J'ai eu la chance d'y échapper totalement pour Chloé. En revanche pour Eliott ça avait été très dur. On dit que c'est fréquent mais j'aimerais savoir qui parmis vous est passé par là et si vous pouvez raconter un peu ce qui vous a fait plonger (si vous le savez). Je me dis que ça peut peut-être aider certaines femiboardeuses.
Pour Eliott, le baby blues a attaqué 2 ou 3 jours après la naissance. J'ai commencé à pleurer sans raison. Je me sentais totalement idiote car tout allait bien. Mon bébé était en forme, j'avais eu un accouchement de rêve. Bref pas de soucis. Mais dès que quelqu'un me parlait les larmes coulaient. De retour à la maison ça a été pire. J'avais de plus en plus de mal à assumer et mon mari prenait tout en charge. Il a fini par appeler la maternité où j'avais accouché pour demander de l'aide. Nous y sommes retournés tous les 3 pendant quelques jours et c'est passé. Avec le recul, je sais que j'ai eu du mal à accepter de perdre mon insouciance et ma liberté. La responsabilité du rôle de maman m'écrasait. Je supportais très mal l'allaitement d'une part parce que j'avais mal mais aussi parce que ça me rendait totalement indispensable à mon fils et que ça me faisait peur. J'avais l'impression d'être prisonnière de mon enfant. Lorsque je suis passée au biberon, la chappe de plomb s'est levée. J'ai pu rapidement reprendre pied et faire vraiment connaissance avec mon fils et commencer, enfin, à l'aimer sans arrière pensée....
Pour Eliott, le baby blues a attaqué 2 ou 3 jours après la naissance. J'ai commencé à pleurer sans raison. Je me sentais totalement idiote car tout allait bien. Mon bébé était en forme, j'avais eu un accouchement de rêve. Bref pas de soucis. Mais dès que quelqu'un me parlait les larmes coulaient. De retour à la maison ça a été pire. J'avais de plus en plus de mal à assumer et mon mari prenait tout en charge. Il a fini par appeler la maternité où j'avais accouché pour demander de l'aide. Nous y sommes retournés tous les 3 pendant quelques jours et c'est passé. Avec le recul, je sais que j'ai eu du mal à accepter de perdre mon insouciance et ma liberté. La responsabilité du rôle de maman m'écrasait. Je supportais très mal l'allaitement d'une part parce que j'avais mal mais aussi parce que ça me rendait totalement indispensable à mon fils et que ça me faisait peur. J'avais l'impression d'être prisonnière de mon enfant. Lorsque je suis passée au biberon, la chappe de plomb s'est levée. J'ai pu rapidement reprendre pied et faire vraiment connaissance avec mon fils et commencer, enfin, à l'aimer sans arrière pensée....