ce soir je vide mon sac, ça me fera du bien, et j'en profite pour chercher des soeurs d'infortune, s'il y en a, car mon histoire est édifiante : 3 ans et demi d'attente pour rien.
Mon histoire est longue, mais il faut tout lire pour comprendre l'état où je suis aujourd'hui...
j'ai arrêté la pilule en juillet 99.
quand j'ai compris que j'allais attendre longtemps, je me suis adressé à un spécialiste car mon gyné de ville ne connaissait pas grand chose en matière d'infertilité.
ce deuxième gyné m'a prescrit toute la batterie d'examens possibles, sauf le test de huner.
en janvier 2001, il m'annonce qu'il n'y a rien d'autre à faire qu'attendre. Je suis rentrée chez moi en larmes ! deux ans que j'attendais, et aucun traitement ne m'était proposé...j'avais pourtant une courbe de température vraiment moche, avec un plateau qui ne tenait pas huit jours. J'avais eu des épisodes d'infections à répétition pendant des années, une glaire donc pas très bonne.
j'ai écrit à ce gyné pour lui dire que j'avais du mal à accepter sa décision et que je voulais des examens complémentaires (le test de huner, entre autres)
il m'a reçue, m'a déclaré qu'il avait fait lire mon courrier à des tas de collègues qui lui avait conseillé de ne plus me suivre, que je devais être folle, puis devant mes larmes, il m'a tout simplement foutue à la porte de son cabinet.
j'ai longtemps pleuré, je me suis relevée, je suis allée voir un troisième gyné. Une femme. Mai 2001. Elle a demandé mes taux hormonaux et a tout de suite décelé une dysovulation !!!
elle m'a proposé un traitement inducteur avec fécondation naturelle. En août 2001 je suis tombée enceinte, j'étais aux anges, mon cauchemar était fini...sauf que j'ai fait une fausse couche deux mois plus tard.
en janvier on a repris le traitement, mais au bout de quatre mois j'ai jeté l'éponge : mon couple était détruit, je ne pouvais plus faire l'amour sur commande, c'était une horreur totale.
en juin, devant ce résultat plutôt déplorable, elle nous propose l'IAC pour septembre.
septembre 2002: nous voilà dans le cabinet d'un gyné du centre de pma de Reims, envoyés par elle, avec un espoir immense dans le coeur...sauf que lui, il nous explique que comme j'ai commencé une grossesse en septembre 2001,je suis considérée comme fertile, n'ayant aucun pb, et donc je dois attendre pour faire l'IAC septembre 2003 !!!!!!
c'est là que le plus beau commence : je retourne chez ma gyné, qui me lit la lettre que celui de Reims lui a envoyé suite à notre entretien : il lui écrit que nous avons refusé l'IAC...
une telle histoire me parait totalement absurde et écoeurante. On joue avec mes nerfs, on n'a aucune considération pour ma souffrance. J'ai attendu tout ce temps et quel est mon bilan ? une FC. J'ai bientôt 32 ans, et au bout de tout ce temps, je n'ai qu'une envie, c'est laisser tomber.
pourquoi je me bats si on me prend pour une c... ?
je suis effondrée. Je n'ai eu à ce jour aucune explication, ça fait une semaine que j'attends.
Vous a-t-on à ce point trainé dans la boue, à ce point fait attendre, à ce point méprisé ?
syl
Mon histoire est longue, mais il faut tout lire pour comprendre l'état où je suis aujourd'hui...
j'ai arrêté la pilule en juillet 99.
quand j'ai compris que j'allais attendre longtemps, je me suis adressé à un spécialiste car mon gyné de ville ne connaissait pas grand chose en matière d'infertilité.
ce deuxième gyné m'a prescrit toute la batterie d'examens possibles, sauf le test de huner.
en janvier 2001, il m'annonce qu'il n'y a rien d'autre à faire qu'attendre. Je suis rentrée chez moi en larmes ! deux ans que j'attendais, et aucun traitement ne m'était proposé...j'avais pourtant une courbe de température vraiment moche, avec un plateau qui ne tenait pas huit jours. J'avais eu des épisodes d'infections à répétition pendant des années, une glaire donc pas très bonne.
j'ai écrit à ce gyné pour lui dire que j'avais du mal à accepter sa décision et que je voulais des examens complémentaires (le test de huner, entre autres)
il m'a reçue, m'a déclaré qu'il avait fait lire mon courrier à des tas de collègues qui lui avait conseillé de ne plus me suivre, que je devais être folle, puis devant mes larmes, il m'a tout simplement foutue à la porte de son cabinet.
j'ai longtemps pleuré, je me suis relevée, je suis allée voir un troisième gyné. Une femme. Mai 2001. Elle a demandé mes taux hormonaux et a tout de suite décelé une dysovulation !!!
elle m'a proposé un traitement inducteur avec fécondation naturelle. En août 2001 je suis tombée enceinte, j'étais aux anges, mon cauchemar était fini...sauf que j'ai fait une fausse couche deux mois plus tard.
en janvier on a repris le traitement, mais au bout de quatre mois j'ai jeté l'éponge : mon couple était détruit, je ne pouvais plus faire l'amour sur commande, c'était une horreur totale.
en juin, devant ce résultat plutôt déplorable, elle nous propose l'IAC pour septembre.
septembre 2002: nous voilà dans le cabinet d'un gyné du centre de pma de Reims, envoyés par elle, avec un espoir immense dans le coeur...sauf que lui, il nous explique que comme j'ai commencé une grossesse en septembre 2001,je suis considérée comme fertile, n'ayant aucun pb, et donc je dois attendre pour faire l'IAC septembre 2003 !!!!!!
c'est là que le plus beau commence : je retourne chez ma gyné, qui me lit la lettre que celui de Reims lui a envoyé suite à notre entretien : il lui écrit que nous avons refusé l'IAC...
une telle histoire me parait totalement absurde et écoeurante. On joue avec mes nerfs, on n'a aucune considération pour ma souffrance. J'ai attendu tout ce temps et quel est mon bilan ? une FC. J'ai bientôt 32 ans, et au bout de tout ce temps, je n'ai qu'une envie, c'est laisser tomber.
pourquoi je me bats si on me prend pour une c... ?
je suis effondrée. Je n'ai eu à ce jour aucune explication, ça fait une semaine que j'attends.
Vous a-t-on à ce point trainé dans la boue, à ce point fait attendre, à ce point méprisé ?
syl