Je craque
Rien, à peine un petit caillot hier soir, ce matin quelques glaires légèrement marron, même pas de quoi tacher une serviette hygiénique. Je n'ai plus mal au ventre depuis que j'ai pris hier soir du spasfon pour ne pas être gênée pour m'endormir.
Je ne fais que pleurer depuis que j'ai déposé ma puce à l'école. Je me sens très seule, incomprise par mon homme. Je ne crois pas qu'il se rende compte de ce que je peux éprouver. Un sentiment de découragement immense. A quoi bon l'aventure de la conception, si c'est pour se retrouver plus bas que terre ?
Tenez, lisez ce que j'ai trouvé hier soir sur internet :
http://www.e-sante.fr/Dietetique-exces_cafe_fausse_couche_precoce-NN_763-78-3.htm
Super, je suis une bonne buveuse de café : 2 à 3 tasses le matin, 350 à 550 ml...
Pour mes anges j'ai mené une grossesse spartiate : même pas une goutte de vin à Noël !
Pour ma fille, je skiais, je faisais la fête tous les soirs, alcool, je fumais et pas que des cigarettes, et quand j'ai appris ma grossesse, j'ai continué à consommer de l'alcool de temps à mautres, à mangeais des sushis, des fruits de mers et du fromage au lait cru à volonté, etc, et si vous la voyiez, elle pète le feu !
Seul point positif... Et en ce moment, elle nous réclame un petit frère...
Je ne peux pas voir ma gynéco à l'hopital avant décembre ! Et tout mon dossier est là. Aller à son cabinet ne servirait donc à rien.
Je veux aller voir mon médecin traitant pour qu'il me prescrive quelque chose qui me calme un peu, mais avec ces *** de grèves, je ne peux pas y aller avant lundi.
Je suis complètement découragée. Je voudrais pouvoir disparaitre, me replier sur moi, être peinarde le temps que ça passe, mais non, ça m'est interdit. Je ne me sens pas comprise par mon homme, je n'ai même pas envie d'aborder le sujet. Je me sens super mal.