Jeudi 14 février au soir, je me sens très fatiguée et de temps à autre j'ai une contraction douloureuse mais c'est gérable avec la respiration et du spafon. Là, je comprends que c'est pour bientôt. J'en parle à mon chéri qui lui panique et me dit non pas encore. Je lui réponds que pourtant il va bien falloir. J'appelle ma maman et mon frère pour leur demander de venir chercher Massil si ça doit être le bon moment.
Finalement, les contractions se calment et me laissent dormir. Mais dans la nuit (à 4h), je rêve que j'accouche et que ça va se passer très vite. A partir de ce moment, je n'arrive pas à me rendormir. Dès lors, je décide d'aller dans le salon et de regarder la télé pour essayer de retrouver le sommeil. A 7h, réveil de Massil pour qu'il aille à la crèche. Bien sûr, je veux me lever pour m'occuper de lui mais là je ne peux pas car j'ai des contractions assez douloureuses. En allant aux toilettes, je constaste des petites pertes de sang. Je décide d'appeler la maternité qui me demande de passer dans la matinée pour un contrôle.
Les contractions se précisent un peu plus, elles ne sont pas régulières et j'arrive à les gérer avec la respiration et le spafon. Pourtant, je me doute que Célia va bientôt arriver. Je file à 8h30 prendre ma douche, mettre toutes mes affaires de toilette, les derniers préparatifs dans ma valise. Je range la maison. A 10h30, je me dis il faut que j'y aille car je sens que ça devient proche. J'appelle mon chéri une 1ère fois pour le prévenir. Mais au moment de sortir de la maison, je ne peux plus marcher. Je le rappelle, il me propose d'appeler les pompiers mais je refuse. Je lui dit que je vais y aller à pied :shock:.
La maternité n'est pas loin de chez moi mais j'ai oublié une chose à ce moment là c'est que je ne suis pas dans la meilleure forme pour y aller. De fait, dès que je sors de mon immeuble et que je tourne la rue, j'appelle mon mari pour lui dire que je ne peux plus marcher. Il ne sait plus quoi faire alors il m'aide à me calmer et à mieux respirer. J'arrive tant bien que mal à la maternité après des arrêts fréquents pliés en deux. Je me pointe à l'accueil et là on m'envoie direct dans une salle d'accouchement. Je rappelle mon chéri pour lui dire de se dépêcher d'arriver. Les sages femmes me font un toucher vaginal et là surprise je suis déjà à 7. Elles m'annoncent que je ne vais peut-être pas pouvoir avoir la péri. Je leur demande de faire leur maximum pour que je l'ai, ce qu'elles font. L'anesthésiste tarde à venir alors que mes contractions sont à présent bien douloureuses mais malgré tout j'arrive à les supporter. Finalement le voilà mais limite car je n'arrive plus à gérer les contractions car elles sont très rapprochées et me font vraiment mal. Du coup, la péri n'a pas le temps de faire totalement effet d'autant plus que le cathétère lache du fait de mes mouvements.
De toute façon, Célia a commencé à s'engager et arrive dans les minutes qui suivent. Je n'ai pas le temps de me rendre compte car entre l'instant où je suis arrivée à la mater à 10h45 et l'arrivée de Célia il est 11h10. Tout ça c'est fait à la vitesse éclair. Quand Célia arrive, on me demande si je veux la tirer mais j'avoue que j'ai dit non vu l'épuisement que j'ai ressenti à ce moment là. Très vite, je me ressaisi et je la prends et la pose sur moi. A sa sortie, elle a bien pleuré. Je suis très émue et sonnée en même temps. Quelle joie même si je suis déçue que son papa n'ait pas pu être là à temps. Quand je l'ai appelé pour lui dire, il ne m'a pas tout de suite cru. D'ailleurs, l'équipe médicale m'ont surnommé madame TGV.
Voilà comment c'est passé mon accouchement.
Saou
Finalement, les contractions se calment et me laissent dormir. Mais dans la nuit (à 4h), je rêve que j'accouche et que ça va se passer très vite. A partir de ce moment, je n'arrive pas à me rendormir. Dès lors, je décide d'aller dans le salon et de regarder la télé pour essayer de retrouver le sommeil. A 7h, réveil de Massil pour qu'il aille à la crèche. Bien sûr, je veux me lever pour m'occuper de lui mais là je ne peux pas car j'ai des contractions assez douloureuses. En allant aux toilettes, je constaste des petites pertes de sang. Je décide d'appeler la maternité qui me demande de passer dans la matinée pour un contrôle.
Les contractions se précisent un peu plus, elles ne sont pas régulières et j'arrive à les gérer avec la respiration et le spafon. Pourtant, je me doute que Célia va bientôt arriver. Je file à 8h30 prendre ma douche, mettre toutes mes affaires de toilette, les derniers préparatifs dans ma valise. Je range la maison. A 10h30, je me dis il faut que j'y aille car je sens que ça devient proche. J'appelle mon chéri une 1ère fois pour le prévenir. Mais au moment de sortir de la maison, je ne peux plus marcher. Je le rappelle, il me propose d'appeler les pompiers mais je refuse. Je lui dit que je vais y aller à pied :shock:.
La maternité n'est pas loin de chez moi mais j'ai oublié une chose à ce moment là c'est que je ne suis pas dans la meilleure forme pour y aller. De fait, dès que je sors de mon immeuble et que je tourne la rue, j'appelle mon mari pour lui dire que je ne peux plus marcher. Il ne sait plus quoi faire alors il m'aide à me calmer et à mieux respirer. J'arrive tant bien que mal à la maternité après des arrêts fréquents pliés en deux. Je me pointe à l'accueil et là on m'envoie direct dans une salle d'accouchement. Je rappelle mon chéri pour lui dire de se dépêcher d'arriver. Les sages femmes me font un toucher vaginal et là surprise je suis déjà à 7. Elles m'annoncent que je ne vais peut-être pas pouvoir avoir la péri. Je leur demande de faire leur maximum pour que je l'ai, ce qu'elles font. L'anesthésiste tarde à venir alors que mes contractions sont à présent bien douloureuses mais malgré tout j'arrive à les supporter. Finalement le voilà mais limite car je n'arrive plus à gérer les contractions car elles sont très rapprochées et me font vraiment mal. Du coup, la péri n'a pas le temps de faire totalement effet d'autant plus que le cathétère lache du fait de mes mouvements.
De toute façon, Célia a commencé à s'engager et arrive dans les minutes qui suivent. Je n'ai pas le temps de me rendre compte car entre l'instant où je suis arrivée à la mater à 10h45 et l'arrivée de Célia il est 11h10. Tout ça c'est fait à la vitesse éclair. Quand Célia arrive, on me demande si je veux la tirer mais j'avoue que j'ai dit non vu l'épuisement que j'ai ressenti à ce moment là. Très vite, je me ressaisi et je la prends et la pose sur moi. A sa sortie, elle a bien pleuré. Je suis très émue et sonnée en même temps. Quelle joie même si je suis déçue que son papa n'ait pas pu être là à temps. Quand je l'ai appelé pour lui dire, il ne m'a pas tout de suite cru. D'ailleurs, l'équipe médicale m'ont surnommé madame TGV.
Voilà comment c'est passé mon accouchement.
Saou
