J'ai trouvé cet article que j'ai eu envie de le mettre ici, pour toutes celles qui sont dans la douleur d'une fausse couche.
Quoi qu’il en soit, aussi répandu soient elles, les fausses couches ne sont pas des accidents banals pour les femmes. C’est la perte de rêves, d’un projet d’enfant mais aussi du statut de future mère auquel on s’habitue assez vite. Evidemment, plus la grossesse est avancée, plus la fausse couche est difficile à surmontée.
Les progrès technologique aidant, les parents se construisent très tôt, et sans le vouloir une image de ce qui n’est pourtant encore qu’un embryon dans le ventre de la femme. […]
L’échographie n’est bien sûr pas la seule responsable. La révolte des femmes brusquement privées de leur grossesse exprime aussi leur désarroi face à un événement sur lequel elle n’exerce aucun contrôle. D’autant que dans 90 % des cas, il n’y a aucune explication précise à la fausse couche. Les médecins font souvent allusion au rejet naturel de l’embryon mal formé mais sans en être très sûrs. La responsabilité des femmes n’est bien sûr pas en cause mais beaucoup se sentent coupables. Devant le manque d’espace de parole dans les hôpitaux, le mari doit essayer de déculpabiliser sa femme : lui dire qu’elle n’y ai pour rien, qu’il ne lui en veut pas, et qu’il l’aime toujours autant. Pris au beau milieu de la tourmente, les maris n’ont pas la tâche facile. Ils subissent la situation sans être vraiment autorisés à exprimer leur propre tristesse. Car ils ne sont pas touchés dans leur corps, ils n’en sont pas moins déçus. Eux aussi avaient rêvé du bébé, et prenaient du plaisir à voir pousser le ventre de leur femme ! Peut être serait il bon d’en parler ensemble, plus tard. Mais avant de pouvoir dire leurs propres émotions à leur conjointe, il ont un rôle essentiel à jouer auprès d’elle : l’aider à exprimer sa tristesse, à pleurer, à s’autoriser un petit passage à vide ; à prendre le temps de remettre physiquement et de panser cette blessure du cœur, pour envisager ensuite avec bonheur une nouvelle maternité…
Quoi qu’il en soit, aussi répandu soient elles, les fausses couches ne sont pas des accidents banals pour les femmes. C’est la perte de rêves, d’un projet d’enfant mais aussi du statut de future mère auquel on s’habitue assez vite. Evidemment, plus la grossesse est avancée, plus la fausse couche est difficile à surmontée.
Les progrès technologique aidant, les parents se construisent très tôt, et sans le vouloir une image de ce qui n’est pourtant encore qu’un embryon dans le ventre de la femme. […]
L’échographie n’est bien sûr pas la seule responsable. La révolte des femmes brusquement privées de leur grossesse exprime aussi leur désarroi face à un événement sur lequel elle n’exerce aucun contrôle. D’autant que dans 90 % des cas, il n’y a aucune explication précise à la fausse couche. Les médecins font souvent allusion au rejet naturel de l’embryon mal formé mais sans en être très sûrs. La responsabilité des femmes n’est bien sûr pas en cause mais beaucoup se sentent coupables. Devant le manque d’espace de parole dans les hôpitaux, le mari doit essayer de déculpabiliser sa femme : lui dire qu’elle n’y ai pour rien, qu’il ne lui en veut pas, et qu’il l’aime toujours autant. Pris au beau milieu de la tourmente, les maris n’ont pas la tâche facile. Ils subissent la situation sans être vraiment autorisés à exprimer leur propre tristesse. Car ils ne sont pas touchés dans leur corps, ils n’en sont pas moins déçus. Eux aussi avaient rêvé du bébé, et prenaient du plaisir à voir pousser le ventre de leur femme ! Peut être serait il bon d’en parler ensemble, plus tard. Mais avant de pouvoir dire leurs propres émotions à leur conjointe, il ont un rôle essentiel à jouer auprès d’elle : l’aider à exprimer sa tristesse, à pleurer, à s’autoriser un petit passage à vide ; à prendre le temps de remettre physiquement et de panser cette blessure du cœur, pour envisager ensuite avec bonheur une nouvelle maternité…