c'est beau hein ! ça rappelle des souvenirs pour certaines, ça va venir pour d'autres ...
Je suis comme un cosmonaute
Dans une capsule spatiale
En apesanteur, je flotte
Rien ne peut me faire de mal
Je suis relié en permanence
Au vaisseau intersidéral
Qui assure la maintenance
Grâce au cordon ombilical.
J'arrive à la fin du voyage;
Déjà neuf mois que j'attends;
Je suis parti sans bagage,
Je serai nu en arrivant
Et je viens du fond des âges
Je viens du bout de la nuit
Au début, j'étais au large
Maintenant c'est trop petit
" Tu vas débarquer sur la terre"
Ont dit les Sages à mon départ
" Fais attention à la lumière
Toi qui voyag'ras dans le noir
Tu vas dans le monde des hommes
Ils vont bien prendre soin de toi
Elle va t'aimer, tu verras comme
Elle te serrera dans ses bras"
J'en sais plus long qu'on le pense
Sur ce qui se passe dehors
Si j'ai grandi dans le silence
Depuis que j'approche du port
J'entends souvent quelqu'un qui chante
J'entends des rires, j'entends des pleurs
Et sa voix qui me dit " Patiente encore un peu, c'est presque l'heure"
Et puis elle pose sur ma tête sa main pour que je n'aie pas peur.
C'est plutôt elle qui s'inquiète,
Je le sens au bruit de son coeur.
Je sens le vaisseau qui tremble.
Nous sommes en phase finale.
Nous allons manoeuvrer ensemble.
Pour le moment tout est normal, le compte à rebours commence.
Le processus est engagé.
Ce s'ra bientôt la délivrance.
Plus le moyen de reculer.
Il faut stopper les machines,
Ouvrir le sas de sortie,
Dépressuriser la cabine
Et plonger dans la vie.
Aïe, aïe aïe, cette lumière,
Gardons bien les yeux fermés.
Mais qu'y a-t'il, je manque d'air!
Ah c'est vrai qu'il faut respirer.
Ma poitrine se déchire,
C'est la vie qui me fait du mal.
Je crie : " Laissez-moi repartir
Là-bas au-delà des étoiles".
Je ne suis plus un cosmonaute,
Il n'y a plus d'apesanteur.
Je suis tout nu et je grelotte, de faim, de froid et de peur.
On rit de moi, on me tripote
Et je crie de rage et je pleure.
Je suis si faible comment faire pour rejoindre celle qui m'a porté en elle jusqu'à cette terre
Et qui m'a abandonné.
Alors elle pose sur ma tête,
Sa main comme elle faisait avant.
"Il ne faut pas que tu t'inquiètes, je suis là, je suis ta maman"
Il ne faut pas que je m'inquiète.
Elle est là, elle est ma maman
Alors elle pose sur ma tête
Sa main comme elle faisait avant.
Il ne faut pas que je m'inquiète..............
Je suis comme un cosmonaute
Dans une capsule spatiale
En apesanteur, je flotte
Rien ne peut me faire de mal
Je suis relié en permanence
Au vaisseau intersidéral
Qui assure la maintenance
Grâce au cordon ombilical.
J'arrive à la fin du voyage;
Déjà neuf mois que j'attends;
Je suis parti sans bagage,
Je serai nu en arrivant
Et je viens du fond des âges
Je viens du bout de la nuit
Au début, j'étais au large
Maintenant c'est trop petit
" Tu vas débarquer sur la terre"
Ont dit les Sages à mon départ
" Fais attention à la lumière
Toi qui voyag'ras dans le noir
Tu vas dans le monde des hommes
Ils vont bien prendre soin de toi
Elle va t'aimer, tu verras comme
Elle te serrera dans ses bras"
J'en sais plus long qu'on le pense
Sur ce qui se passe dehors
Si j'ai grandi dans le silence
Depuis que j'approche du port
J'entends souvent quelqu'un qui chante
J'entends des rires, j'entends des pleurs
Et sa voix qui me dit " Patiente encore un peu, c'est presque l'heure"
Et puis elle pose sur ma tête sa main pour que je n'aie pas peur.
C'est plutôt elle qui s'inquiète,
Je le sens au bruit de son coeur.
Je sens le vaisseau qui tremble.
Nous sommes en phase finale.
Nous allons manoeuvrer ensemble.
Pour le moment tout est normal, le compte à rebours commence.
Le processus est engagé.
Ce s'ra bientôt la délivrance.
Plus le moyen de reculer.
Il faut stopper les machines,
Ouvrir le sas de sortie,
Dépressuriser la cabine
Et plonger dans la vie.
Aïe, aïe aïe, cette lumière,
Gardons bien les yeux fermés.
Mais qu'y a-t'il, je manque d'air!
Ah c'est vrai qu'il faut respirer.
Ma poitrine se déchire,
C'est la vie qui me fait du mal.
Je crie : " Laissez-moi repartir
Là-bas au-delà des étoiles".
Je ne suis plus un cosmonaute,
Il n'y a plus d'apesanteur.
Je suis tout nu et je grelotte, de faim, de froid et de peur.
On rit de moi, on me tripote
Et je crie de rage et je pleure.
Je suis si faible comment faire pour rejoindre celle qui m'a porté en elle jusqu'à cette terre
Et qui m'a abandonné.
Alors elle pose sur ma tête,
Sa main comme elle faisait avant.
"Il ne faut pas que tu t'inquiètes, je suis là, je suis ta maman"
Il ne faut pas que je m'inquiète.
Elle est là, elle est ma maman
Alors elle pose sur ma tête
Sa main comme elle faisait avant.
Il ne faut pas que je m'inquiète..............