.
Le lendemain matin de mon arrivée, j'entend ma grand mère et ses jérémiades :
"Non mais regardes moi ça, quelle honte. Il n'a toujours pas compris, depuis le temps qu'on le dit, aucune pudeur, franchement, c'est un scandale...etc, etc..."
Et là, au moment où je rentre dans la cuisine, ma grand mère ouvre la fenêtre pour hurler sur le malotru !
Qu'avait-il donc fait ?
Oh, mais rien, trois fois rien, simplement, il prennait son petit déjeuner en couple, sur son balcon. Et si Madame arborait des triangles de tissus aux endroits stratégiques, Monsieur était lui en tenue d'Adam ! Et prenait ostensiblement la pose, pour faire admirer un trois pièces manifestement en parfait état de marche.
Quelques minutes de hurlements familiaux plus tard, Monsieur n'en a cure des récriminations reçues.
Madame se lève pour rentrer la vaisselle.
Quand, lasse d'entendre la famille râler, hurler, protester, récriminer, sur ce comportement évidemment forcément pendable, je me permet d'intervenir, en lançant un superbe coup de sifflet admiratif envers l'anatomie de cet athlète (réellement bien bâti, un vrai plaisir à voir
D).Aussitôt, une main féminine est apparue sur le balcon, et a happé le Monsieur, qui n'est ressorti que quelques minutes plus tard, nanti d'un short et d'un T-shirt, ainsi que d'un petit air penaud.
Et là, devinez qui s'est faite copieusement engueuler ?
Ben oui, c'est moi !
J'avais eu le culot de manifester un certain intérêt pour l'anatomie d'un mâle, et de les priver d'une occasion de râler à volonté (voire même de se rincer l'oeil "sans faire exprès", mais ça, ces deux coincées ne l'avouerons jamais).
Ca valait bien la peine de leur rendre service, tiens !
===============
= Coin coin ! =
===============
Gymnase, entrainement du club de Lutte Libre. Un des nouveaux membres a la carrure d'une armoire normande, et la même finesse.
Pour vous aider à comprendre : Il pesait trente kilos de plus que moi, mais estimait que comme il pouvait me soulever sans problème, mais que moi je n'y arrivait évidemment pas, il était forcément plus fort que moi !
Au bout de six mois avec ce butor, toutes les filles en ont marre.
Et là, en ce début de séance, on attaque dès avant l'échauffement.
Tout le monde sait qu'il ne faut pas faire d'exercices violents sans s'être échauffés. Lui l'avait oublié, ou perdu sous sa grande gueule.
On a donc commencé à mettre sa souplesse en doute :
"pfff, pas cap' de faire le grand écart à froid !".
Et évidemment, quand un macho à cervelle d'oiseau est nargué par des demoiselles, il en oublie ses neurones.
Il a donc fait son grand écart à froid.
Et après, il a marché en canard pendant 15 jours !
Bien fait, na !
Z'en voulez encore ?
Murielle
Sacrée Mumu !!! c'est trop drôle
LE CHAT-HUT
Cousin du Chat-rivari
Le Chat-hut fait du tintouin
Miaule , casse , griffe , et crie .
De repos , il n'en prend point.
......ben heeeeeeeuuuu le nôtre il semble en avoir besoin
LE CHAT-RENTAIS
Comme le persan , le Chat-rentais
Se déplace sur ses pattes gantées .
Somnolant , caressant , sa vie s'écoule
Autour du coussin où il dort en boule !
......ben heeeeuuuuuu REVEILLE TOI MINOU
Bizzzzzzzzzz
Mariko .
LE CHAT-HUT
Cousin du Chat-rivari
Le Chat-hut fait du tintouin
Miaule , casse , griffe , et crie .
De repos , il n'en prend point.
......ben heeeeeeeuuuu le nôtre il semble en avoir besoin
LE CHAT-RENTAIS
Comme le persan , le Chat-rentais
Se déplace sur ses pattes gantées .
Somnolant , caressant , sa vie s'écoule
Autour du coussin où il dort en boule !
......ben heeeeuuuuuu REVEILLE TOI MINOU
Bizzzzzzzzzz
Mariko .