Champix : arrêt tabac. | Femiboard: Grossesse
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Champix : arrêt tabac.

zeli

femi addict
#1
allez courage reb tu vas y arriver !! ton experience m'interesse, j'arrive pas à arreter !!
 
#2
les filles j'ai réussi à arrêter et pourtant j'aurais jamais cru y arriver.
Et pourtant là je vous écris avec mon verre de Graves dans la main et pas le soupçon d'une envie de fumer
On peut y arriver!!! Vous y arriverez!!! ça prend du temps c'est dur mais après quelle bonheur et quelle délivrance!!!
Vous y arriverez j'en suis sûre!!
bisousss
 
#3
Rebbie courage
pense à toute cette libération et ce bien être que tu ressentiras le jour où tu n'auras plus envie de fumer
Je sais à quel point c'est dur mais j'en suis le témoin : on petu arrêter de fumer!!!
 
#4
Le premier Juillet ça fera un an que j'ai arrêté, ça faisait 8 ans que je fumais...
Dans mon métier j'ai régulièrement l'occasion d'aider les gens à arrêter de fumer (j'ai même développé mon propre programme de sevrage), je sais que c'est dur mais si tu dis que tu est réellement prête et motivée je ne me fais pas de soucis pour toi !

La dépendance physiologique à la cigarette est d'environ 5 jours (sans substitut nicotiniques), personnellement je recommande d'arrêter du jour au lendemain, car un arrêt progressif allonge la période de sevrage la plus délicate. Après c'est une question de personne, cela dépend aussi du niveau de dépendance.
La dépendance psychologue peut aller jusqu'à 1 à 2 ans !

Lorsque l’on est réellement dépendant à la nicotine et que l’on arrête de fumer, on constate très vite le « syndrome de sevrage ».
Le fumeur est victime de trois types de dépendances :
– La dépendance physique (dépendance chimique due au manque de nicotine)
– La dépendance psychique
– La dépendance comportementale


Afin de ce déconditionner du tabac pour de bon, il est absolument nécessaire de s’affranchir de ces trois addictions.

Premièrement, il faut se libérer de la dépendance physique par le sevrage physiologique :
Petit à petit, et sans que vous vous en rendiez forcément compte, votre corps s’habitue à sa dose de nicotine et vous devenez dépendant…
La nicotine est une substance qui vient se fixer dans votre cerveau (sur des récepteurs au niveau de votre système nerveux) provoquant ainsi des effets euphorisants et stimulants. Cette substance chimique huileuse est de la classe des alcaloïdes, composante de la plupart des drogues.
Elle pénètre très rapidement dans l’organisme (chaque bouffée de cigarette délivre une petite dose de nicotine). C’est une drogue dont l’action est très rapide ; en une demie heure la nicotine quitte l’organisme et le fumeur recommence à sentir l’angoisse du manque. La disparition de la nicotine au niveau du système cérébral entraîne alors un « état de manque » appelé aussi « syndrome de sevrage » se traduisant par une nervosité, une agitation et une irritabilité pouvant allez jusqu’à l’agressivité.


Deuxièmement, il faut gérer le sevrage au niveau de la dépendance psychique et émotionnelle :
L’envie d’allumer une cigarette est (dans 98% du temps) rattachée à une situation propice, à un environnement particulier, une pensée, un sentiment, une émotion…
A la longue, la nicotine prend le contrôle de votre organisme et vous procure très vite un état de soulagement, un sentiment de satisfaction, une impression de « bien-être ».
La dépendance psychique et émotionnelle se traduit donc par le besoin de retrouver des sensations telles que la détente, la stimulation intellectuelle, un effet apaisant et calmant dans les situations difficiles, etc.


Troisièmement, il faut gérer le sevrage au niveau de la dépendance comportementale :
Lorsque vous buvez votre café, lorsque vous discutez avec d’autres fumeurs ou que vous attendez quelqu’un sans rien faire, vous pouvez avoir très vite l’impression de vous sentir vulnérable, à découvert, les mains « trop » libres…
Vous allumez alors de façon machinale et automatique votre cigarette. C’est devenu une habitude, un rituel, une façon d’être et de se comporter en société, ou à la maison.

Le fumeur est presque, malgré lui, conditionné à allumer ses cigarettes, le geste est ancré en lui comme un acte positif de nature à lui procurer du plaisir et du réconfort. Aussi, cette dépendance comportementale peut causer, à elle toute seule, l’échec du sevrage si elle n’est pas également prise en charge.

