En effet, en l'absence de diabète, la glycémie passe habituellement de 0,80 avant le repas, à moins de 1,40 g/l une heure trente après le début du repas, et l'individu non diabétique a en quelque sorte «droit» à une ascension glycémique de 0,60 g/l par rapport à sa glycémie avant repas.
Le niveau maximal par lequel passe la glycémie dans les suites d'un repas est en effet compris entre la glycémie avant repas et «0,60 en plus» par rapport à la glycémie avant repas. Dans certains cas la glycémie maximale n'est que de «0,20 en plus», elle est le plus souvent de «0,20 à 0,40 en plus», elle peut aussi être épisodiquement plus élevée, mais elle n'est jamais supérieure à «0,60 en plus». Ceci dépend de la nature du repas (un repas équilibré conduit à une ascension glycémique plus faible qu'un repas non équilibré) ainsi que de la «vivacité» du pancréas (les ascensions glycémiques les plus élevées sont habituelles constatées chez les personnes «en train» de devenir diabétiques).