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J'ai passé ma deuxième IRM depuis mon opération en octobre. Et les choses ne sont pas top :-(
Sur la première en décembre, après avoir enlevé le monstre de 15 cm, on a vu deux petits noyaux de 1 à 2 cm. Rien de bien méchant.
A ça s'ajoutait des petits kystes hémorragiques sur les ovaires, qui ont été enlevés à la coelio de contrôle quelques jours après. L'analyse a dit qu'il s'agissait de kystes lutéaux régressifs. Rien de bien méchant toujours.
Là hier, j'ai passé ma deuxième IRM, et il y a à nouveau des kystes sur les ovaires, hémorragiques, alors que je suis sous pilule (la dernière fois, j'avais arrêté un mois pour ma myomectomie), donc là ça ne peut pas être un corps jaune qui a saigné. Le spectre de l'endométriose rôde...
Et les petits myomes ont grossi : il y en a un qui fait 5-6 cm...
J'ai 24 ans, et pas l'intention d'avoir des enfants tout de suite (je n'ai pas terminé mes études...), mais je veux pas qu'on me dise à même pas 25 ans que je ne porterai jamais d'enfant.
Je sais que je suis super bien suivie, que ça soit la radiologue qui est géniale, ou le gynéco qui, en plus d'être un ponte, est quelqu'un de très humain. Je sais aussi qu'ils vont tout faire pour que je n'ai pas besoin de sacrifier ce projet futur, mais je me dis que je pars avec un beau handicap. Bébé même pas prévu et déjà si compromis... En plus, pour le moral, je n'avais pas besoin de ça, je fais un travail sur moi-même depuis maintenant 3 ans (d'ailleurs heureusement que la psy est là, elle aussi elle est super), et je n'ai pas fini de régler mes comptes avec moi-même, même si paradoxalement toutes ses misères m'ont permis de voir la vie sous un autre angle.
Sans oublier ma maman, mais elle se fait déjà bien assez de soucis pour moi, et mon chéri, qui même si ça frictionne des fois, et la personne sur qui je peux le plus compter au monde, pleurer dans ses bras, raconter toutes mes craintes.
Voilà mon petit coup de déprime d'aujourd'hui, je vois le gygy dans un mois, à moins qu'il veuille me voir avant.
Désolée, c'est un peu long, mais fallait que ça sorte.
Marion
J'ai passé ma deuxième IRM depuis mon opération en octobre. Et les choses ne sont pas top :-(
Sur la première en décembre, après avoir enlevé le monstre de 15 cm, on a vu deux petits noyaux de 1 à 2 cm. Rien de bien méchant.
A ça s'ajoutait des petits kystes hémorragiques sur les ovaires, qui ont été enlevés à la coelio de contrôle quelques jours après. L'analyse a dit qu'il s'agissait de kystes lutéaux régressifs. Rien de bien méchant toujours.
Là hier, j'ai passé ma deuxième IRM, et il y a à nouveau des kystes sur les ovaires, hémorragiques, alors que je suis sous pilule (la dernière fois, j'avais arrêté un mois pour ma myomectomie), donc là ça ne peut pas être un corps jaune qui a saigné. Le spectre de l'endométriose rôde...
Et les petits myomes ont grossi : il y en a un qui fait 5-6 cm...
J'ai 24 ans, et pas l'intention d'avoir des enfants tout de suite (je n'ai pas terminé mes études...), mais je veux pas qu'on me dise à même pas 25 ans que je ne porterai jamais d'enfant.
Je sais que je suis super bien suivie, que ça soit la radiologue qui est géniale, ou le gynéco qui, en plus d'être un ponte, est quelqu'un de très humain. Je sais aussi qu'ils vont tout faire pour que je n'ai pas besoin de sacrifier ce projet futur, mais je me dis que je pars avec un beau handicap. Bébé même pas prévu et déjà si compromis... En plus, pour le moral, je n'avais pas besoin de ça, je fais un travail sur moi-même depuis maintenant 3 ans (d'ailleurs heureusement que la psy est là, elle aussi elle est super), et je n'ai pas fini de régler mes comptes avec moi-même, même si paradoxalement toutes ses misères m'ont permis de voir la vie sous un autre angle.
Sans oublier ma maman, mais elle se fait déjà bien assez de soucis pour moi, et mon chéri, qui même si ça frictionne des fois, et la personne sur qui je peux le plus compter au monde, pleurer dans ses bras, raconter toutes mes craintes.
Voilà mon petit coup de déprime d'aujourd'hui, je vois le gygy dans un mois, à moins qu'il veuille me voir avant.
Désolée, c'est un peu long, mais fallait que ça sorte.
Marion