Les risques du tabagisme sont nombreux (et quand on matérialise tout ça c'est assez dissuasif)

Dans la fumée d’une cigarette, beaucoup d’éléments toxiques interviennent :
– Le monoxyde de carbone est un gaz toxique. Il se fixe sur l’hémoglobine des cellules du sang et forme la carboxyhémoglobine. Elle prend alors la place de l’oxygène nécessaire à notre organisme, et de ce fait, le corps augmente sa production en globules rouges. Les risques d’épaississement par dépôt de la paroi des artères (d’artériosclérose) et d’accidents vasculaires deviennent importants.
– Des substances sont particulièrement irritantes (phénols, alcools, esters..) et sont à l’origine de la fameuse toux du fumeur puis, progressivement, de la bronchite chronique et de l’insuffisance respiratoire (ces substances favorisent également l’apparition de cancers du poumon).
– Les goudrons sont les principaux agents cancérogènes du tabac. Les hydrocarbures sont notamment libérés lors de la combustion du tabac et se déposent dans l’organisme, en particulier dans les voies respiratoires. Associés aux autres substances, ils provoquent des cancers sur l’ensemble du parcours emprunté par les composants du tabac : la bouche, la gorge, l’œsophage et la trachée, les bronches, le pancréas et les reins ainsi que la vessie.
– La fumée de cigarette augmente également considérablement le niveau des radicaux libres, qui viennent endommager les cellules et provoquent un vieillissement prématuré, tout particulièrement au niveau cutané (vieillissement prématuré de la peau).

Pour des raisons biologiques, les hommes et les femmes ne partagent pas le même risque :
Les hommes multiplient les risques de troubles sexuels (infertilité et troubles de l’érection). Pour les femmes enceinte, la probabilité d’avortements spontanés et de grossesses extra-utérines est multipliée par deux ! et le risque d’avoir un bébé prématuré est accru (le poids de naissance des « bébés fumeurs » sont sensiblement en dessous de la moyenne). Sous contraceptif, le tabac augmente significativement le risque de formation de caillots dans les veines et les artères (la probabilité de survenue d’un accident vasculaire est multipliée par dix). Le tabagisme augmente aussi le risque d’ostéoporose.

Si vous êtes fumeuse, il faut savoir que les non-fumeurs autour de vous fument avec vous :
On appel cela le « tabagisme passif ». Lorsque vous fumez, les non-fumeurs respirent la fumée répandue dans l’atmosphère. C’est la source la plus toxique et la plus dangereuse de pollution de l’air domestique !
La fumée contient plus de 4000 substances chimiques et plus de 60 produits cancérogènes !
La prise de conscience de tous ces dangers suscite incontestablement l’envie de s’arrêter de fumer :roll:

Les bénéfices de l’arrêt :

Lorsque l’on arrête de fumer on en retire au bout du compte QUE des bénéfices.

Au niveau personnel et familial :
- Economie de temps (un paquet de 20 cigarettes = 2Heures et 20 minutes à fumer !)
Donc, plus de temps à consacrer à une passion, un loisir ; plus de temps à passer avec sa famille, plus de temps pour soi, pour son bien-être…
- Plus d’odeurs de cigarettes à la maison, dans la voiture, sur les vêtements, donc plus agréable pour les proches…
- satisfaction personnelle (et tout à fait justifiée !) de s’être affranchis de cette dépendance.
- etc…


Au niveau financier :
- Plus de carburant dépensé pour aller acheter un paquet de cigarettes.
- Plus de cigarettes à acheter donc une économie considérable
Par conséquent, augmentation du budget et plus de projet réalisables : week-end, vêtement, travaux…


Au niveau de la santé :
20 minutes après la dernière cigarette :
La pression sanguine et les pulsations du cœur redeviennent normales.
8 heures après :
La quantité de nicotine et de monoxyde de carbone dans le sang diminue de moitié. L’oxygénation des cellules redevient normale.
24 heures après :
Le monoxyde de carbone issu de la fumée de cigarette est complètement éliminé du corps. Les poumons commencent à éliminer le mucus et les résidus de fumée.
48 heures après :
Le corps ne contient plus de nicotine. L’odorat et le goût s ‘améliorent. Respirer est plus facile : les bronches commencent à se relâcher et l’énergie augmente.
2 à 12 semaines après :
La circulation sanguine s’améliore.
3 à 9 mois après :
Les problèmes respiratoires et la toux s’apaisent. La voix devient plus claire et le fonctionnement des poumons augmente de 10%.
5 ans après :
Le risque d’être victime d’une crise cardiaque est 2 fois moins élevé que celui d’un fumeur.
10 ans après :
Le risque de développer un cancer du poumon est 2 fois moins élevé que celui d’un fumeur et le risque d’être victime d’une crise cardiaque redescend au même niveau qu’une personne qui n’a jamais fumé.

Voilà, le sujet est vaste et c'est difficile de faire cour !, courage et tiens bon surtout. :wink: