Le débat est intéressant, même si la réponse ne présente pas un caractère très utile, très exploitable, en terme de pathologie ou de thérapeutique.
Il y a des cycles anovulatoires, oui.
Il n'y a pas que des dérèglements, des retards ou des "qualités" différentes d'ovulation.
Dans la physiologie, il existe des circonstances au cours desquelles on va avoir des cycles anovulatoires, la puberté, la ménopause.
Je ne parle pas des cycles sous pilule, ce ne sont pas de règles mais des hémorragies de privation (déclenchées à l’arrêt de la prise des hormones).
Le cycle, l’ovulation, la survenue des règles, ce sont des phénomènes complexes. Ils sont monitorés, conduits, impulsés, si j’ose dire, par l’hypophyse mais prennent base sur la sécrétion continue des ovaires et des phénomènes hormonaux locaux très sophistiqués. Limiter le rôle des ovaires dans la sécrétion hormonale, et donc dans la survenue des règles, au rang d’exécutant passif des ordres de l’hypophyse, c’est un raccourci qu’on ne peut plus se permettre, même si c’était pratique pour nous et pour l’information auprès du grand public.
Pour résumer, il peut donc y avoir sécrétion ovarienne, oestrogènes principalement, pas exclusivement, processus n’aboutissant pas à l’ovulation, et ralentissement, diminution, voire forte chute des sécrétions, avec pour conséquence survenue de règles.
Bien à vous.
Ces informations, données à titre indicatif, ne dispensent en rien d'une consultation auprès d'un praticien.