Gero,
On a tous les réponses au fond de soi.
En dessous de tes craintes et des pressions extérieures, y'a la réponse. Comme dit Vanessa, je suis sûre que ton intime conviction est faite. Mais je ne perçois pas son sens!!
Essaie de l'isoler du reste.
Que dit ta petite voix? Même si ça parait bête, c'est pourtant primordial.
Quelle documentation as tu trouvée sur l'IVG à ce point inquiétante?
Non, franchement!
Enceinte à 24 ans, 4 ans que j'étais avec mon jules, mais aucune maturité chez moi, seulement l'envie de faire la fête et des doutes quant au couple que nous formions. La décision de ne pas garder l'enfant s'est donc imposée naturellement, en dépit de quelques larmes d'émotion, la veille de l'intervention. Mon copain, par contre, souhaitait le garder, mais a pensé que je devais seule me décider. Il m'a accompagné avec beaucoup d'intelligence.
Je suis donc rentrée à la clinique en fin d'après-midi, ai vu l'anesthésiste. Le lendemain matin, j'étais conduite au bloc, équipe super sympa, très douce. Je me suis réveillée comme une fleur 20 ou 30 minutes après. Je suis sortie le soir même pour aller trvailler le lendemain. (obligée)
Le geste est une aspiration par les voies naturelles, indolore par la suite effectivement, sauf terrain psychologique particulier, mais la douleur est prise en charge.
J'ai vu des femmes souffrir, mais parce qu'elles le vivaient très mal.Et qu'en matière de douleur, tout compte.
Par la suite, aucun regret. J'ai aujourd'hui un bébé extraordinaire de 10 mois et j'attends le second. J'ai 33 ans et le rôle de maman est celui qui me va le mieux!!
Ton mari veut-il un 4 ème? Préservez-vous!!
Je ne sais que te dire. Ecoute-toi vraiment. Je me dis que dès la question se pose, ce n'est pas pour rien, c'est qu'il faut vraiment tout peser.
C'est bizarre, je pense à toi tout le temps depuis hier!! Elle va te tomber dessus la réponse et ces mauvais moments seront balayés, tu verras, quelle qu'elle soit!!
Une semaine, c'est long et c'est court. Et ce n'est pas facile de se savoir enceinte, peut-être "pour rien", mais tiens bon...
Bon, j'arrête là ce roman fleuve!!
Plein de courage, on est là aussi.